8 résultats pour "torpeur"
- estivation estivation, état de torpeur ou de dormance des animaux, semblable à l'hivernation, provoqué par la chaleur et la sécheresse.
- hivernation hivernation, chez les animaux à sang froid, état de torpeur et d'engourdissement lié à la diminution de la température extérieure pendant la saison froide.
- hibernation 1 PRÉSENTATION hibernation, état de torpeur dans lequel de nombreux animaux à sang chaud passent l'hiver, surtout dans les régions tempérées et arctiques.
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Selon Jean Cocteau, la poésie "dévoile, dans toute la force du terme. Elle montre nues, sous une lumière qui secoue la torpeur, les choses surprenantes qui nous environnent et que nos sens enregistraient machinalement" Vous vous demanderez comment s'exerce dans "Alcools" cette fonction de dévoilement de la poésie.
j'avais à dire se sont changés en étoile". Que la lumière provienne du soleil, des étoiles, d'une chandelle, des becsde gaz ou de l'électricité, elle éclaire le monde qui nous entoure d'une manière toute particulière, qui permet ledévoilement dont parle Jean Cocteau. A cette lumière se joint la sensibilité exacerbée du poète afin de "dévoiler" le réel, de percevoir ces "chosessurprenantes". Dans "Cortège", les vers "Moi qui connais les autres / Je les connais par les cinq sens et que...
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Dictionnaire en ligne:
ENGOURDISSANT, -ANTE, participe présent et adjectif.
— Emploi pronominal à valeur subjective. Il se laissa aller dans un fauteuil où, peu après, il s'engourdit (ALPHONSE DE CHATEAUBRIANT, Monsieur des Lourdines, 1911, page 107 ). · Spécialement. [En parlant de certains animaux] Entrer en hibernation. Les chauve-souris qui, comme les ours, s'engourdissent pendant l'hiver (GEORGES CUVIER, Leçons d'anatomie comparée, tome 5, 1805, page 225 ). C.— Au figuré. 1. Ralentir l'activité physique ou intellectuelle de quelqu'un. Une paresse engourdissait peu...
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Cocteau écrit : « La poésie dévoile, dans toute la force du terme. Elle montre nues, sous une lumière qui secoue la torpeur, les choses surprenantes qui nous environnent, et que nos sens enregistraient machinalement. » Vous expliquerez et illustrerez par des exemples précis cette définition de la poésie.
« Le chant naturel de l'homme est triste » (Chateaubriand). Aussi la poésie, depuis le romantisme surtout, estchant triste, expression de la douleur. « Les plus désespérés sont les chants les plus beaux Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots. » (Musset.) Théorie romantique de la souffrance. La poésie est charnelle et sanglante. De plus en purifiant les « sanglots » onpeut en faire des chants qui atteignent le plus grand degré de pureté poétique possible. Le poète, qui est poètesurtou...
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« La poésie montre nues, sous une lumière qui secoue la torpeur, les choses surprenantes qui nous environnent et que nos sens enregistraient machinalement [...] Mettez un lieu commun en place, nettoyez-le, frottez-le, éclairez-le de telle sorte qu'il frappe avec sa jeunesse et avec la même fraîcheur, le même jet qu'il avait à sa source, vous ferez œuvre de poète. » Jean COCTEAU, Le secret professionnel. Éclairez par des exemples précis tirés de vos lectures ou par révocation d'expérien
exemple la variété de rythmes, les cadences imitatives, l'ampleur symphonique des Méditations poétiques et desHarmonies poétiques et religieuses. Se rappeler aussi le célèbre : « De la musique avant toute chose... De lamusique encore et toujours !... » de Verlaine (Art poétique, dans Jadis et Naguère). « Le chant naturel de l'homme est triste » (Chateaubriand). Aussi la poésie, depuis le Romantisme surtout, est-elle chant triste, expression de la douleur. « Les plus désespéréssont les...
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HAMEAUX - P. de La Tour du Pin, La Quête de joie
• Le contraste est net entre l'ombre, la nuit, et la lumière qui surgit. Les lampes (« cet appel de fête ») et le « clairreflet de fenêtres » ont la chaleur de l'inattendu. On pourrait se croire dans une atmosphère de conte de Noël.• Le merveilleux est enfin directement présent, avec l'allusion aux enfants qui s'envolent (vers 14), et quideviennent des « formes vagues ». Déjà leur rire, éclatant au milieu de la nuit, revêtait un caractère extraordinaire.L'auteur emploie même le mot « féér...