en constatant qu'un atome bombardé de parti¬cules n'en déviait qu'une faible partie
Publié le 02/11/2014
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Dès son jeune âge, Ernest Rutherford (1871-1937) fait preuve d'ingéniosité. C'est pourquoi, on lui donne la possibilité d'étudier au Canterbury University College de Christchurch. Il se fait remarquer en mettant au point un détecteur d'ondes électromagnétiques. Il ter¬mine ses études en 1893 et travaille peu après au Labo¬ratoire Cavendish de Cambridge où il rejoint J. J. Thomson. En 1898, il obtient une chaire de physique à l'université McGill de Montréal.
Après que Becquerel ait découvert la radioactivité naturelle (1896), Rutherford démontre qu'elle pro-vient de l'explosion spontanée d'un atome. Sa noto-riété ne cesse de croître. D'autres découvertes lui valent le Prix Nobel de chimie en 1908.
Il obtient ensuite la chaire de physique à l'université de Manchester. Il s'intéresse alors à la structure de l'atome en reprenant les théories de Jean Perrin élaborées dix ans plus tôt. Au cours de ses expériences, il remarque qu'un atome bombardé de particules n'en dévie qu'une faible partie. Cela lui permet de déduire que l'essen¬tiel d'un atome est constitué de vide. La faible partie des particules déviées l'autorise également à croire à l'existence d'un noyau. Rutherford constate que ce noyau est chargé positivement et que cette charge n'est autre que le numéro atomique de l'élément.
Rutherford n'en reste pas là. Il réalise en 1919 le rêve de beaucoup d'alchimistes du Moyen Age en réussis-sant une transmutation artificielle. Il ne s'agit pas dans ce cas-ci de transformer le plomb en or, mais de lancer des corpuscules alpha sur des noyaux d'azote. En faisant éclater l'azote, il observe l'expulsion de protons mais également une conversion en oxygène. C'est le couronnement d'une longue oeuvre qui auto-rise la naissance de la physique nucléaire.
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