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La configuration des politiques économiques en Europe est-elle propice à la sortie de crise ?

Publié le 09/11/2012

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europe

On constate une certaine disparité entre les différents plans nationaux. On peut expliquer cela par le

manque de coopération entre les états et la tentation du « free-riding «. Comme il y a des fuites dans le

système, j’espère profiter des plans de mes voisins, ce qui me désincite à engager des ressources. Au

final, le montant investi est suffisant.

Remarque, cet argument repose donc sur le fait que les « méthodes ouvertes de coordination « sont

inefficaces et que les réunions récentes se sont avérées infructueuses.

De plus, nombreux sont les plans de relance à privilégier la capitalisation des banques plutôt que le

niveau

de demande réelle (exemple de la France). On peut donc se demander si les déficits ainsi obtenus auront

une portée contra-cyclique.

europe

« manière dont celles-ci s’articulent. Remarque, vision simpliste réalité plus compliquée (politique de change, réformes structurelles, modérations salariales…) A.b.

La crise actuelle prend son origine sur le secteur bancaire américain (excès d’endettement favorisé par des défaillances de régulation) puis, s’étendant aux marchés financiers mondialisés (les difficultés américaines et anglaises arrivent en Europe), se propage peu à peu à l’économie réelle (crise de confiance, de liquidité, faillites, baisse des Inv, de l’emploi…).

Crise aussi forte que celle de 1929 ? Elle peut être considérée comme à peu près symétrique (même si…) pour les pays européens dans la mesure où tous les secteurs bancaires sont concernés et tous les pays rencontrent des vagues de licenciement.

En plus, importance des effets de débordements à cause de l’ouverture des pays européens. Remarque, on peut constater la gestion de la spéculation plus saine de la part de la BCE. Pour sortir de la crise il faut : restaurer la confiance sur les marchés bancaires et financiers afin de relancer l’échange des liquidités.

Il faut par ailleurs soutenir la demande en substituant l’Inv privé par l’Inv public et tenter de garantir le revenu des individus. Il faudrait donc un « policy-mix » s’apparentant à la combinaison d’une PM et d’une PB expansionnistes.

Mentionner le renouveau de Keynes. La question est donc de savoir si l’action de la BCE sera assez expansionniste et la somme des plans de relance suffisante ? Question cruciale dans la mesure où les pouvoirs décisionnels n’émanent pas des mêmes acteurs. B.a.

Le cadre institutionnel européen, si critiqué, s’avère bien plus flexible qu’il ne le semblait.

En effet, l’équilibre orthodoxe présenté dans le jeu de la « poule mouillée » n’a pas lieu d’être actuellement.

Les objectifs de la BCE et des gouvernements nationaux sont concordants.

Il faut soutenir la demande et éviter l’effondrement économique. Remarque, par stabilité des prix on vise également la déflation. On constate que depuis deux ans, les taux d’intérêt directeurs de la BCE sont passés de plus de 4% à 1%.

Celle-ci multiplie les annonces rassurantes, injecte de nombreuses liquidités dans le secteur bancaire, se montre compréhensive avec les banques en leurs assurant de plus nombreuses facilités. Surtout, la BCE n’a pas trop interféré dans les plans nationaux de soutien au secteur bancaire (nationalisation ou recapitalisation). Même si l’ampleur n’est pas la même qu’aux USA, force est d’admettre que la BCE a mené une PM relativement expansionniste. Concernant la PB, on entend parler de nombreux plans de relance en Europe.

Bien que ceux-ci diffèrent dans leurs applications et leurs natures, l’équilibre budgétaire voulu par les instances européennes ne sera pas atteint cette année.. »

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