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Note de réflexion : Un rite électoral qui a une histoire

Publié le 31/10/2012

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Bref aperçu de l’Auteur Les textes étudiés sont tirés de l’ouvrage « Le nombre et la voix « de Michel OFFERLE est un politiste français, professeur agrégé à Paris 1 (Centre de recherches politiques de la Sorbonne) jusqu'en 2007. Il a également enseigné à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris (IEP) de 1984 à 1996. Il est membre de l'équipe Enquêtes Terrains Théories du Centre Maurice Halbwachs (ENS-EHESS) et du comité de rédaction de la revue « Genèses «. Ses travaux portent notamment sur la socio-histoire du politique et sur la sociologie des organisations et des mobilisations politiques[1]. Problématique La problématique que posent les extraits de Michel OFFERLE est celle de l’évolution des outils d’appréciation et d’analyse de l’identité politique, de la représentativité des regroupements politiques ainsi que la constitution des bases électorales. Autrement dit, Michel OFFERLE reconstitue l’histoire des regroupements politiques et des techniques actuelles d’appréciation et d’évaluation de leur représentativité. Méthodologie de l’auteur Michel OFFERLE fonde ses travaux de reconstitution de l’histoire des méthodes contemporaines à travers les luttes dans le temps des socialistes. En effet, les socialistes, issus des luttes qui ont précédé et succédé l’accession de la basse classe au droit de vote se sont fait remarquer au sein de diff&...
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« -        des cartes et graphiques ; -        des extraits de journaux ; -        des extraits d'analyses empiriques de plusieurs auteurs clés. Synthèse Les dirigeants politiques ou encore porte-parole qui ont émergé et se sont imposés à la tête de basse classe sociale ont fait preuve d'imagination et de grande capacité à s'exprimer au nom et pour cette classe sociale. Dès cet instant, ces acteurs se sont engagés dans des combats pour se maintenir leader et ce, en prouvant qu'ils sont les porte-voix d'une masse critique d'acteurs sociaux dont ils défendent les intérêts communs.

Dans cette lutte permanente entre protagonistes, ces entrepreneurs politiques essayaient de démontrer de diverses manières la taille et l'étendue de ceux dont ils estiment être les représentants et ainsi donc, ils s'adonnaient de façon continue à des campagnes de mobilisation de cet électorat.

Ce rapport de force entre socialistes a fini par imposer au marché électoral la notion d'identité aussi bien aux potentiels représentants qu'aux représentés. Autrement dit, la question « qui représente qui, comment et pourquoi ? » venait de faire son apparition dans la société, notamment sur le marché électoral. Etant donné qu'initialement et encore à cette époque du 19ème siècle, les dominants traditionnels misaient sur le clientélisme, la stratégie des socialistes était donc de prouver qu'ils étaient les meilleurs représentants de la masse sociale. Plusieurs outils ont donc été développés et mis en place par ces protagonistes du socialisme : organisation de congrès, meetings ou manifestations, mis en place de bureaux, comités, conseils, groupes, sections, agglomérations et fédérations.

Autant de moyens qui permettent aux entrepreneurs politiques de légitimer leur pseudo leadership ainsi que leur pseudo électorat.

Dans cette lutte de socialistes, ces protagonistes se regroupaient sous les identités : “Blanquistes”, “allemaniste”, “Broussistes”, “Guedistes”, pour les adhérents aux idéaux respectifs de Edouard VAILLANT, Jean ALLEMANE, Paul BROUSSE et Jules GUESDE.

Ces désaccords et rivalités entre plusieurs clans ou courants de pensée socialistes en est arrivé, à retenir l'attention de tous les acteurs sur l'idéologie socialiste et faire du mot « socialisme » un porteur d'enjeux de compétition et d'appropriation individuelle ou. »

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