12 résultats pour "plassans"
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La Conquete De Plassans
--Pardi!
recevoir Dieu chez elle, pour elle seule. Rose, qui recevait ses confidences, s'ingéniait pour lui procurer de l'argent. Cette année-là, elle fit disparaître les plus beaux fruits du jardin et les vendit; elle débarrassa également le grenier d'un tas de vieux meubles, si bien qu'elle finit par réunir une somme de trois cents francs, qu'elle remit triomphalement à Marthe. Celle-ci embrassa la vieille cuisinière. Ah! que tu es bonne! dit-elle en la tutoyant. Tu es sûre au moins qu'il n'a rien vu?...
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La Conquete De Plassans
--Je vous demande pardon, mais je ne suis pas dévot, monsieur l'abbé.
Mouret leva les yeux. Comme toutes les après-midi, dit-il tranquillement: ce sont les intimes de monsieur Péqueur des Saulaies, notre sous-préfet.... L'été, ils se réunissent également le soir, autour du bassin que vous ne pouvez voir, à gauche.... Ah! monsieur de Condamin est de retour. Ce beau vieillard, l'air conservé, fort de teint; c'est notre conservateur des eaux et forêts, un gaillard qu'on rencontre toujours à cheval, ganté, les culottes collantes. Et menteur avec ça! Il n'est pas du p...
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La Conquete De Plassans
--Ah!
C'est propre, n'est-ce pas?... Elle devrait au moins ne pas lui donner des rendez-vous ici, puisqu'ils ont toute la journée chez eux. Seul, M. de Condamin se mit à rire. Les autres personnes prirent un air froid. Madame Paloque, comprenant qu'elle venait de se faire du tort, essaya de tourner la chose en plaisanterie. Cependant, dans les coins, on causait de l'abbé Fenil. La grande curiosité était de savoir s'il allait venir. M. de Bourdeu, un des amis du grand vicaire, raconta doctement qu'il...
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La Conquete De Plassans
--J'ai loué, en effet.
Le plus clair, c'est que j'ai loué cent cinquante francs: ce sont cent cinquante francs de plus qui entreront chaque année dans la maison. Marthe avait baissé la tète, ne protestant plus que par un balancement vague des mains, fermant doucement les yeux, comme pour ne pas laisser tomber les larmes dont ses paupières étaient toutes gonflées. Elle jeta un regard furtif sur ses enfants, qui, pendant l'explication qu'elle venait d'avoir avec leur père, n'avaient pas paru entendre, habitués sans dou...
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La Conquete De Plassans
--Je vous en prie, monsieur, remettez-vous à table.
Le logement est meublé, n'est-ce pas? demanda-t-il. Du tout, il n'y a pas un meuble; nous ne l'avons jamais habité. Alors, le prêtre perdit son calme; une lueur passa dans ses yeux gris. Il s'écria avec une violence contenue: Comment! mais j'avais formellement recommandé dans ma lettre de louer un logement meublé. Je ne pouvais pas apporter des meubles dans ma malle, bien sûr. Hein! qu'est-ce que je disais? cria Mouret d'un ton plus haut. Ce Bourrette est incroyable.... Il est venu, monsieur...
- La Conquête de Plassans (résumé) de Zola
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La Conquete De Plassans
--Ma chère, dit un jour madame de Condamin à Marthe, il m'a grondée hier.
avait le premier usé de ce chemin, le fils Delangre, le juge de paix, indistinctement, y vinrent causer avec l'abbé Faujas. Parfois, pendant toute une après-midi, les petites portes des deux jardins, ainsi que la porte charretière de la sous-préfecture, restaient grandes ouvertes. L'abbé était là, au fond de ce cul-de-sac, appuyé au mur, souriant, donnant des poignées de main aux personnes des deux sociétés qui voulaient bien le venir saluer. Mais M. Péqueur des Saulaies affectait de ne pas voul...
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1874
Verne
1874
La conquête de Plassans.
1876 Son E xce lle nce E ugè ne R ougo n L ’A sso m moir (e n fe uille to n) • É m ile Z ola 1876 pre m ie r v o lu m e d e Orig in e s d e la F ra nce co nte m po ra in e (ju sq u’e n 1 891) • T ain e 1877 1877 De la c ré atio n a ctu e lle d es m ots n o uve aux d ans la la ngue f ra nça is e • A rs è ne D arm este te r 1877 Supplé m ent d u Dic tio nna ir e d e L it tré (v o ir 1 863) 1877 se co nd e s é rie d e La L ége nd e d es s iè cle s (é crit e à pa rtir d e 1...
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La conquête de Plassans, Zola Incipit p.23
B. Présentation des personnages Le roman s’ouvre sur une scène d’intérieur, circonscrivant l’action dans un lieu précis, avec une situation initiale précise : Marthe et Désirée sa fille, dans le jardin, occupée à faire de la couture. Tout le premier chapitre est consacré à la maison, les fils Octave et Serge rentrent de l’école Psta° de la famille des Mouret (il manque François, le père): dans ce court passage le lecteur a déjà quelques idées sur les personnages: Désirée: 1e a être décr...
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Définition du terme:
CONSTATER, verbe transitif.
a) [Le sujet d?signe une personne] Nous avons (...) pu employer avec s?ret? les r?sultats de ces op?rations, (...) pour constater la r?gularit? de l'horloge marine (Voyage de la P?rouse autour du monde (MILET DE MUREAU) tome 2, 1797, page 287) : ? 3.... il vous a invit?s, comme c'?tait son droit, ? constater le flagrant d?lit, ? le constater ? de visu ?, autrement dit?: de vos propres yeux, par vous-m?mes! GEORGES MOINAUX, DIT GEORGES COURTELINE, Le Gendarme est sans piti?, 1899, 1, page 15...
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La Curée
pantoufle merveilleuse, garnie au talon d'ailes de libellules; les Aeridès, si tendrement parfumées; les
Stanhopéa, aux fleurs pâles, tigrées, qui soufflent au loin, comme des gorges amères de convalescent, une
haleine âcre et forte.
mystérieux, comme s'il avait lu le désir enfin formulé qui galvanisait ce coeur mort, le désir longtemps fuyant, « l'autre chose » vainement cherchée par Renée dans le bercement de sa calèche, dans la cendre fine de la nuit tombante, et que venait brusquement de lui révéler sous la clarté crue, au milieu de ce jardin de feu, la vue de Louise et de Maxime, riant et jouant, les mains dans les mains. A ce moment, un bruit de voix sortit d'un berceau voisin, dans lequel Aristide Saccard avait...
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Définition:
FÂCHER, verbe transitif.
— Mettre en colère. Crainte de fâcher quelqu'un. Si je n'ose vous dire tout ce qui me passe par la tête, c'est de peur de vous fâcher encore (FRÉDÉRIC SOULIÉ. Les Mémoires du diable, tome 1, 1837, page 165) : Ø 3. Au café, on lui payait des tournées pour le garder, et il buvait intrépidement, riant et plaisantant, blaguant tout le monde, sans fâcher personne, pendant qu'on se tordait autour de lui. GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 1, Les 25 francs de la Supérieure, 1888, page 251....