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PHILOSOPHIES & SPIRITUALITÉS (Exposé – Art & Littérature – Collège/Lycée)

Publié le 15/05/2016

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Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

Les philosophies asiatiques, indienne ou chinoise par exemple, ne seraient-elle que des sagesses ? L'étymologie désigne la philosophie comme l'« amour de la sophia », c'est-à-dire de la sagesse comprise au sens de science, savoir ou connaissance - c'est sa première signification en philosophie. Cependant, ce resped de l'étymologie risque de faire passer le mot pour la chose et d’empêcher de concevoir l'apparition d'un type de pensée comparable à la philosophie grecque dans une autre région du monde.

 

Certes, les philosophies de l'Asie, mais aussi les religions sont

 

plus portées sur l'acquisition et le développement de la sagesse humaine que sur la fréquentation des divinités. Comment l'homme peut-il selon elles atteindre la • sagesse ? En se détachant de toutes les entraves qui lui sont imposées par les circonstances extérieures.

 

Toutes à leur quête de la vertu morale - seconde signification de « sagesse » en français -,

 

ces pensées originaires de POrient ne seraient donc que des sagesses pratiques, des dodrines indiquant comment agir, sans pour autant être animées par le désir de la connaissance en elle-même et pour elle-même. Elles s'opposeraient donc à la sophia - objet de la quête de la philosophie occidentale -, qui désigne un savoir essentiellement abstrait dépourvu de rapport dired avec la conduite pratique de la vie quotidienne, avec la morale.

 

Or cette vision intellectuelle de la philosophie en général est contredite par l'histoire de la philosophie occidentale elle-même, dont toutes les doctrines n'ont pas pour seule fin la connaissance pure. À commencer par les philosophes grecs eux-mêmes

 

- le Platon de la République, l'Aristote de /'Éthique à Nicomaque, les épicuriens et les stoïciens -qui démontrent que le souci de la vertu dans la vie pratique est intimement lié à la quête de la connaissance.

Les enseignements de tous ces textes sacrés sont écrits sous forme d'aphorismes qui sont réputés incompréhensibles sans le recours

 

à une exégèse, une interprétation.

 

Ils ont donné naissance à six astiko ou écoles de philosophie orthodoxes

 

- c'est-à-dire soumises à l'autorité des vedas - qui pratiquent l’interprétation des textes sacrés :

 

- l’école du Purva-Mimamsa

 

(« ancienne recherche ») formule les règles d’interprétation des Veda en vue d’atteindre le salut ;

 

- l’école d’Uttara Mimamsa (« nouvelle recherche »), généralement connue sous le nom de Vedanta, est spécialisée dans l'enseignement philosophique des Upanishad plutôt que dans

 

celui des rituels du Brahmana ;

 

- l'école de Nyaya développe une théorie de la connaissance originale, fondée sur le raisonnement et la logique, lesquelles s'abreuvent à quatre sources : l'intuition, la comparaison, l’analogie et l'autorité des anciens ;

 

- le système de Vaisheshika postule un réalisme fondé sur une vision atomiste de l'Univers, dont tous

 

les objets qui le composent (sauf

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