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Christianisme et culture occidentale Sans quelques notions de christianisme, il est difficile de comprendre l'histoire de l'Europe, et même une bonne part de l'histoire mondiale.

Publié le 05/04/2015

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Christianisme et culture occidentale Sans quelques notions de christianisme, il est difficile de comprendre l'histoire de l'Europe, et même une bonne part de l'histoire mondiale. Tout le monde sait qui est le pape ; mais connaît-on véritablement son rôle à la tête de l'Église ? Chacun parle de Noël et de Pâques, mais combien connaissent le sens de ces deux fêtes ? L'art de notre continent est un art chrétien depuis une vingtaine de siècles : il faut une culture chrétienne pour apprécier ses multiples chefs-d'oeuvre. La peinture, la sculpture, la musique, l'architecture et l'orfèvrerie occidentales sont indissociables de " l'histoire sainte " que présente la Bible, le livre de nos jours encore le plus acheté. Où situer dans l'Ancien Testament des oeuvres aussi connues que le Moïse de Michel-Ange à Rome ou encore son David à Florence ? Comment déchiffrer sans une culture biblique minimale la moindre scène des vitraux de la cathédrale de Chartres ou de la Sainte-Chapelle ? La Passion selon saint Matthieu de Jean-Sébastien Bach nous parlera-t-elle, si nous ne connaissons pas un peu les Évangiles ? À l'orée du troisième millénaire, les jeunes générations ressentent le besoin de retrouver des racines profondes, de respirer un air plus pur : après l'échec des totalitarismes qui voulaient détruire les religions, elles redécouvrent la nécessité vitale du spirituel. Cette aspiration explique le succès de la collection ouverte par les Éditions Assouline. Le premier volume, Symboles du judaïsme, présente avec clarté et beauté la religion juive : le texte du rabbin Marc-Alain Ouaknin est à la fois simple et précis ; son introduction sur le lien entre le rite et le mythe rejoint des analyses qu'il m'a été donné de faire. Il est heureux que soit d'abord paru ce volume sur le judaïsme, car le christianisme lui est profondément lié, non seulement dans les Écritures, mais aussi dans la liturgie. Les superbes photographies de Laziz Hamani ne donnent pas seulement à voir ; on a envie de les toucher, parce qu'elles donnent le sens du relief. Elles sont à la fois lumineuses et charnelles, donc parfaitement adaptées à leur but : non seulement " illustrer ", mais faire saisir les symboles. ...
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« d’où “ réunir ou rapprocher ” ; le sumbolon est à l’origine un “ jeton ” de reconnaissance, plus exactement deux jetons qui s’emboîtent pour signifier la parenté ou l’amitié des personnes qui les détiennent.

Le symbole a donc la fonction de réunir et d’unifier, tandis qu’au contraire le diable divise (diabolos, de dia-ballô : “ jeter à travers ”, “ séparer ou désunir ”). Le symbole est d’une constante nécessité pour notre nature humaine, qui joint l’âme et le corps : il nous permet de passer de l’une à l’autre, dans l’image ou le texte.

La publicité, les médias s’expriment aussi par le recours au symbole.

En tant qu’êtres humains, nous sommes esprit et chair, esprit “ incarné ”, et nous vivons sur ces deux plans.

Laissée à elle-même, la chair est triste ; devenue symbole avec l’esprit, elle est source de joie et de beauté.

Inversement, l’esprit seul reste intellectuel et froid.

Dans l’union de la chair et de l’esprit, le symbole réalise l’unité de notre être personnel, et permet la communication entre nous.

Il est gond ou plaque tournante : son rôle nous est essentiel. Signes et symboles renvoient à une réalité au-delà d’eux-mêmes, ils se différencient en cela que le signe est plus précis et le symbole plus riche. III.

Symbole et incarnation. Le christianisme est une religion de l’incarnation ; le Christ, à la fois Dieu et homme, est le médiateur de notre salut : il s’est fait homme pour nous permettre d’entrer dans la vie de Dieu.

Cette clef du symbolisme chrétien trouve son prolongement dans les sacrements, à la fois paroles et signes visibles, puisqu’ils font appel aux cinq sens. Au-delà des paroles qu’on écoute et des gestes qu’on voit, la liturgie nous fait aussi sentir l’encens ou le baume, goûter le pain et le vin devenus corps et sang du Christ (en cela l’Eucharistie est bien plus qu’un symbole, mais le mémorial du sacrifice du Christ toujours renouvelé) ; par les impositions des mains, les onctions, elle fait toucher, elle se penche sur les malades, elle est attentive aux pauvres de toute espèce et maintient le contact avec les mourants.

Dieu se révèle et se donne à nous dans nos relations les plus vitales, et sa religion reste profondément humaine. IV.

Symbole et unité des chrétiens. Le symbole unit et regroupe, même si les chrétiens ne vivent pas la parfaite unité qu’avant sa Passion le Christ demandait à son Père pour ses disciples.

Malgré de nombreuses occasions de dissentiments et de. »

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