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Article de presse: Le sol est très ferme

Publié le 17/01/2022

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21 juillet 1969 - 2 h 54 : Houston donne son accord aux astronautes pour qu'ils se préparent à pressuriser la cabine et à sortir hors du LM, trois heure et quart plus tôt que prévu. 3 h 39 : Armstrong ouvre le sas de sortie. 3 h 51 : il se trouve dehors, sur le porche du LM. 3 h 56 : il pose le pied sur la Lune, disant : " C'est un petit pas pour l'homme, mais un grand bond pour l'humanité. " Telles sont ses premières paroles. Puis : " Je tâte le sol du bout du pied. Le sol est très ferme. Je ne peux pas voir l'empreinte de mon pied sur le sol qui ressemble à de la poussière de charbon. Il semble n'y avoir aucune difficulté à se déplacer. Je n'ai aucune difficulté à marcher. Nous sommes sur une zone très plate. C'est beau, beau, beau. Une magnifique désolation ". Puis Aldrin rejoint rapidement Armstrong, et les prélèvements commencent. L'empreinte des pas " J'ai une grosse pierre ", dit l'un des hommes, occupés à prélever de nouveaux échantillons. " La visibilité n'est pas tellement bonne ", dit ensuite Aldrin. " Décidément, ces pierres sont assez glissantes. Elles sont couvertes d'une légère couche poudreuse. " " Je viens de découvrir une pierre de couleur pourpre. " " Je viens de trouver une pierre qui ressemble à du mica de couleur brune ", dit Armstrong. " Il y a quelques petits trous et dépressions dans lesquels on se cogne ", dit plus tard Aldrin en se déplaçant. Ses pieds paraissent à peine toucher le sol. " Par endroits, à côté du LM, certaines de nos empreintes s'enfoncent jusqu'à près d'un demi-pouce (1,25 centimètre) dans la poussière lunaire ", précise Armstrong. Une poussière couleur chocolat Aldrin s'éloigne pour permettre au centre de Houston d'évaluer le champ de la caméra. Houston : " Soyez très prudents en sautillant comme vous le faites, afin de vous assurer que vous ne trébucherez pas, et faites attention à l'endroit où vous mettrez les pieds ". Armstrong : " Je peux m'arrêter très facilement. " " C'est très facile de se déplacer, mais ça devient un peu fatigant à la longue, peut-être à cause de la combinaison et du manque de gravité ", dit l'un des astronautes. Une heure après le débarquement, Aldrin ajoute : " Nos bottes sont couvertes d'une poussière couleur chocolat. Elles sont couvertes de petites particules. On ne voit plus leur couleur originale ". Le Monde du 21 juillet 1969

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