Après l'« Agésilas » Hélas ! Mais après l'« Attila » Holà ! Nicolas Boileau
Publié le 22/02/2012
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La fin de la carrière de Corneille est un peu triste. Fouquet le soutient, les « cornéliens » font tout ce qu'ils peuvent au service de sa cause. Mais l'astre de Racine monte alors que le sien descend. Le public boude sa pièce Agésilas en 1666 et fait de même avec Attila, l'année suivante. Impitoyable, Boileau résume la situation par cette épigramme.
Pourtant le vieux lion ne s'avoue pas vaincu. Racine a écrit une Bérénice (1670) ; il fait jouer en même temps sa Tite et Bérénice qui lui permet de renouer avec le succès. Mais les pièces qui suivent ennuient, et il lui faut, définitivement cette fois, laisser la place.
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