EPICURE, Lettre à Ménécée, Flammarion
Publié le 31/07/2012
Extrait du document

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Epicure est un philosophe grec, né à Samos, élève de Xénocrate. Vers 311, il crée une école de philosophie à Mytilène surnommée « le Jardin «.
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Prologue :
Il faut s’exercer à philosopher, et cela sans délai car on ne doit pas différer le moment d’être heureux.
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Les dieux :
Les dieux sont bienheureux et incorruptibles ; ils ne sont pas à craindre. Critique des opinions de la foule à leur sujet.
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La mort :
La mort n’est rien pour nous ; elle n’est donc pas à craindre. Il est déraisonnable et inutile d’espérer une vie illimitée.
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Les désirs :
Il faut faire des différences entre les désirs, et privilégier les seuls désirs naturels et nécessaires. Le plaisir qui en résulte implique l’exclusion de la douleur.
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Le plaisir:
Le plaisir est principe et fin de la vie heureuse, mais celle-ci suppose une juste estimation et une mesure comparative, par délimitation réciproque, des plaisirs et des peines.
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L’autosuffisance :
La mesure des plaisirs, par l’exercice d’un « raisonnement sobre «, est la marque de l’autosuffisance, et elle s’oppose à la recherche permanente et sans fin des jouissances immédiates.
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La prudence :
La prudence réalise la synthèse du plaisir et de la vertu.
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Epilogue :
Le sage vit selon les préceptes qui viennent d’être définis ; il ne craint ni la fortune ni le destin, et sait que ce qui dépend de lui est sans autre maitre que lui-même. Il vit comme un dieu parmi les hommes
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