3 résultats pour "étiolé"
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Définition:
ÉTIOLER, verbe transitif.
Par les champs et par les grèves, 1848, page 286 ). Ne laissant pas « inutilement » s'étioler, sur les sépultures fraîches, tous ces splendides bouquets (PHILIPPE AUGUSTE MATHIAS DE VILLIERS DE L'ISLE-ADAM, Contes cruels, 1883, page 231 ). L'aptitude pour ainsi dire à filtrer le suc d'un terroir, à l'assimiler, n'est point égale dans toutes les plantes. Là où celle-ci prospère, celle-là s'étiole (JOSEPH DE PESQUIDOUX, Le Livre de raison, 1925, page 34 ). — Par analogie, emploi pronominal passif....
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Définition:
ÉTIOLÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.
là enfermé entre quatre murs, dans le sol parisien sans humus; il a un entêtement de pauvre à vivre étiolé, sans suc (LÉON FRAPIÉ, La Maternelle, 1904, page 210 ). Lorsque l'on gagne de l'altitude, la végétation se raréfie : les arbres se rabougrissent (...), puis c'est la zone des arbustes étiolés et maigres (HENRY BORDEAUX, Les Derniers jours du fort de Vaux, 1916, page 50 ). — Par métaphore. [En parlant d'une chose abstraite] Qui est privé de vigueur par manque d'éléments stimulants, vivifian...
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Définition:
ÉTIOLEMENT, substantif masculin.
(CAMILLE SAINT-SAËNS, Portraits et souvenirs, 1909, page 259 ). Dépérissement, étiolement dans les coeurs de la vitalité française. Trop de pauvreté, trop de maigreur dans nos sentiments patriotiques (MAURICE BARRÈS, Mes cahiers, tome 11, 1917, page 86 ). À quoi se passe ma vie?... mesquines souffrances... plaisirs vulgaires... étiolement de l'âme... L'âme qui est tout (JACQUES CHARDONNE, L'Épithalame, 1921, page 338 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 10. 2