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Brejnev, Leonid

Publié le 06/04/2013

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1   PRÉSENTATION Brejnev, Leonid (1906-1982), homme politique et maréchal soviétique, successeur de Nikita Khrouchtchev au poste de premier secrétaire du comité central du Parti communiste soviétique (1964-1982).
2   L’ASCENSION Né à Dnieprodzerjinsk, en Ukraine, Leonid Ilitch Brejnev entre aux Jeunesses communistes en 1923 et, après une formation d'ingénieur, rejoint le Parti communiste de l’Union soviétique (PCUS) en 1931. Commissaire politique dans l'Armée rouge, il termine la Seconde Guerre mondiale avec le grade de général pour les services rendus, avant de devenir secrétaire du comité central du Parti communiste en Moldavie (1950-1952), puis au Kazakhstan (1954-1956, après une période de semi-disgrâce qui suit la mort de Staline).
Homme d'appareil, il refait surface en 1956, date où il est élu au Politburo, et s'oppose rapidement au nouvel homme fort du régime, Nikita Khrouchtchev : Brejnev est en effet hostile aux réformes qui touchent le parti. Après avoir remplacé Vorochilov à la tête du Praesidium du Conseil suprême de l’URSS en 1960, il contribue, en octobre 1964, à la chute de Khrouchtchev et lui succède au poste de premier secrétaire du Parti (14 octobre).
3   LE POUVOIR BREJNEVIEN FONDÉ SUR UNE LIGNE DURE 3.1   Politique extérieure : la guerre froide Brejnev adosse son pouvoir sur le Parti et sur la nomenklatura. Si, jusqu'en 1977, il est contraint de gouverner en tenant compte d'autres dirigeants, tel le chef de l'État Nikolaï Podgorny, il joue néanmoins un rôle éminent dans l'orientation politique du pays. En politique étrangère, il fait alterner les phases de gel et de dégel de la guerre froide. Il définit la doctrine de la « souveraineté limitée « (dite « doctrine Brejnev «) qui s'applique aux pays du bloc de l'Est et trouve sa traduction lors du coup d'arrêt porté au Printemps de Prague en 1968. Pour déstabiliser le camp occidental, il soutient les guérillas marxistes du tiers-monde et les mouvements de décolonisation. Pour étendre l'influence soviétique, il décide en 1979 l'invasion de l'Afghanistan par l'Armée rouge (voir Afghanistan, guerre d’).
Mais c'est le même homme qui signe des accords avec le chancelier ouest-allemand, Willy Brandt, et qui entame une détente avec les États-Unis où il se rend en 1973 : il permet la signature des accords d'Helsinki en 1975 et celle des accords de limitation des armements Salt 1 (26 mai 1972) et Salt 2 (18 juin 1979).
3.2   Politique intérieure : la « stagnation « La politique intérieure de Brejnev n'est pas nuancée : il réprime toute opposition, pourchasse les dissidents comme Andreï Sakharov ou Alexandre Soljenitsyne, marginalise peu à peu les concurrents potentiels à la tête du pouvoir. En 1977, il reste seul maître du pouvoir après la mise à l'écart de Podgorny, qu'il remplace à la tête de l'État en devenant président du Praesidium du Soviet suprême. Il renforce alors le culte de la personnalité et pratique le népotisme, donnant le sentiment que l’URSS replonge dans ses vieilles habitudes staliniennes. Les scandales de corruption entachent la fin de son régime.
Leonid Brejnev, depuis longtemps fragilisé par la maladie, meurt à Moscou le 10 novembre 1982, laissant un pays figé par l'immobilisme et miné par une économie de pénurie à son successeur, Iouri Andropov.
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