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«L'histoire de toute société jusqu'à nos jours, c'est l'histoire de la lutte des classes» - Marx

Publié le 05/01/2010

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«L'histoire de toute société jusqu'à nos jours, c'est l'histoire de la lutte des classes» - Marx
  «L'histoire de toute société jusqu'à nos jours, c'est l'histoire de la lutte des classes« : il faut, là encore, déchirer le voile de l'histoire officielle qui met au premier plan le rôle des grands hommes et des idées. Derrière toutes les révolutions, les guerres s'affrontent depuis le début de l'humanité, exploitants et exploités, maîtres et esclaves dans l'antiquité, seigneurs et serfs au moyen âge, bourgeois et prolétaires aujourd'hui. Cette guerre sans merci est, selon les époques, travestie en guerre de religion ou guerre nationale, mais ce sont là des faux semblants.

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« doit être qu'un passage vers l'instauration d'une société sans classes, c'est-à-dire d'une société communiste, où lapropriété privée sera supprimée.

— Les principales influences que l'on décèle dans la pensée de Marx sont celles deHegel, de Feuerbach et de Ricardo.

La philosophie allemande, le socialisme français et l'économie politique anglaises'y retrouvent.

Le marxisme a des limites, mais tel qu'il est, il a joué un rôle considérable dans l'histoire du monde.

«De même que le Christ aux martyrs de l'esclavagisme antique, Karl Marx a apporté aux martyrs de l'esclavagismemoderne un bouleversant espoir.

» (G.

Walter). La lutte des classes Toute l'histoire jusqu'à nos jours, dit le Manifeste du Parti communiste, est l'histoire de la lutte des classes.

Lorsquela propriété privée des moyens de production apparaît, mettant fin à la période du communisme primitif, la sociétédes hommes n'est plus unie mais conflictuelle, puisque aux détenteurs des moyens de production font face ceux quin'ont que leur force de travail pour vivre et survivre.

Ainsi dans l'Antiquité y eut-il la division entre maîtres etesclaves et au Moyen Âge la division entre seigneurs et serfs, divisions auxquelles succède à l'époque moderne ladivision entre capitalistes et prolétaires.

La division de la société en classes (les rapports de production) est doncl'expression d'un état déterminé des forces productives (la révolution industrielle, avec la machine à vapeur, abalayé la féodalité et signé le triomphe du capitalisme).A la différence des castes, rangs et ordres des sociétés traditionnelles et d'ancien régime, les classes se définissentpar leur fonction dans l'appareil productif.

Avec le capitalisme, le pouvoir symbolique et la puissance matérielle nefont plus qu'un (le brahmane, membre de la caste supérieure en Inde, peut être moins riche qu'un commerçant,membre d'une caste inférieure; on ne verra jamais en Europe un patron avec moins d'argent que son ouvrier).Lorsque les rapports de production (la structure sociale) entrent en contradiction avec les forces productives (lastructure économique), il y a une révolution dont le résultat est généralement de mettre les deux niveaux en phase.Ainsi au XVIIIe siècle l'aristocratie française gardait-elle les privilèges qui étaient les siens lorsque la richesseprincipale était la propriété des terres.Avec la révolution industrielle, les nobles ont petit à petit perdu leur puissance matérielle face à la bourgeoisiemontante, laquelle se trouvait toujours dépossédée du pouvoir politique.

La Révolution française fut la secoussehistorique qui permit à la bourgeoisie d'acquérir les droits et les pouvoirs qui étaient conformes à sa nouvellepuissance économique.Pareillement, Marx perçoit le capitalisme comme sourdement travaillé par la contradiction entre une structure de plusen plus inégalitaire des rapports de production (une poignée de capitalistes face à l'armée des prolétaires) et desforces productives de plus en plus unifiées.Les forces qui travaillent la société font comme la taupe qui creuse ses galeries sans qu'on la voie.

Marx reprend àHegel, lequel l'avait prise à Shakespeare, l'image de la taupe.

Hamlet dit de l'esprit de son père, qui cherchevengeance pour son assassinat: «Bien travaillé, vieille taupe!» Chez Hegel, l'esprit du père est devenu celui dumonde qui mène l'Histoire.

Chez Marx, la taupe revient sur terre (et même dessous) et symbolise les forcesrévolutionnaires.. »

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