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Commentaire de texte de Montesquieu

Publié le 07/04/2014

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montesquieu

Selon Benjamin Lincoln,  « la démocratie c’est le pouvoir du peuple par le peuple pour le peuple «. Ce qui signifierait que l’ensemble de la population qui gouvernerait ensemble sans aucun représentant. Ce qui était le cas dans les démocraties grecques ou l’ensemble des citoyens se réunissait pour diriger la politique de la cité. Mais cette vision est compatible seulement dans le cas ou le nombre de citoyen n’était pas aussi important qu’aujourd’hui et donc cette organisation pouvait correctement fonctionné. Mais comme le dit Montesquieu, seul les hommes considérés comme vertueux pouvaient gouverner le pays. Le suffrage était à cette époque extrêmement censitaire, il excluait les métèques, les femmes, les enfants et les esclaves, au final il ne restait pas grand monde considéré comme vertueux à cet époque. Le pouvoir était donc contenu dans les mains d’une petite partie du peuple appelé citoyen. 

Mais aujourd’hui le cadre est différent, le suffrage est étendu à un plus grand nombre et il est impossible que tout le monde puisse gouverner. Aujourd’hui, le pouvoir dans les mains des élus, la grande communauté des citoyens élisent des représenter pour gouverner. Mais aujourd’hui les problèmes rencontrer par les politique et le mode de gouvernement est différents. Ceux qui gouvernent sont alors une catégorie de privilégier. L’état d’esprit n’est plus le même, avant les dirigeant vertueux voulaient protéger leur cité alors qu’aujourd’hui les politiques sont confrontés à d’autres problème comme le commerce, la manufacture, les finances, les richesses et le luxe. 

 

La vertu n’est alors le caractère essentiel que l’on retrouve chez ceux qui dirige le pays. Les politiques son plus ambitieux que vertueux. Ils sont en réalité au conquêt d’un pouvoir. C’est cette conquête du pouvoir qui est dangereuse. Selon Montesquieu « seul le pouvoir arrête le pouvoir «. Or ici le désir incessant des hommes conduit le pouvoir à sa perte. 

En effet, le désir en lui-même est incessant. Tout homme désir constamment quelque chose. Si quelque chose lui plait c’est parce qu’il l’a désir. Mais une fois l’objet du désir atteint alors la chose qui était désiré est acquise et une fois que l’on a quelque chose on ne la désire plus car elle nous appartient. Le désir se prote alors sur un objet, « le désir change d’objet «. C’est ce qui se passe avec le pouvoir. Les personnes désir toujours avoir plus de pouvoir. Dès qu’ils atteignent ce qu’ils veulent il vont vouloir avoir plus de pouvoir. Et c’est ce désir toujours grandissant qui est dangereux. C’est le désir qui anime l’ambition de ceux qui gouvernent. Mais si cette ambition n’a pas de limite alors elle conduira la perte de l’état. Il faut donc canaliser cette ambition. Le moyen de canaliser les ambitions et les désirs c’est la loi. Lacordaire disait qu’ « entre le fort et le faible c’est la liberté qui opprime et la loi qui libère «. La loi est donc une forme de liberté. Les personnes les considère comme une restriction de leur liberté c’est pour cela que certaines personnes « veulent être libres contres elles «. En effet, ce sont les représentants que les citoyens ont élus qui on le pouvoir législatif entre leurs mains et qui donc établissent les lois. Leurs représentants leur pose des règles auxquels ils veulent déroger, « chaque citoyen est comme un esclave échappé de la maison de son maitres «, un maitre qu’ils ont choisit. Les lois gênes les citoyens qui ne veulent pas être soumis aux règles. Ils se méfient des règles, ils les craignent. 

 

Mais en plus du désir, ce qui se cache derrière le désir en réalité c’est l’égocentrisme des gens. Et l’égocentrisme mène à l’avarice. Autrefois lorsqu’on n’était pas dans une société organisée, les hommes dans les sociétés primitives, ils partager tout. Tout était à tout le monde. C’est dan ce sens que « le bien des particuliers faisait le trésor public «. Mais avec l’appropriation des biens, et l’organisation de la société moderne, l’apparition de la notion de biens, parallèlement les personnes voulaient protéger leurs biens. Ils sont donc devenus protecteur de biens qu’ils se sont au fur et à mesure appropriés. Et cette protection grandissante les a conduits à se méfier des autres, à devenir avare en voulant toujours plus accroitre leur patrimoine. C’est donc le désir d’accroitre leur patrimoine qui attise leur avarice. Le trésor public devient alors constitué d’une multitude de patrimoines individuels, ce qui appartenait auparavant à tous a été morcelé et donc l’ensemble du « trésor public devient le patrimoine des particuliers. L’unité de la république est donc remise en question d’une part par le morcellement de sont patrimoine, et donc par l’avarice de ses citoyens, mais d’autre part par le désir grandissant de ce qui gouvernent. L’unité de la République est remise en question. La politique n’est plus affaire de tous comme chez la politique des anciens, elle est affaire de quelques uns, de quelques uns qui conduisent l’état selon leurs désirs et leurs passions. Mais c’est quelques uns sont élus par tous, a travers ce texte c’est donc la remise en question de tout un système construit par une histoire.

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