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Le Président de la cinquième République : arbitre, capitaine, ou armateur ?

Publié le 04/09/2012

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Pour faire un parallèle, l'armateur n'intervient dans la vie de sa flotte que pour y contrôler ses capitaines et leur donner des missions ou engager des réformes d'ordre structurel pour la survie de son entreprise. Le Président de la République place donc lui- même certains " capitaines " à des postes clés (article 13 de la Constitution de 1958). Il est donc celui qui va fixer et suivre une politique de longue haleine et tenter d'influer sur le Gouvernement pour la faire suivre. En période de cohabitation, il peut laisser de la latitude au Premier ministre tout en s'arrogeant les dossiers d'importance et en en faisant des dossiers du " domaine réservé ". Ce fut le cas lors de la Guerre de Golfe qui fut traité directement par l'Elysée avec les ministères concernés, court-circuitant le Premier ministre et se mettant en avant sur le plan médiatique. Cette intervention rentrait d'ailleurs totalement dans le cadre de la Constitution car le Président de la République " est le garant de l'indépendance du territoire " . Les ressources énergétiques de la France proviennent en effet majoritairement de la région du Golfe Persique.Enfin, avec sa possibilité d'initiative en matière de révision constitutionnelle, il accomplit les " réformes structurelles " nécessaires. Le " Président de la République-armateur " est un arbitre qui va faire évoluer les règles du jeu au fur et à mesure des évolutions des différents facteurs de la politique. Il va ainsi transmettre à ses successeurs un outil (l'Etat) à jour et près à connaître de nouvelles évolutions.

« leurrer, le choix d'un Président de la République s'effectue sur des critères de calcul et non sur un accord idéologique ou philosophique.

La fonction présidentielledoit donc être considérée comme une fonction d'équilibre, une fonction dans laquelle le Président de la République va devoir faire en sorte de maintenir un équilibreet de faire en sorte que la Constitution de 1958, interprétable dans de nombreux points, soit respectée ou du moins que son esprit le soit, et qu'elle évolue dans lecadre de l'évolution du contexte politique interne et international.

Ainsi, comme l'armateur, le Président de la République doit composer avec un ensemble de facteursrelatifs à la bonne marche de la Nation et de son administration (tel l'armateur qui doit contrôler sa flotte).Pour faire un parallèle, l'armateur n'intervient dans la vie de sa flotte que pour y contrôler ses capitaines et leur donner des missions ou engager des réformes d'ordrestructurel pour la survie de son entreprise.

Le Président de la République place donc lui- même certains " capitaines " à des postes clés (article 13 de la Constitutionde 1958).

Il est donc celui qui va fixer et suivre une politique de longue haleine et tenter d'influer sur le Gouvernement pour la faire suivre.

En période decohabitation, il peut laisser de la latitude au Premier ministre tout en s'arrogeant les dossiers d'importance et en en faisant des dossiers du " domaine réservé ".Ce fut le cas lors de la Guerre de Golfe qui fut traité directement par l'Elysée avec les ministères concernés, court-circuitant le Premier ministre et se mettant en avantsur le plan médiatique.

Cette intervention rentrait d'ailleurs totalement dans le cadre de la Constitution car le Président de la République " est le garant del'indépendance du territoire " .

Les ressources énergétiques de la France proviennent en effet majoritairement de la région du Golfe Persique.Enfin, avec sa possibilitéd'initiative en matière de révision constitutionnelle, il accomplit les " réformes structurelles " nécessaires.

Le " Président de la République-armateur " est un arbitrequi va faire évoluer les règles du jeu au fur et à mesure des évolutions des différents facteurs de la politique.

Il va ainsi transmettre à ses successeurs un outil (l'Etat) àjour et près à connaître de nouvelles évolutions. En somme, la constitution de 1958 offre une place prépondérante au Président de la République mais il ne faut pas négliger l'influence des acteurs de l'exécutif.La pluralité de ses fonctions, arbitre, capitaine, armateur ou protecteur, décrit un rôle inapplicable à lui-même.Ces fonctions conférées par la constitution sont donc la base de la légitimité du Président à arbitrer voire conduire la vie politique du pays.. »

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