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VIE DE SPINOZA ET ANALYSE DE L'ETHIQUE.

Publié le 09/07/2009

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spinoza

  • "Si les hommes se croient libres, c'est pour la seule raison qu'ils sont conscients de leurs actions et ignorants des causes par lesquelles ils sont déterminés." (Ethique).
  • "Le désir est l'essence même de l'homme."
  • "Un homme libre ne pense à aucune chose moins qu'à la mort; et sa sagesse est une méditation non de la mort mais de la vie."

Baruch Spinoza naquit à Amsterdam, le 24 novembre 1632, d'une famille de juifs portugais, livrés au négoce. Il se mit d'abord à l'étude du latin et de la théologie, puis il s'adonna tout entier à la physique. Les oeuvres de Descartes lui étant tombées sous la main, il prit ce philosophe pour guide et pour maître. Le premier effet (le cette direction fut de le faire douter de la doctrine des rabbins. Ceux-ci l'excommunièrent. Dès lors, l'existence de Spinoza se passa dans le calme et la solitude. Polissant des verres de lunettes pour gagner la maigre subsistance qui lui suffisait, il consacrait à l'étude tout le reste de son temps. Pour mieux assurer son repos et sa tranquillité, il refusa tous les honneurs et tous les emplois. Il mourut à quarante-cinq ans, le 23 février 1677. Le premier ouvrage publié par Spinoza, en 1663, a pour titre : Renati Descartes principiorum philosophiæ pars I et II, more geometrico demonstratæ. Ce n'est qu'un résumé de la philosophie de Descartes. Spinoza fit connaître ses propres idées dans son Traité théologico-politique, en 1670. Cet ouvrage, publié en latin, suscita en Europe une vive opposition contre son auteur, qui fut obligé de le faire circuler clandestinement. Pour ne pas nuire davantage à son repos, Spinoza ne voulut plus rien publier de son vivant. Son principal ouvrage, l'Ethique, ne parut que quelques mois après sa mort, en 1677. Il en fut de même de son Traité de la réforme de l'entendement, de son Traité politique, de ses Lettres et de sa grammaire hébraïque.

spinoza

« PINOZA 1632·1677 Baruch Spinoza naît le 24 novembre 1632, à Amsterdam, capi­ tale des Provinces-Unies, dans une famille de commerçants juifs portugais, importateurs aisés.

En 1647, Urie! Da Costa, qui met en question la significa­ tion de l'Écriture, est condamné par la communauté juive à la flagellation et se suicide après la cérémonie.

Spinoza suit, en hébreu et en espagnol, l' ensei­ gnement de l'école rabbinique où il a pour professeur Menasseh Ben Israël, mais il apprend le latin avec un ancien Jésuite, médecin et lecteur de Des­ cartes, Van den Ende.

Par là, il accède à la philosophie et à la science modernes.

Il étudie la géométrie et la physique.

A la mort de son père, il devient l'associé de son beau-frère dans les affaires et se lie avec des catho­ liques et des protestants libéraux.

Il apprend le hollandais et le français.

En 1656, un fanatique poignarde Spinoza, suspect dans la com­ munauté ; Spinoza gardera son manteau percé toute sa vie.

Il est maudit et excommunié, pour hérésie, par le Conseil des rabbins.

Spinoza apprend la taille des verres afin de vérifier les expé­ riences optiques de Descartes et de Huyghens ; il en fera son métier, où il excellera, refusant tout don de ses amis.

En 1660, près de Leyde, il présente à un cercle de familiers, le Court-Traité.

En 1661, il rédige le Traité de la réforme de l'entendement, qu'il n'achève pas.

Pour son unique élève, Casearius, il rédige «dans l'ordre géométrique>> un exposé des Principes de la philosophie de Descartes, publié en 1663.

En 1670, il fait paraître, anonyme, le Traité des autorités théo­ logiques et politiques, où il s'efforce d'interpréter la Bible selon les lumières de la raison ; démasqué, il doit se réfugier à La Haye.

Grâce à la protection du Grand-Pensionnaire Jean de Witt, républicain libéral, l'ouvrage n ·est pas 113. »

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