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HISTOIRE DE LA PHYSIQUE DE LA FIN DU XIXe SIÈCLE

Publié le 16/09/2013

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histoire

Au point de vue pratique, cette découverte ouvrait

des horizons nouveaux : elle contenait en effet

le principe d'une communication à distance n'exigeant

le secours d'aucun conducteur, d'une télégraphie

sans fil. Il fallut bien des recherches pour réaliser

pratiquement ces communications. En 1890, le

Français BRANLY (1844-1940), dans le dortoir lui

servant de laboratoire, inventa le cohéreur, organe

essentiel permettant une bonne détection des ondes

à une distance appréciable. En 1895, le Russe

PoPOFF (1859-1905) imagina l'antenne. Enfin, en

1899, !'Italien MARCONI (1874-1937) rassemblait

et coordonnait les travaux de tous ses prédécesseurs,

et envoyait une dépêche d'Angleterre en

France : il réalisait ainsi la première communication

à grande distance par T.S.F.

histoire

« fiables par elles-mêmes, mais constituant de riches sources de progrès.

On comprend que la Physique n'est pas achevée et ne le sera sans doute jamais.

1.

Les rayons cathodiques.

- Depuis longtemps, des savants s'étaient amusés à faire éclater l'étincelle électrique dans un gaz raréfié, et à étudier l'allure de la luminescence ainsi obtenue.

Un souffleur de verre, !'Allemand GEISSLER (1814-1879), avait dans ce but construit des tubes spéciaux, avec un vide poussé ; en variant la forme du tube et la nature du gaz, il obtenait des effets lumineux très pittores­ ques.

Son compatriote, le mathématicien PLUCKER (1801-1868), avait vu que la luminosité diminue avec la pression, tandis que le verre de l'ampoule devient lui-même fluorescent.

Après quoi HITTORF (1824- 1914) signalait que la fluorescence semble émaner de la cathode.

Puis GOLDSTEIN (1850-1930) remarquait qu'un objet métallique interposé dans le tube por­ tait ombre sur le fond de celui-ci, ce qui semblait confirmer le rôle émissif de la cathode ; il lança l'idée d'un « rayonnement cathodique ».

Tout cela n'était pas bien net; on ignorait totale­ ment les propriétés et surtout la nature de ces mystérieux rayons.

En 1879, l' Anglais CROOKES réalisa dans ses tubes un vide très poussé, de l'ordre d'un millionième d'atmosphère, et put donner ainsi d'intéressantes précisions ; un petit moulinet ultra­ sensible de son invention, placé dans le tube, se mettait en marche, ce qui démontrait définitivement l'existence de rayons invisibles issus de la cathode; des objets quelconques, placés dans le tube, pou­ vaient être rendus fluorescents et prenaient alors de splendides colorations ; en outre, avec une ca­ thode concave, Crookes fit converger les rayons en un point et y obtint ainsi un très fort échauffement :. »

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