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Commentaire critique des Fêtes Galantes de Verlaine

Publié le 30/03/2011

Extrait du document

verlaine

Mandoline

Revoici les ramures des personnages analogues à ceux du poème 7 Les ingénus dont l’irréalité se pare d’un état civil romanesque

Vers 5 le symbolisme du nom tircis fait référence au poème célèbre du Tasse l’éternel Clitandre à la fois héros d’une tragi comédie de Corneille et qui apparaît dans trois comédies de Molière

Damis est ici par association d’idées et non onomastiques

Vers 13 15 bleu rose gris donnent une harmonie impressionniste sur 3 notes que l’on retrouve également dans romances sans paroles

Vers 13 l’idée extase reviendra avec le sens de prière ardente dans l’avant dernier poème En sourdine

Puis comme infiniment plus cruel dans son ressassement dans colloque sentimental

Peut-être que la fête va se terminer en tout cas c’est ce que suggère la fin du poème.

A Clymene

Ce poème de correspondance et de synesthésies semble avoir été écrit sous l’influence des fleurs du mal intitulé Tout entière Baudelaire déclare en parlant de sa bien aimée Madame Sabatier

Et l’harmonie est trop exquise

Qui gouverne tout son beau corps

Pour que l’impuissante analyse

En note les nombreux accords

Et la dernière strophe de tout entière

O métamorphose mystique

De tous mes sens fondus en un !

Son haleine fait la musique,

Omme sa voix fait le parfum !

Pourrait servir d’épigraphe au vers verlainien qui développe ce thème de manière plus subtile

La traduction d’un ravissement complexe

Vers 2 préfigure le titre du 4ième recueil de Verlaine

Vers 3 même mouvement que dans le poème à une femme poèmes saturniens

Vers 11 candeur répond à pâleur vers 10 ambivalent et établit une correspondance entre le monde des sentiments et des sensations

Vers 17 almes est aussi présent dans les poèmes saturniens

Une connexité grandiose ment alme……..

Vers 20 M Zayed suggère un rapprochement entre ainsi soit-il rimant avec subtil et une chanson de Béranger infiniment célèbre à l’époque et jugé presque égal de chateaubriand s’intitulant ainsi soit-il 1812 dont chaque strophe se termine de la sorte

LETTRE

Une subtile connexité entre les rapports de mots « chère « et également de l’œil de l’héroïne « couleur des cieux « bleu ici et à clymène qui unit le poème précédent qui est un message d’amour passionné et celui sur le mode précieux qui demeure un message amoureux

Dans l’édition originale le vers 7 se lisait différemment qui rendait le sens plus direct

 

La pièce en vers découverte par Zayed est le point de départ de Verlaine dont il a pastiché certains vers que se soit l’attaque ou l’image précieuse réduisant l’être à l’état d’ombre

Charmant exercice poétique serait un madrigal adressé à une destinataire une déclaration certes timide à laquelle Nina de Villard ne serait pas étrangère

L’unique lettre de Verlaine à Nina fait écho en prose vulgaire à l’état moral décrit avec un humour alambiqué au vers 1-7

L’interprétation psychologique apparaît plus frappante si l’on compare comment est représenté généralement le personnage de Colombine issu de la comédie italienne. Personnage à la fois rieur, léger et volontiers fantasque sans méchanceté, elle est dépeinte par Banville dans cariatides «  la sérénade « comme la fillette au doux esprit follet et dans à une petite chanteuse des rues des stalactites l’appelle la folâtre colombine

Le poète transpose à sa manière la charmante gravure du peintre Watteau dans « Noces de Campagne «

Aux vers 25-30 il fait allusion à la fatalité astrale sur les mêmes rimes que dans poèmes saturniens

Tout comme l’apparition pessimiste d’une des épithètes propres aux poèmes saturniens : mornes, « sub urbe « v31, dans les bois vers 11, nocturnes parisiens vers 1 confère à l’activité champêtre le caractère d’une course à l’abîme

L’amour par terre

Vers1-4 : tout se passe comme si Verlaine avait voulu écrire une suite négatrice à un poème d’amour de Sully prud’homme dans le premier parnasse contemporain La grande Allée dans la quatrième strophe se lit ainsi

Tout au fond dans un temple en treillis dont le bois,

Par la mousse pourri, plie et rompt sous le poids

De la vigne vierge et du lierre,

Un amour malin rit, et de son doigt cassé

Désigne encore au loin les cœurs du temps passé

Qu’ont meurtris ses flèches de pierre

On peut prêter un sens symbolique aux vers 5-6

…………………Le marbre

Au souffle du matin tournoie, épars

Vers 10-12

….Et de pensers mélancoliques vont

Et viennent dans mon rêve ou le chagrin profond

Evoque un avenir solitaire et fatal

Annoncent le proche colloque sentimental

EN SOURDINE

De nouveau il s’agit d’une référence à une gravure de Watteau nous montrant un couple d’amants paisiblement rêveurs sous des arbres. Circonspection fait état de sentiment analogue.

Même souffle de brise, même crépuscule oppressant à force d’être calme. Même vaine tentative d’être suspendue dans l’instant, sans mémoire, sans pensée, sans projets

Et de tout cœur endormi

Chasse à jamais tout dessein…..dit en sourdine et

Circonspection

Ne pensons pas, rêvons…..

Seul le pessimisme a évolué le poème en sourdine annonce quelque chose d’inéluctable avec la venue solennelle du soir la prochaine voix du désespoir.

La rousseur du gazon témoigne de l’incertitude de cette paix et la précarité fragilité de cet amour. La rousseur du gazon manifeste le commencement de l’automne et le déplacement du projecteur psychologique vers le chêne noir v 18 au pluriel. Il s’agit de prêter attention à l’évolution interne notamment les mots essentiels tels qu’aux vers 5-6 :

Fondons nos âmes, nos cœurs

Et nos sens extasiés….

S’opposent aux vers 7-10 du poème suivant et final

Te souvient-il de notre extase ancienne ?

Ton cœur bat-il toujours à mon seul nom ?

Toujours voit-tu mon âme en rêve ?-Non.

Ah ! Les beaux jours de bonheur indicible

Où nous joignions nos bouches….

Tout est dissocié dans le néant

COLLOQUE SENTIMENTAL

Ce poème se montre bref et met en scène un drame sentimental qui découle d’une fatalité intérieure.

Deux sont thèmes sont repris mais empreint d’un extrême pessimisme. Il introduit de nouveaux thèmes. Le thème romantique et terrestre celui du rapport des êtres et des choses avec celui de la mémoire. Celui du rendez-vous des amoureux se révélant plus fort que la mort. Thèmes qu’il était possible de combiner en additionnant la tristesse de leur double et contraire à la fatalité : l’oubli, l’obsession. C’est ce qu’avait fait Leconte de lis le dans son poème parnasse contemporain se nommant les spectres poème capital dont l’auteur de la critique a essayé de démontrer l’influence sur le poète verlaine.

Le décor hivernal et le parc solitaire seraient issus d’un poème de Gautier qui influença verlaine. Le poème de Gautier porte le titre du tableau Le Banc de Pierre.

(La peinture est d’Ernest Hébert) on retrouve dans le poème de Gautier plein de suggestions notamment l’allusion aux bonheurs expiés.  Quant au thème des retrouvailles des âmes il venait de connaître un regain de vogue poétique. Dans le premier parnasse de Sully prud’homme la grande allée évoque les pathétiques retrouvailles outre-mort des âmes qui sont éperdument aimés.

L’auteur de la critique cite également un poème de Catulle Mendès rendez-vous posthume dont la date de composition est imprécise.

De plus, un poème de Léon Valde paris nocturnes II développe le même thème.

Dans le dernier vers on voit un rendez-vous d’anciens amants séparés déjà depuis longtemps.

verlaine

« Omme sa voix fait le parfum ! Pourrait servir d'épigraphe au vers verlainien qui développe ce thème de manière plus subtile La traduction d'un ravissement complexe Vers 2 préfigure le titre du 4 ième recueil de Verlaine Vers 3 même mouvement que dans le poème à une femme poèmes saturniens Vers 11 candeur répond à pâleur vers 10 ambivalent et établit une correspondance entre le monde des sentimentset des sensations Vers 17 almes est aussi présent dans les poèmes saturniens Une connexité grandiose ment alme…….. Vers 20 M Zayed suggère un rapprochement entre ainsi soit-il rimant avec subtil et une chanson de Bérangerinfiniment célèbre à l'époque et jugé presque égal de chateaubriand s'intitulant ainsi soit-il 1812 dont chaquestrophe se termine de la sorte LETTRE Une subtile connexité entre les rapports de mots « chère » et également de l'œil de l'héroïne « couleur des cieux »bleu ici et à clymène qui unit le poème précédent qui est un message d'amour passionné et celui sur le modeprécieux qui demeure un message amoureux Dans l'édition originale le vers 7 se lisait différemment qui rendait le sens plus direct La pièce en vers découverte par Zayed est le point de départ de Verlaine dont il a pastiché certains vers que sesoit l'attaque ou l'image précieuse réduisant l'être à l'état d'ombre Charmant exercice poétique serait un madrigal adressé à une destinataire une déclaration certes timide à laquelleNina de Villard ne serait pas étrangère L'unique lettre de Verlaine à Nina fait écho en prose vulgaire à l'état moral décrit avec un humour alambiqué au vers1-7 L'interprétation psychologique apparaît plus frappante si l'on compare comment est représenté généralement lepersonnage de Colombine issu de la comédie italienne.

Personnage à la fois rieur, léger et volontiers fantasque sansméchanceté, elle est dépeinte par Banville dans cariatides « la sérénade » comme la fillette au doux esprit follet etdans à une petite chanteuse des rues des stalactites l'appelle la folâtre colombine Le poète transpose à sa manière la charmante gravure du peintre Watteau dans « Noces de Campagne » Aux vers 25-30 il fait allusion à la fatalité astrale sur les mêmes rimes que dans poèmes saturniens Tout comme l'apparition pessimiste d'une des épithètes propres aux poèmes saturniens : mornes, « sub urbe » v31,dans les bois vers 11, nocturnes parisiens vers 1 confère à l'activité champêtre le caractère d'une course à l'abîme L'amour par terre Vers1-4 : tout se passe comme si Verlaine avait voulu écrire une suite négatrice à un poème d'amour de Sullyprud'homme dans le premier parnasse contemporain La grande Allée dans la quatrième strophe se lit ainsi Tout au fond dans un temple en treillis dont le bois, Par la mousse pourri, plie et rompt sous le poids De la vigne vierge et du lierre, Un amour malin rit, et de son doigt cassé Désigne encore au loin les cœurs du temps passé Qu'ont meurtris ses flèches de pierre On peut prêter un sens symbolique aux vers 5-6. »

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