4 résultats pour "allai"
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Le Speronare
Luigi etait assis, la tete sur les deux genoux, et plonge dans une si profonde douleur, que je me reveillai, me
levai et allai a lui sans qu'il m'entendit.
Un eclat de rire affirmatif retentit derriere la porte. Cantarello s'etait arrete la, avait ecoute et avait tout entendu. Nous comprimes que nous n'avions plus d'espoir qu'en Dieu et en nous-memes. Nous commencames alors a faire une inspection plus detaillee de notre cachot. C'est une espece de cave de dix pas de large sur douze de long, sans autre issue que la porte. Nous sondames les murs: partout il nous parurent pleins. J'allai a la porte, je l'examinai; elle etait de chene et retenue par un...
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L'homme aux quarante écus
Ainsi, monsieur, les Suisses ne sont pas de droit divin dépouillés de la moitié de leurs biens; et celui qui
possède quatre vaches n'en donne pas deux à l'Etat?
LE GÉOMÈTRE C'est souvent le fruit de la science. AVENTURE AVEC UN CARME Quand j'eus bien remercié l'académicien de l'Académie des sciences de m'avoir mis au fait, je m'en allai tout pantois, louant la Providence, mais grommelant entre mes dents ces tristes paroles: Je me trouvai bientôt vis-à-vis d'une maison superbe. Je sentais déjà la faim; je n'avais pas seulement la cent vingtième partie de la somme lui appartient de droit à chaque individu; mais, dès qu'on m'eut appris que ce pal...
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La Main Gauche
de son souffle, je pris mon chapeau, afin de me sauver.
Pas de lune! Quelle nuit! j'avais peur, une peur affreuse dans ces étroits sentiers, entre deux lignes de tombes! Des tombes! des tombes! des tombes! Toujours des tombes! A droite, à gauche, devant moi, autour de moi, partout, des tombes! Je m'assis sur une d'elles, car je ne pouvais plus marcher tant mes genoux fléchissaient. J'entendais battre mon coeur! Et j'entendais autre chose aussi! Quoi? un bruit confus innommable! Était-ce dans ma tête affolée, dans la nuit impénétrable, ou sous la terr...
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LA MORTE
sombres.Et j'attendis, cramponné au tronc comme un naufragé sur une épave.Quand la nuit fut noire, très noire, je quittai mon refuge et me mis à marcher doucement, à pas lents, à pas sourds,sur cette terre pleine de morts.J'errai longtemps, longtemps, longtemps. Je ne la retrouvais pas. Les bras étendus, les yeux ouverts, heurtant destombes avec mes mains, avec mes pieds, avec mes genoux, avec ma poitrine, avec ma tête elle-même, j'allais sansla trouver. Je touchais, je palpais comme un aveugle...