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HEGEL — A. COMTE — COURNOT — KIERKEGAARD — MARX,— NIETZSCHE

Publié le 17/01/2022

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HEGEL (1770-1831)

Né à Stuttgart, condisciple de Hölderlin, et de Schelling. Après plusieurs postes (Iena, Heidelberg), nommé à Berlin (1818), il inaugure l'enseignement philosophique le plus célèbre de l'époque. Ses oeuvres : Phénoménologie de l'Esprit (1807), Science de la Logique (1812-16), l'Encyclopédie des Sciences philosophiques (1817). Après sa mort seront publiés ses cours sur la philosophie, la religion et l'esthétique.
Hegel propose une démarche originale et décisive. Les philosophes cherchent un absolu, alors que, pour Hegel, l'absolu est le processus par lequel une réalité se transforme en une autre. Quel que soit le domaine (raison, nature, histoire) l'Esprit est le même. Hegel affirme: ce qui est rationnel est réel, ce qui est réel est rationnel «. Les réalités se développent dans une philosophie de la Nature et dans une philosophie de l'Esprit. Tout l'esprit construit une synthèse, un passage du subjectif à l'objectif, et tout (art, religion, science) tend vers un Esprit absolu. La logique s'exprime par une dialectique : thèse, antithèse, synthèse.
 

A. COMTE (1798-1857)
Publie de 1828 à 1842: « Cours de philosophie positive «. Devient chef d'école. Il veut réformer la société, il veut établir une science sociale, positive. Donc, il établit une loi des trois états (théologique, métaphysique et positif), pour dépasser la recherche des causes. Cet esprit positif lui permet de classer les sciences, de les subordonner à la sociologie. Ainsi, il distingue en statique sociale trois classes : travailleurs, savants, femmes (action matérielle, intellectuelle et morale). Ces classes évoluent depuis le fétichisme jusqu'à la société industrielle, et la politique s'achèvera en religion positive.
Comte veut une religion de l'humanité, un grand prêtre, un culte public. Ce positivisme joue un rôle essentiel dans les sciences du xie.
 

COURNOT (1801-1877)
Théorie des chances et de la probabilité (1843). Ouvrages scientifiques sur la connaissance, les caractères de la critique philosophique, le temps. L'ouvrage fondamental posthume s'intitule : Traité de l'enchainement des idées fondamentales dans les sciences et dans l'histoire. L'homme ne peut pas accéder à la certitude, mais il y tend.
 

KIERKEGAARD (1813-1855)
Initiateur de l'existentialisme contemporain. L'Alternative (1843), Le Concept de l'angoisse (1844), Les Stades sur les chemins de la vie, Traité du désespoir, Miettes philosophiques. Admire Hegel, puis s'en sépare. Commence par comprendre la religion à partir de l'angoisse, et s'interroge.. Kierkegaard s'affirme chrétien, subjectiviste, loin des normes officielles de la religion.
 

MARX (1818-1883)
Après le Manifeste du Parti Communiste rédigé avec Engels, en 1848, se fixe en Angleterre où il travaille 20 ans à son livre le Capital. Il fonde sa théorie sur Feuerbach (matérialisme athée) et sur Hegel (dialectique). Mais, il constitue une science dynamique et dialectique qui fusionne idéalisme et matérialisme. Il reconnait toutes les lois du changement dans le monde scientifique, et il veut étudier les lois qui permettront aux hommes du travail de se libérer du Capital. La lutte des classes, la révolution et la dictature du prolétariat représentent les étapes d'une société en marche et en construction vers le communisme, société sans classes. Marx analyse les rapports de production économique, et les structures (infra/supra) de la société pour comprendre les mécanismes de la transformation, comme ceux de l'oppression.
 

NIETZSCHE (1844-1900)
Admirateur de Schopenhauer et de Wagner, et professeur à Bâle en 1869. Publie la Naissance de la Tragédie (1872), Considérations intempestives (1873-1876), le Voyageur et son ombre, Généalogie de la Morale, le Gai Savoir, Zarathoustra... Il propose une autre philosophie, des valeurs différentes, un sens du devenir. Il affirme que la vie et l'art sont supérieurs aux caricatures de l'art grec et de Socrate. Il sait que l'histoire donne naissance aux grands hommes et que, grâce à eux, le tragique se révèle comme valeur suprême. Donc, il conçoit une théorie cyclique de l'histoire et il préconise l'esprit libre, affranchi du moment, du milieu et de la mode. Le surhomme vit dangereusement, exalte la joie de vivre. Cette philosophie de poésie et de courage introduit à une méditation sur le retour éternel de l'univers et sur la certitude enthousiasmante de l'éternité.

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