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Politique, classes et lutte de classes de 1870 à 1913 (histoire)

Publié le 07/04/2012

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La société française est donc extrêmement diversifiée, surtout si on la compare à l'Angleterre ou à l'Allemagne. Certes, il y a accroissement de la population urbaine avec l'essor des banlieues. Cependant. la France demeure encore une nation très largement paysanne. En 1911 cinquante-cinq virgule huit pour cent de la population vit dans des agglomérations de moins de deux mille habitants et c'est seulement en 1910 que le produit industriel dépasse en valeur celui de l'agriculture. Le nombre des exploitations agricoles a diminué de cinq cent mille de 1882 à 1906...

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« Au troisième congrès ouvrier (Marseille, 1879) le collectivisme l'emporte et le congrès décide la création de la Fédération du Parti des Travailleurs socialistes de France.

L'élan est donné.

Des chambres syndicales, s'unissent, corporation après corporation, en Fédérations nationales.

La loi du 21 mars 1884 légalise l'existence des syndicats.

En 1886 est créée la Fédération nationale des syndicats et l'année suivante s'ouvre à Paris la première Bourse du Travail.

De son côté le Parti ouvrier français, «aussi limité qu'ait été son approfondissement doctrinal», apparaît comme «le seul parti qui se soit fixé comme tâche essentielle et constante l'enseignement, la diffusion du marxisme» (Claude Willard).

Toutefois, la pénétration des idées marxistes est encore très limitée.

Les syndicats ouvriers et les partis socialistes ne comptent que peu d'adhérents et dans sa masse le prolétariat ne les rejoint qu'au moment des luttes revendicatives.

Aux élections, en général, les ouvriers votent pour les républicains les plus «avancés».

L'élite révolutionnaire se divise elle­ même en plusieurs groupements en lutte les uns contre les autres.

La très grande diversité des structures industrielles engendre une classe ouvrière très hétérogène, cependant que demeure très lourd le poids des masses rurales.

Les (( politiques )) La troisième République est mise en place.

Ce n'est évidemment pas celle dont avaient rêvé les communards.

Après avoir hésité, la grande bourgeoisie a opté pour la forme républicaine de l'Etat et le choix de Thiers porte témoignage de cette évolution (« La République sera conservatrice ou ne sera pas»).

La solution monarchiste est écartée en 1879 après la démission de Mac Mahon qui a mis fin à l'Ordre moral.

Il y a encore des nostalgiques de la monarchie, mais les conditions du «ralliement» sont réalisées.

Mis à part les radicaux dont Clemenceau est alors le porté-parole et dont la clientèle se recrute dans la petite bourgeoisie, dans la paysannerie déchristianisée et aussi dans une partie de la classe ouvrière, les hommes de la troisième République naissante sont liés à la grande bourgeoisie -directement ou indirectement.

Il y a interpénétration du monde des affaires et de la politique.

Vainqueurs, les. »

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