Devoir de Philosophie

Voltaire et la religion

Publié le 11/02/2012

Extrait du document

voltaire

 La religion était une des cibles principales de Voltaire. Il a été un grand critique des pratiques rituelles qui sont suscitées par les différentes croyances religieuses. Voltaire attaque fortement le christianisme, mais il critique aussi le protestantisme anglais, le presbytérianisme, l'islam ou encore d'autres philosophies comme cette secte anglaise appelée les Quakers. Toute sa vie Voltaire n'a cessé de défendre le déisme, il croit donc tout de même en l'existence d'un être supérieur qu'il désigne souvent par des métaphores comme dans cette célèbre phrase où il le compare a un horloger : "L'univers m'embrasse, je ne peux songer que cette horloge existe et n'ai point d'horloger". Voltaire est en réalité un homme très croyant, mais il s'oppose à deux aspects de la religion : 1) Le confessionnalisme, c'est-à-dire l'appartenance à une dénomination religieuse spécifique querellant toujours avec les autres et 2) ce qu'il considérait comme superstitieux. Pour lui, la vrai religion est une fois simple et non dogmatique en Dieu. Voltaire prône l'enseignement au peuple d'une religion dépourvue de superstition. Il est pour une "évangélisation déiste" plutôt que l'athéisme.

voltaire

« L 57 • Infâme / 291 Ecrasons l'infâme! Voltaire ► Voltaire terminait souvent ses lettres ou ses billets par la formule « Écrasons l'infâme ! » parfois écrite en abrégé« Écr.

l'inf.

».

Cette formule rappelait au desti­ nataire qu'il était enrôlé dans l'àrmée des Philosophes et qu'avec les encouragements de son commandant en chef Voltaire, il devait continuer à mener « le bon combat».

► Que recouvrait exactement « l'infâme-» dans la for­ mule de Voltaire? Ils'agissait du combat des Lumières contre l'obscurantisme.

L'« infâme» correspondait au fanatisme, aux superstitions, à tout ce qùi s'opposait au règne de la raison.

Voltaire pensait que l'humanité pourrait accéder à un bonheur relatif si, grâce à un bon usage de la raison, elle écartait progressivement ce qui avait f àit son mal­ heur dans le passé.

La·guerre, par exemple, qui avait causé tant dè misères depuis le début del 'histoire, avait · presque toujours pour origine la faim ou le fanatisme religièux.

Or, une explication fondée sur la raison et remplaçant l'explication religieuse- donc magique - des faits pouyait permettre de mieux exploiter la pla­ nète et de diminuer les besoins.

Elle supprimait aussi le fanatisme qui ne reposait le plus souvent que sur quel­ ques superstitions mises par les différents clergés dans la tête des peuples.

Pour Voltaire, les prêtres de toutes les religions tien­ nent I.eur pouvoir des mensonges dont ils se.

font les propagandistes.

Le rôle du Philosophe est donc de détruire ce mensonge.

De ce fait, «l'infâme» désigne. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles