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christianisme - religion.

Publié le 24/05/2013

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religion
christianisme - religion. 1 PRÉSENTATION christianisme, religion fondée sur la personne et l'enseignement de Jésus-Christ, apparue au Ier siècle de notre ère. Le christianisme, qui a profondément marqué la culture occidentale, est aujourd'hui la plus répandue des religions du monde. Elle est fortement présente sur tous les continents du globe, et compte plus de 1,9 milliard de fidèles dans le monde. 2 HISTOIRE Rubens, Jésus crucifié entre les deux larrons La Crucifixion de Rubens, dite du coup de lance, attire l'attention du spectateur sur un moment de violence qui fait l'objet d'une mise en scène très préparée.Pierre Paul Rubens, Jésus crucifié entre les deux larrons, 1620. Huile sur toile, 429 × 311 cm. Musée royal des Beaux-Arts, Anvers. The New York Public Library Pratiquement toutes les informations sur Jésus et sur le christianisme primitif proviennent de ceux qui se sont donnés pour ses disciples. Ces derniers consignent leur témoignage par écrit pour convaincre les générations futures et non pour restituer une quelconque vérité historique. Par conséquent, ces informations soulèvent plus de questions qu'elles n'apportent de réponses. Personne n'a jamais réussi à harmoniser toutes ces données en un corpus cohérent qui rende compte du déroulement chronologique des événements de façon satisfaisante. La nature même de ces sources d'information a donc rendu très difficile voire impossible, sauf d'une manière très hypothétique, la distinction entre les enseignements originels de Jésus et ceux qui ont été développés à son sujet par les premiers chrétiens. Développement du christianisme Au i er siècle de notre ère, le christianisme -- parti de Jérusalem -- a rayonné en Palestine, en Syrie, en Asie Mineure, en Grèce, à Alexandrie et à Rome ; il s'est répandu dans certaines villes nord-africaines au siècle suivant. Par la suite, des personnalités, comme Colomba en Écosse ou Boniface en Germanie, ont activement participé à l'évangélisation des peuples qu'ils ont rencontrés. © Microsoft Corporation. Tous droits réservés. Ce que l'on sait, c'est que le personnage de Jésus de Nazareth et son message interpellent très tôt ceux qui voient en lui un nouveau prophète. Les souvenirs que ses disciples gardent de ses paroles et de ses faits et gestes sont transmis à la postérité par les auteurs des Évangiles. Ils évoquent la vie de Jésus sur Terre à la lumière de certaines expériences, que les premiers chrétiens assimilent au miracle de sa résurrection d'entre les morts, le dimanche de Pâques. Ils se tournent vers les Écritures (la Bible hébraïque, appelée par la suite « Ancien Testament « par les chrétiens) pour mieux comprendre comment s'accomplit ce qui a été annoncé et rendre témoignage de ce qu'ils ont vécu auprès de Jésus. Croyant que le Christ souhaite les voir se regrouper en une nouvelle communauté appelée à sauver le peuple d'Israël, ces juifs chrétiens (on parle à leur sujet de « judéo-christianisme «) fondent la première Église à Jérusalem. C'est là qu'ils affirment avoir reçu le don de l'Esprit saint promis par Jésus et s'être senti investis de pouvoirs tout à fait neufs (Voir aussi Pentecôte). 2.1 Les débuts de l'Église Épître de saint Paul aux Romains L'Épître aux Romains appartient au Nouveau Testament et constitue l'épître la plus longue de saint Paul, écrite en 58 apr. J.-C. Le péché, le salut et la grâce divine en sont les principaux thèmes.Illustrant la seconde Épître de saint Paul aux Romains, cette scène de prédication de saint Paul est extraite d'une Bible latine sur parchemin en deux volumes comportant au total 84 enluminures. La décoration de cette Bible -- dite Bible de Georges d'Egmond, du nom de l'abbé de Saint-Amand, devenu évêque d'Utrecht en 1534 -- est représentative de l'art flamand du xvi e siècle, déjà teinté de la manière italienne.Enluminure extraite du volume II de la Bible de Georges d'Egmond, xvi e siècle. Parchemin, manuscrit 7, folio 317. Bibliothèque municipale, Valenciennes (France). Archivo Iconografico, S.A./Corbis Jérusalem reste le centre du mouvement chrétien jusqu'à la destruction de la ville par l'armée romaine, en 70 apr. J.-C. Le christianisme rayonne à partir de ce centre, d'abord dans le pays, gagnant les autres villes de Palestine, puis au-delà. Les apôtres portent leur message essentiellement aux adeptes du judaïsme, auxquels ils présentent le christianisme comme « nouveau «, non pas dans le sens d'une religion nouvelle venue d'ailleurs, mais comme un mouvement qui perpétue et accomplit la promesse de Dieu faite à Abraham, Isaac et Jacob. Dès le début, le christianisme entretient avec le judaïsme une relation duelle de continuité et d'accomplissement, d'antithèse et d'affirmation. Lorsque Jésus est interrogé à propos de la Loi juive, il répond en effet : « Je ne suis pas venu pour abolir, mais pour accomplir «. La conversion forcée des juifs au Moyen Âge et la longue histoire de l'antisémitisme (malgré une condamnation par les chefs de différentes Églises) prouvent que l'antithèse prend vite le dessus sur l'affirmation. En revanche, il n'y a jamais de véritable rupture de continuité entre judaïsme et christianisme. La présence d'un nombre important d'éléments liés au judaïsme dans la Bible rappelle aux chrétiens que celui qu'ils vénèrent comme leur Seigneur est juif lui-même en tant qu'homme, et que le Nouveau Testament n'est pas indépendant de l'Ancien Testament auquel il est annexé. Le christianisme commence à s'éloigner de ses racines juives vers la fin du IIe siècle. En effet, un changement notable se produit alors : les chrétiens d'origine non juive, appelés les Gentils, dépassent en nombre les juifs convertis au christianisme. Ce phénomène vient principalement de l'action de saint Paul. Né juif et profondément engagé dans le judaïsme, il se convertit au christianisme et se perçoit comme « l'instrument « désigné par Dieu pour porter la parole du Christ aux Gentils, c'est-à-dire aux païens. C'est lui qui formule, dans ses Épîtres adressées aux premières Églises chrétiennes, les idées et les termes qui constituent par la suite l'essentiel de la doctrine chrétienne. Saint Paul est considéré, à juste titre, comme le « premier théologien chrétien «. Bon nombre de théologiens après lui se fondent sur ses Épîtres, consignées depuis lors dans le Nouveau Testament, pour élaborer leurs idées et concepts. Les Épîtres de saint Paul et d'autres sources datant des deux premiers siècles nous révèlent certaines informations relatives à l'organisation des premières Églises. Les Épîtres à Timothée et à Tite, attribuées à tort par les exégètes à Paul, attestent des débuts d'une organisation fondée sur une transmission de pouvoirs, par ordination, des premiers apôtres, y compris Paul lui-même, à des « évêques «. Les termes d'évêque, de prêtre et de diacre apparaissent dans les documents de l'époque comme interchangeables et laissent à penser qu'il n'y a pas, au départ, de distinction entre ces différents ordres. Ce n'est qu'à partir du IIIe siècle que s'affirme l'autorité des évêques, considérés comme les dignes successeurs des apôtres, à condition de vivre et d'enseigner selon l'éthique de ceux-ci, et en conformité avec leurs enseignements contenus dans le Nouveau Testament et dans la « profession de foi « transmise par les Églises apostoliques. 2.2 Conciles et Credo Saint Augustin THE BETTMANN ARCHIVE La clarification de cette profession de foi devient nécessaire lorsque le message chrétien suscite des interprétations jugées trop éloignées des préceptes initiaux du christianisme. Les déformations ou hérésies les plus importantes sont celles qui touchent à la personne du Christ. Certains théologiens cherchent à protéger la sainteté de Jésus et affirment que sa nature humaine est différente de celle des autres hommes. D'autres encore, sous prétexte de préserver la foi monothéiste, proclament que sa nature n'est pas aussi divine que celle de Dieu le Père. En réponse à ces deux tendances, les premiers credo définissent la divinité du Christ à la fois par rapport à la divinité du Père et à l'humanité de Jésus. La formulation définitive de ces relations est consacrée par une série de conciles aux IVe et Ve siècles, notamment le concile de Nicée (en 325) et le concile de Chalcédoine (en 451), qui statuent sur les doctrines de la Trinité et les deux natures du Christ, et dont les décisions sont encore reconnues par la plupart des chrétiens de nos jours. Pour élaborer ces doctrines, le christianisme doit s'efforcer d'affiner sa pensée et son langage, créant par cette dynamique une théologie philosophique en grec et en latin. Elle devient d'ailleurs le système intellectuel dominant en Europe pendant plus de mille ans. Le principal artisan de la théologie occidentale est saint Augustin, évêque d'Hippone, dont l'oeuvre abondante (on peut notamment citer les Confessions et la Cité de Dieu) contribue à façonner ce système. 2.3 Les persécutions Toutefois, le christianisme doit d'abord déterminer clairement sa relation à l'ordre politique établi. Qualifiée de secte juive, l'Église chrétienne primitive partage le statut réservé au judaïsme au sein de l'Empire romain. Toutefois, avant même la mort de l'empereur Néron en 68, elle est déjà considérée comme l'ennemi. Les charges retenues contre ses membres ne sont pas toujours les mêmes, et se traduisent souvent par des oppositions et des persécutions localisées. La loyauté des chrétiens au « seigneur Dieu Jésus-Christ « est toutefois, à leurs propres yeux, incompatible avec le culte de l'empereur romain considéré comme un « dieu «. Les empereurs les plus attachés aux réformes et à l'unité de l'Empire, tels que Trajan et Marc Aurèle, sont aussi les plus farouches persécuteurs des chrétiens qui constituent, à leurs yeux, une sérieuse menace pour la r&eacu...
religion

« Le christianisme commence à s’éloigner de ses racines juives vers la fin du IIe siècle.

En effet, un changement notable se produit alors : les chrétiens d’origine non juive, appelés les Gentils, dépassent en nombre les juifs convertis au christianisme.

Ce phénomène vient principalement de l’action de saint Paul.

Né juif et profondément engagédans le judaïsme, il se convertit au christianisme et se perçoit comme « l’instrument » désigné par Dieu pour porter la parole du Christ aux Gentils, c’est-à-dire aux païens.C’est lui qui formule, dans ses Épîtres adressées aux premières Églises chrétiennes, les idées et les termes qui constituent par la suite l’essentiel de la doctrine chrétienne.Saint Paul est considéré, à juste titre, comme le « premier théologien chrétien ».

Bon nombre de théologiens après lui se fondent sur ses Épîtres, consignées depuis lorsdans le Nouveau Testament, pour élaborer leurs idées et concepts. Les Épîtres de saint Paul et d’autres sources datant des deux premiers siècles nous révèlent certaines informations relatives à l’organisation des premières Églises.

LesÉpîtres à Timothée et à Tite, attribuées à tort par les exégètes à Paul, attestent des débuts d’une organisation fondée sur une transmission de pouvoirs, par ordination, despremiers apôtres, y compris Paul lui-même, à des « évêques ».

Les termes d’ évêque, de prêtre et de diacre apparaissent dans les documents de l’époque comme interchangeables et laissent à penser qu’il n’y a pas, au départ, de distinction entre ces différents ordres.

Ce n’est qu’à partir du IIIe siècle que s’affirme l’autorité des évêques, considérés comme les dignes successeurs des apôtres, à condition de vivre et d’enseigner selon l’éthique de ceux-ci, et en conformité avec leurs enseignementscontenus dans le Nouveau Testament et dans la « profession de foi » transmise par les Églises apostoliques. 2.2 Conciles et Credo Saint AugustinTHE BETTMANN ARCHIVE La clarification de cette profession de foi devient nécessaire lorsque le message chrétien suscite des interprétations jugées trop éloignées des préceptes initiaux duchristianisme.

Les déformations ou hérésies les plus importantes sont celles qui touchent à la personne du Christ.

Certains théologiens cherchent à protéger la sainteté deJésus et affirment que sa nature humaine est différente de celle des autres hommes.

D’autres encore, sous prétexte de préserver la foi monothéiste, proclament que sanature n’est pas aussi divine que celle de Dieu le Père. En réponse à ces deux tendances, les premiers credo définissent la divinité du Christ à la fois par rapport à la divinité du Père et à l’humanité de Jésus.

La formulation définitive de ces relations est consacrée par une série de conciles aux IVe et Ve siècles, notamment le concile de Nicée (en 325) et le concile de Chalcédoine (en 451), qui statuent sur les doctrines de la Trinité et les deux natures du Christ, et dont les décisions sont encore reconnues par la plupart des chrétiens de nos jours.

Pour élaborer cesdoctrines, le christianisme doit s’efforcer d’affiner sa pensée et son langage, créant par cette dynamique une théologie philosophique en grec et en latin.

Elle devientd’ailleurs le système intellectuel dominant en Europe pendant plus de mille ans.

Le principal artisan de la théologie occidentale est saint Augustin, évêque d’Hippone, dontl’œuvre abondante (on peut notamment citer les Confessions et la Cité de Dieu) contribue à façonner ce système. 2.3 Les persécutions Toutefois, le christianisme doit d’abord déterminer clairement sa relation à l’ordre politique établi.

Qualifiée de secte juive, l’Église chrétienne primitive partage le statutréservé au judaïsme au sein de l’Empire romain.

Toutefois, avant même la mort de l’empereur Néron en 68, elle est déjà considérée comme l’ennemi.

Les charges retenuescontre ses membres ne sont pas toujours les mêmes, et se traduisent souvent par des oppositions et des persécutions localisées.

La loyauté des chrétiens au « seigneurDieu Jésus-Christ » est toutefois, à leurs propres yeux, incompatible avec le culte de l’empereur romain considéré comme un « dieu ».

Les empereurs les plus attachés auxréformes et à l’unité de l’Empire, tels que Trajan et Marc Aurèle, sont aussi les plus farouches persécuteurs des chrétiens qui constituent, à leurs yeux, une sérieuse menacepour la réalisation de leurs projets.

L’histoire des religions, en particulier celle de l’islam, abonde en exemples qui montrent comment l’opposition finit par servir la causequ’elle veut anéantir.

Selon Tertullien, un des Pères de l’Église, le « sang des martyrs » devient la « semence de l’Église ».

Au début du IVe siècle, le christianisme s’est tellement développé et consolidé qu’il devient urgent soit de l’éliminer, soit de l’accepter.

L’empereur Dioclétien tente vainement de le détruire ; l’empereur Constantin lereconnaît et fonde ainsi un empire chrétien. 2.4 Reconnaissance officielle La conversion de Constantin procure à l’Église une place de choix dans la société, où il devient désormais plus honorable d’être chrétien que de ne pas l’être.

Toutefois, lespréceptes éthiques chrétiens s’en ressentent et l’on croit nécessaire, pour préserver l’intégrité des impératifs moraux du Christ, de se retirer du monde pour suivrepleinement la discipline chrétienne, et mener une vie de moine chrétien.

Après sa naissance dans le désert égyptien, où se retire l’ermite saint Antoine, le monachismechrétien apparaît comme substitut du martyre et attente de l’imminente fin des temps.

Il s’étend à de nombreuses régions de l’Empire chrétien pendant les IVe et Ve siècles. Des moines chrétiens s’adonnent à la prière, à l’ascétisme et au service, non seulement dans les régions grecques et latines de l’Empire mais bien au-delà de ses frontièresorientales, au cœur même de l’Asie.

Ils constituent, à l’époque byzantine puis à l’époque médiévale, la force dynamique la plus puissante et la seule apte à christianiser lesnon-croyants, à insuffler un renouveau dans le culte, dans la prédication et, malgré leur anti-intellectualisme farouche, dans la théologie et l’érudition.

La plupart deschrétiens d’aujourd’hui doivent leur religion à l’activité des moines.

Voir aussi ordres religieux. 2.5 Christianisme oriental Patriarcats orientaux du christianismeInstitués entre le iv e et le vi e siècle, les quatre patriarcats orientaux de l'Église chrétienne ancienne sont — avec Rome enOccident — Constantinople, Alexandrie, Antioche et Jérusalem.© Microsoft Corporation.

Tous droits réservés. Un des actes les plus importants de l’empereur Constantin est sa décision, en 330, de transporter de Rome à Byzance le siège de l’Empire, la « Nouvelle Rome », àl’extrémité orientale de la Méditerranée.

La nouvelle capitale, Constantinople (aujourd’hui Istanbul), est aussi le foyer intellectuel et religieux du christianisme oriental.

Alors. »

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