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Cours HGGSP Term les guerres irrégulières

Publié le 10/03/2024

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« Deuxième partie – Les guerres irrégulières, d’Al-Qaïda à Daech Les « guerres irrégulières » désignent des conflits où au moins un des belligérants, qui peut être un groupe non-étatique, utilise la guérilla (la « petite guerre » : raids et embuscades) et/ou le terrorisme (assassinats, attentats ou prises d’otage).

Al-Qaïda et Daech sont deux groupes jihadistes, menant une lutte au nom de l’islam.

Ils ne sont pas les seuls, mais ce sont les plus médiatisés à cause de leurs attentats en Amérique et en Europe. s A) Définitions Définition du terrorisme par l’ONU : tout acte commis dans l’intention de causer la mort ou des blessures graves à des civils ou à des non-combattants, qui a pour objet, par sa nature ou son contexte, d’intimider une population ou de contraindre un gouvernement ou une organisation internationale à accomplir un acte ou à s’abstenir de le faire. Le terrorisme est une forme de guérilla (de l’espagnol guerrilla, « petite guerre » : un souvenir de la campagne d’Espagne de 1808-1813), ciblant les civils. Dans un conflit, si un seul belligérant utilise de telles méthodes, c’est qu’il est dans une situation asymétrique : il est trop faible par rapport à son adversaire pour l’affronter régulièrement. Si plusieurs belligérants, voire tous, emploient ces méthodes, c’est une guerre civile.

Les guérilleros comme les terroristes ne vont pas utiliser les tactiques militaires conventionnelles : ils vont se cacher parmi les civils, tuer les blessés et les prisonniers, pratiquer des prises d’otages ou des détournements d’avion.

Ces méthodes, qualifiées d’irrégulières, ont été employées de tout temps. Le concept de guerre asymétrique est développé aux États-Unis dans le cadre de la guerre du Vietnam pour désigner les affrontements entre deux ennemis, un faible et un fort. Dans ces guerres irrégulières, les lois et le droit international ne permettent plus de protéger les populations (attentats, massacres) et les combattants (torture pratiquée par les États-Unis dans la base de Guantanamo). L’absence de reconnaissance mutuelle de l’ennemi entraîne souvent l’enlisement du conflit intraétatique, renforcé par l’intervention d’acteurs extérieurs. B) Deux organisations terroristes islamistes différentes Al-Qaïda signifie « la base » en arabe ; le mouvement a été fondé en 1988, regroupant des Arabes voulant combattre en Afghanistan contre les troupes soviétiques.

Après le retrait de l’Armée soviétique d’Afghanistan en 1989 et la guerre du Golfe en 1990-1991, le mouvement se fait connaître par une série d’attentats prenant pour cible les États-Unis.

Ceux à New York et Washington en 2001 ont été très largement médiatisés, faisant environ 3 000 morts. En conséquence, les États-Unis ont envahi l’Afghanistan, pilonné toutes les installations d’Al-Qaïda et traqué ses membres.

Le mouvement a continué de revendiquer plusieurs attentats, à Bali en 2002, à Istanbul et Casablanca en 2003, à Madrid en 2004, à Londres en 2005, mais la majorité de ses membres ont été tués ou capturés.

Son chef, Oussama ben Laden, est assassiné au Pakistan en 2011. Plusieurs mouvements jihadistes ont ensuite repris le nom (devenu un « label » célèbre), formant des sortes de « filiales régionales » dans des territoires musulmans en guerre : - Al-Qaïda au Maghreb islamiste (AQMI, dans le Sahara depuis 2007), - Al-Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA, au Yémen depuis 2009), - Al-Qaïda.... »

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