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Mendès, la ville du bélier sacré

Publié le 11/10/2013

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C'est que Mendès ne voit son prestige politique croître considérablement qu'à partir de la Troisième Période intermé­diaire. L'anarchie qui régnait dans le Delta sous la domina­tion libyenne (XXIIe et XXIIIe dynasties, entre 945 et 720 avant J.-C.) favorisa l'émer­gence dans la cité de princes dont l'influence s'accrut au point que Mendès, déjà capi­tale du seizième nome de Bas­se-Égypte, devint aussi celle du quinzième. Elle fut même le siège temporaire d'un énig­matique gouvernement des « six grands chefs des Mâ «, et ce jusqu'à la conquête de l'É­gypte par la nouvelle dynastie éthiopienne.

« Banebdjedet survit encore dans celui du village moder­ ne voisin, Tmaï el-Amdid.

L'occupation du site remonte­ rait à l'époque archaïque.

Mendès est mentionnée dans les textes égyptiens dès la 1v· dynastie, vers 2500 avant J.-C., mais les plus anciens monu­ ments connus à ce jour sont des mastabas de la fin de l'Ancien Empire.

A cette épo­ que, la ville connaît vraisem­ blablement une certaine pros­ périté qu'elle conservera pen­ dant la Première Période in­ termédiaire.

En revanche, on ne comprend pas très bien son rôle politi­ que sous le Moyen Empire puis sous le Nouvel Empire, bien qu'on imagine qu'elle garda une situation prédomi­ nante dans la région .

Un temple de la Basse Époque E n dehors des mastabas de l'Ancien Empire, le site ne présente que peu de vestiges archéologiques, essentielle­ ment constitués d'éléments isolés provenant notamment d'un ancien temple et datés des règnes de Ramsès Il, Mé­ renptah et Ramsès Ill.

On a aussi découvert sur place une statue au nom de Paser, un fameux vizir de Ramsès Il.

Rien ne permet toutefois d'affirmer qu'un grand tem­ ple en pierre ait réellement existé à Mendès dès cette époque .

Les plus anciennes fondations connues remon­ tent en effet au règne d'Ama­ sis (570-526 avant J.-C.), cé­ lèbre souverain de la XXVI• dynastie saïte.

C'est que Mendès ne voit son prestige politique croître con- sidérablement qu'à partir de la Troisième Période intermé­ diaire.

L'anarchie qui régnait dans le Delta sous la domina­ tion libyenne (XXII" et XXIII" dynasti es, entre 945 et 720 avant J.- C.) favorisa l'émer­ gence dans la cité de princes dont l'influence s'accrut au point que Mendès, déjà capi­ tale du seizième nome de Bas­ se-Égypte, devint aussi celle du quinzième.

Elle fut même le siège temporaire d'un énig­ matique gouvernement des « six grands chefs des Mâ », et ce jusqu'à la conquête de l'ɭ gypte par la nouvelle dynastie éthiopienne .

Parmi les vestiges de Mendès remontant à cette époque, on citera un imposant naos mo­ nolithique en granit de 8 m de hauteur au nom d'Amasis, ainsi que la tombe de Smen­ dès, dignitaire dont les nom­ breux ouchebtis sont dissémi­ nés dans les collections égy­ tologiques à travers le mon­ de.

Aujourd'hui, rares sont les vestiges que l'on peut ad­ mirer sur le site lui-même.

L'obscure dynastie mendésienne L 'intense activité architec­ turale inaugurée par Ama­ sis se poursuivit certainement sous les dynasties suivantes, en particulier sous la xx1x ·, dont les souverains, originai­ res de Mendès, avaient dû en toute logique en faire la capi­ tale officielle de l'Égypte .. »

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