Y a-t-il plusieurs philosophies ?
Publié le 27/02/2008
Extrait du document
L?étonnement n?est donc
pas, pour Aristote, simplement synonyme de surprise mais se définit comme
l?éveil d? une curiosité nourrie par un sentiment d?émerveillement.
La philosophie, de fait ne
répond pas à des exigences particulières mais possède une visée universelle,
celle d?élever l?homme à la lumière d?une connaissance établie sur la
reconnaissance de sa propre ignorance. Cette conception de la philosophie, en ce
sens fait écho à l?affirmation de Socrate : « Ce que je sais, c?est que je ne
sais rien. »
II/ Descartes : philosophie spéculative et
philosophie pratique
Descartes place les idées
au centre de ses interrogations philosophiques. Elles sont en effet, pour lui le
véritable objet de la connaissance philosophique car c?est par elles que
l?esprit connaît les choses. Leur singularité réside dans le fait que tout en
étant dans l?esprit, elles peuvent représenter les choses qui sont hors de
l?esprit. Descartes va donc, dans un premier temps s?attacher à l?aspect
théorique des sciences, et ce notamment à travers l?étude des mathématiques.
Néanmoins, l?évidence apparente des raisonnements mathématiques ne semble pas
satisfaire le philosophe qui considère que les conclusions qui en découlent ne
sont que vraisemblables. Or, son dessein philosophique est d?accéder au vrai,
non au vraisemblable. La philosophie spéculative, bien que nécessaire est ici
insuffisante.
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