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MOI CORPOREL, IMAGE DU CORPS, SCHÉMA CORPOREL (psychanalyse)

Publié le 13/04/2012

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psychanalyse

Le moi corporel est un terme employé par Freud pour désigner cette partie du mot qui provient des autoperceptions du SELF (par opposition aux perceptions des objets externes). « Le moi est avant tout un moi corporel, c'est-à-dire que le moi est en dernier ressort dérivé de sensations corporelles principalement de celles qui naissent de la surface du corps «— Freud (1923). L'image du corps est une expression psychologique pour la conception qu'on a de son propre corps. Le schéma corporel est un terme neurologique qui désigne la représentation organique du corps dans le cerveau.

psychanalyse

« gence ou de convergence, nous nous proposons d'en donner ici une esquisse.

dégagement de la notion de schéma corporel Les attitudes gnosiques qui fondent la connaissance du corps propre sont multiples : je sais que mon corps existe comme objet, que «j'ai>> un corps.

Je suis capable de le décrire dans sa généralité, corps humain comme donnée quasi conceptuelle, avec les caractéris­ tiques universelles de structure et de fonction qui y sont rattachées.

Il est corps dans sa singularité, forme originale entre tous les corps.

Ces processus ne poseraient pas d'autres problèmes que ceux de la perception en général, s'il n'existait, sous-jacente à ces formes de connaissance, une certitude de reconnaissance, à savoir que ce corps est indubitablement mon corps, que je suis ce corps.

À la perception du corps-objet doit se superposer, s'ajouter un mode de perception original qui me permet d'affirmer que cet objet est moi, parmi tous les objets.

C'est effectivement un mode de perception original que les premières recherches en ce sens ont tenté de distinguer, sous le nom de cénesthésie.

, écrivait Peisse en 1844.

Le terme était vague et mal défini : cénesthésie signifie >.

Il s'agissait essentiellement du complexe des sensations d'origine intéro- et proprioceptive, dont la caractéristique est de se limiter à la sphère corporelle.

Krishaber, en 1874, à propos de l'étude des troubles de la personnalité physique et mentale, invoque une déficience de la cénesthésie, et, à sa suite, Taine puis Théodule Ribot sont amenés à parler d'un .

L'accent était ainsi mis sur la spécificité d'une. »

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