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Les cycles temporels Au gré des rythmes humains du jour, de la semaine et de l'année, se succèdent les fêtes et les saints qui nous rapprochent de Dieu.

Publié le 05/04/2015

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Les cycles temporels Au gré des rythmes humains du jour, de la semaine et de l'année, se succèdent les fêtes et les saints qui nous rapprochent de Dieu. Même si les Anciens n'avaient pas une exacte notion du mouvement des astres et croyaient que la terre était le centre de l'univers, ils connaissaient parfaitement le cours des saisons, pratiquaient la division de l'année en douze mois et distinguaient la proximité de certaines planètes, assimilées aux dieux de la mythologie. Lorsque la Rome impériale abandonna l'ancienne datation selon les Calendes, Nones et Ides pour un système hebdomadaire hérité des Égyptiens, ces dieux servirent à nommer les jours de la semaine : dimanche était le jour du Soleil (solis dies, d'où l'allemand Sonntag et l'anglais Sunday), lundi le jour de la Lune, mardi le jour de Mars, mercredi le jour de Mercure, jeudi le jour de Jupiter, vendredi le jour de Vénus, samedi le jour de Saturne (dies Saturni, d'où l'anglais Saturday). Le décompte des heures s'effectuait sur la base de la journée solaire, divis...
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« D’une délicate imbrication de ces cultes et symboles successifs, et des divers systèmes de mesure du temps, sont finalement issus les trois cycles de la liturgie catholique : cycle quotidien, cycle hebdomadaire et cycle annuel.

Le cycle quotidien de la liturgie des “ Heures ” se compose de prières, de psaumes et de lectures qui sanctifient les principaux moments de la journée : les Laudes le matin, l’office du milieu du jour, les Vêpres en fin d’après-midi et les Complies avant le coucher.

Les “ livres d’heures ”, dont il existait au Moyen Âge de superbes exemples, sont des recueils de prières qui permettent aux laïcs de pratiquer ces célébrations.

Il existe en outre pour les moines et moniales des Vigiles nocturnes (ou encore Matines), et des “ petites heures ” inspirées de la tradition juive, c’est-à-dire des prières que règlent encore les divisions du jour en usage dans l’Antiquité : Tierce (vers 10 heures), Sexte (vers 13 heures) et None (vers 15 heures). Le cycle hebdomadaire commence le dimanche, premier jour de la semaine, qui en constitue à la fois la source et le sommet, d’où l’importance de la messe dominicale pour les chrétiens.

Du lundi au samedi se déroule la liturgie propre à chaque journée, de la deuxième à la septième “ férie ” (du latin feria, “ fête ”, car tous les jours sont sacrés : cette dénomination liturgique remonte au Bas Empire, où l’on s’efforça –en vain– de proscrire les noms des jours païens).

Le vendredi, où mourut Notre Seigneur, est une journée de pénitence et d’abstinence qui passe de ce fait, dans les superstitions populaires, pour un jour néfaste. Le cycle annuel est plus complexe, puisqu’il comprend à la fois les célébrations des divers temps liturgiques (le “ temporal ”) et les fêtes des saints (le “ sanctoral ”), que la dévotion populaire a parfois eu tendance à multiplier.

Mais c’est au temporal, qui célèbre les mystères de l’Incarnation et de la Rédemption, que revient la première place : la réforme liturgique de Vatican II a veillé à rétablir cette nécessaire primauté. On distingue dans le temporal deux cycles importants, celui de Noël et celui de Pâques, dont la célébration nous fait parcourir les mystères de notre salut dans le Christ.

Tous les commencent par un temps de préparation, respectivement l’Avent et le Carême, trouvent leur centre dans la fête de la Nativité et dans le Triduum pascal, se poursuivent par le “ temps de Noël ” et le “ temps pascal ”, puis s’achèvent enfin par la fête du Baptême du Seigneur et la Pentecôte.

Le reste de l’année court le “ temps ordinaire ”, qui comporte 34 semaines.. »

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