14 résultats pour "litote"
- LITOTE
- litote.
- Encyclopédie (littérature): La litote
- Litote
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Paul Valéry donne à l'écrivain ce conseil : « Entre deux mots, il faut choisir le moindre» (Tel Quel, Littérature, 1929). Vous rapprocherez cette boutade de la définition qu'André Gide propose du classicisme : « Le classicisme - et par là j'entends : le classicisme français - tend tout entier vers la litote. C'est l'art d'exprimer le plus en disant le moins. » (Billets à Angèle, 1921, dans Incidences.) Vous vous demanderez quel aspect du classicisme et, d'une façon générale, quelles po
faire reconnaître : « Vos ordres sans détour pouvaient se faire entendre », etc. II La litote et le classicisme éternel Ce goût de la litote n'est pas une simple manie propre à la langue classique du XVIIe siècle, il répond à toute uneesthétique qui dépasse de beaucoup la génération de 1660. 1 Par rapport à l'objet à peindre : la litote est ce qui évite de dépasser, par l'expression, la nature. le « modèlenaturel » (Pascal. Pensées. Éd. Brunschvicg, 33: Lafuma, 932) qu'il faut imiter: le jargon...
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Paul Valéry donne à l'écrivain ce conseil : «Entre deux mots, il faut choisir le moindre» (Tel Quel, Littérature, 1929, Pléiade, t. II, p. 555). Vous rapprocherez cette boutade de la définition qu'André Gide propose du classicisme : «Le classicisme - et par là j'entends : le classicisme français - tend tout entier vers la litote. C'est l'art d'exprimer le plus en disant le moins.» (Billets à Angèle, 1921, dans Incidences.) Vous vous demanderez quel aspect du classicisme et, d'une façon
encore plus, sous chacun de ses silences couve une insolence qu'elle veut bien ne pas dispenser, une impertinencevolontairement restreinte, réduite, reconduite, tenue en main, tenue en guide, une insolence, une impertinenceroyale, fille de roi, quel roi, (secrètement fille d'Atride); ou le dernier, le pire de tout, une insolence de tendresse,une impertinence tendre.» (Victor-Marie, comte Hugo in Pléiade, Oeuvres en prose, t. II, p. 776.) A la lumière decette suggestion de Péguy, il serait...
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commentaire de la fin de ''le rouge et le noir'' de stendhal
leur lien fort : que Mme de Rênal « donne des soins au fils de Mathilde » témoigne moins de la protection de Julien sur ses amours parisiennes que du souci de préserver la vie de celle qu’il aime réellement , en jouant sur sa fibre maternelle, connue dès les débuts du roman. L’adresse directe à Mme de Rênal fait du « fils de Mathilde » un pur prétexte, la...
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Dictionnaire en ligne:
ÉPARGNER, verbe transitif.
MAURICE BLONDEL, L'Action, Essai d'une critique de la vie, 1893, page 217. — Par litote. Ne rien épargner pour. Employer tous les moyens nécessaires, ne négliger aucun moyen utile pour aboutir au résultat recherché. Il se décide à ne rien épargner pour contraindre la princesse à l'hymen qu'il désire (MADAME COTTIN, Mathilde, tome 2, 1805, page 287 ). 3. Emplois techniques. Laisser sans traitement une partie d'un objet. a) CÉRAMIQUE. Laisser en biscuit certaines parties d'une pièce de céramique...
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Dictionnaire en ligne:
ÉPARGNANT, -ANTE, participe présent et adjectif.
épargné (GABRIEL SÉNAC DE MEILHAN, L'Émigré, 1797, page 1572) : Ø 3. La soupe à l'oignon, Dieu merci! Ne m'a jamais porté dommage. Ainsi, la mère, encore un coup, Insistez, faites en beaucoup, Et n'épargnez pas le fromage. RAOUL PONCHON, La Muse au cabaret, La Soupe à l'oignon, 1920, page 156. 2. [Le complément désigne un bien non évaluable en argent] User avec modération d'une chose précieuse. Épargner son temps, sa peine, la fatigue : Ø 4. Aussi est-ce un dessein naturel à l'homme que d'obte...
- Les figures de styles
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Vocabulaire:
COMMODE1, adjectif.
2. [? la forme impersonnelle] Il est, c'est commode ?/pour quelqu'un de?: ? 3. Il [le Petit Prince] poss?dait deux volcans en activit?. Et c'?tait bien commode pour faire chauffer le petit d?jeuner du matin. ANTOINE DE SAINT-EXUP?RY, Le Petit Prince, 1943, page 436. ? [Souvent employ? ? la forme n?gative, avec valeur de litote] Il [le peintre Pellerin] murmurait?: ? ? Oh! pas commode, pas commode! ? ? ? Pourvu que ce soit ressemblant ?, objecta Rosanette (GUSTAVE FLAUBERT, L'?ducation...
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Victor Hugo, « Réponse à un acte d'accusation », Les Contemplations, Livre premier, VII
(1). Les Phèdres, les Jocastes, les Méropes : personnages de tragédies.(2). Versaille : l'absence de la lettre « s » est volontaire.(3). Patibulaires : inquiétants.(4). Vaugelas : auteur des Remarques sur la langue française, 1647, il y codifie la langueselon l'usage de l'élite.(5). Douairière : vieille femme, l'Académie française, garante des règles.(6). Tropes : figures de style.(7). Syllepse, hypallage, litote : figures de style.(8). Aristote : philosophe grec qui avait codifié les genres et...
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Dictionnaire en ligne:
DÉDAIGNER, verbe.
(MARCEL PROUST, Les Plaisirs et les jours, 1896, page 57 ). ? Emploi absolu (par ellipse d'un compl?ment facile ? suppl?er), rare. Est-ce que je ne suis pas (...) ha?, d?chir? (...) Je d?daigne (...) Le d?dain prot?ge et ?crase (VICTOR HUGO, Choses vues, 1885, page 72 ). 2. Litt?raire. a) [Le sujet d?signe une abstraction personnifi?e] Les petites passions se firent entendre, la vanit? fut seule ?cout?e, l'opulence d?daigna la m?diocrit? (JEAN-PAUL MARA, DIT MARAT, Pamphlets, Appel ? la N...
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Molière, Le Misanthrope, Acte 1, Scène I
je hais surtout) , « âme un peu bien située » (= « tout à fait située)* expressivité, insistance, hyperbole : anaphore du « non » (x.3), exclamations « morbleu ! » en rejet (début vers suivant),hyperboles adj. « vaste » en soi hyperbolique (la « vaste complaisance » v.26) ou encore l'insistance de la redondance de lanégation « n'est point du tout mon fait ».→ expressivité jusqu'à l'agressivité cf. énonciation le destinataire = eux (3e personne du pluriel qui n'implique pas Philinte) puis le« on...