Histoire France en 1939

A l’aube de la seconde guerre mondiale, les pays démocrates doivent faire face à la montée des idées extrémistes. L'Allemagne, qui est la grande puissance du moment, ne cache pas ses ambitions, et tire profit de la passivité des nations démocrates, dont le but est de défendre à tout prix la paix, afin d’agrandir son empire. Elle montre dans un même temps les faiblesses des démocrates. Certains pays, comme la France, essayent de préserver la paix dans le but de ne pas revivre un conflit de l’ampleur de la première guerre mondiale. Les esprits sont encore très marqués par l’horreur qu’a amenée cette guerre. Donc en 1939, la France est une nation très divisée dans différents domaines, la république est même menacée par la montée des idées extrémistes, de plus la situation politique est très instable, de nombreux gouvernements se suivent au cours des années 1930 qui ne durent pour la plupart même pas une année. Ensuite la situation économique est très mauvaise à cause de la crise de 1929 qui n’est pas encore totalement fini. De plus, la population vieillissante rend la situation économique de la France encore plus compliquée. Sur le plan militaire la France est toujours attaché à la vielle école qui consiste à ancrer ses positions sur de solides bases défensives. Ainsi, lorsque le 3 septembre 1939 la France est obligé de déclarer la guerre à l’Allemagne qui a envahit la Pologne, les français vivent une période compliquée.  La France est donc une nation divisée en 1939 et nous pouvons donc nous demander quelles sont ces divisions et aussi leurs raisons ?  Pour y répondre nous étudierons, dans un premier temps, la politique française et les divisions qu’elle a suscitées au sein des partis politiques, ensuite nous étudierons la population française et ces divisions en 1939 et pour finir nous étudierons la position de la France en Europe.  Les partis politiques français de 1939 se divisent sur de nombreux points. Les principaux partis qui s’opposent sont la gauche et l’extrême droite. Ainsi, les partis politiques extrémistes profitent pleinement de la crise qui frappe durement la France dans les années 1931. Ils remettent en cause les fondements même de la société en voulant mettre en place un régime fasciste et autoritaire qui remplacerait la République. Le 6 février 1934 les ligues (organisation politiques de l'extrême droite) se réunissent. Lors de la manifestation, ils vont tenter un coup de force et essayer de prendre le pouvoir par la force. Mais face aux ligues, il y a la gauche qui attache beaucoup d’importance à la démocratie et s’oppose donc vivement aux actions des ligues. Ainsi, après le 6 février 1934 les partis de la gauche décident de s’unir. La SFIO (section française de l'internationale ouvrière) le PCF (parti communiste français) et les radicaux forment le front populaire. Enfin ces deux camp s’opposent sur un dernier point ; la guerre. Les ligues sont pour déclencher une guerre face à l’Allemagne car la plupart de ces dirigeants sont restés nationalistes, ce qui n’est pas le cas du Front populaire qui suit l’élan de pacifisme qui habite la France, ainsi Léon Blum n’a jamais eu pour objectif de réarmer la France.  Ainsi, le régime politique de la France est peu stable, tout cela à cause des divisions entre le Front populaire et les ligues qui sont les principaux partis de la scène politique française en 1939. Le front populaire continue ces réformes sociales et essayent de faire prospérer la paix tout en défendant la république, alors que les ligues essayent de mettre en place un régime fasciste par quelques moyens que se soit. Mais nous allons voir dans un second temps que les décisions des partis politiques concernant la France ont occasionné de nombreuses divisions.  En 1939, la position du radical Daladier, président du conseil de l'époque, concernant le domaine sociale s’oppose à celle de Blum. Daladier essaye plus d’enrichir le patronnât et d’améliorer leur condition de vie, plutôt que de s’occuper des ouvriers. Lors du passage au poste de président du conseil de Léon Blum, de nombreuses lois sociales ont été votées dans le but d’améliorer les conditions de vies des ouvriers, notamment en diminuant leur quantité de travail. Mais cela ajouté au vieillissement de la population à grandement diminué la puissance économique de la France en Europe et donc dans le monde. Lors de la démission de Léon Blum, Daladier remet donc en cause une grande partie des lois sociales afin de remettre la France au travail, et fait en quelques sortes un retour en arrière. Il lance ensuite courant 1938 le réarmement dans le but de préparer la France à la guerre qui semble désormais inévitable, les ouvriers doivent donc fournir encore plus de travail, mais cela permet de faire baisser le chômage et de relancer l’économie de la France. La politique de Daladier est donc diamétralement opposée à celle de Blum et du front populaire. Le manque de main d’œuvre en France est compensé par l’ouverture des frontières aux immigrés, surtout espagnole et italiens durant la guerre d’Espagne et la prise de pouvoir de Mussolini en Italie. Cela crée de nombreuse divisions, surtout lorsque en 1931 les étrangers continuent d’affluer et prennent le travail des français. Cela permet d’obtenir une main d’œuvre dont ne dispose plus la France à cause de la première guerre mondiale. Les ligues s’opposent vivement à ces méthodes.  Donc les décisions concernant le domaine social se sont opposées au fil des gouvernements politiques, Léon Blum a dans un premier temps essayé d’améliorer la vie des ouvriers mais dans un second temps Daladier a décidé d'annuler beaucoup de ces lois afin que la population fournisse un effort plus intense en vue de la guerre qui se profilait. Le manque de main d’œuvre dû au classe creuse est quand à lui comblé par l’ouverture des frontières depuis la fin de la première guerre mondiale (surtout au peuple qui fuyait les dictatures). Mais les partis politiques se sont aussi opposées vis à vis des décisions prises dans l’épreuve de force entre la France et l’Allemagne tout au long de l’année 1939.  En 1939, les partis politiques se divisent vis-à-vis des décisions à prendre face aux agissements d’Hitler. Lors des accords de Munich le 29 et 30 septembre 1938, Daladier décide de laissé l’Allemagne prendre le contrôle de la Tchécoslovaquie ainsi que de la région des Sudètes, cette décision occasionne de nombreuses divisions au sein des différents partis politiques, certains montre leurs joie face à cette décision car elle respecte les doctrines du pacifisme. Mais d’autres parties mettent en avant la lâcheté de cette décision car la France face à l’adversité c’est résolu à subir et n’a pas montrée sa force de réaction. De plus, on dénonce le manque de solidarité envers les autres démocraties, ainsi la Tchécoslovaquie est abandonnée aux allemands et toutes les conséquences qui s’en suivent avec son occupation. Daladier laisse donc Hitler agrandir son empire et ainsi agir en toute impunité. Daladier finit par regretter sa décision et lance le réarmement de la France toujours dans une optique défensive comme l’atteste la création de la ligne Maginot dans les années 1930. On peut constater que contrairement à la première guerre mondiale les partis politiques français ne forment pas une union sacrée lors du début de la guerre le 3 septembre 1939, cela est dû aux décisions égoïstes et critiquables des dirigeants de la France. La France va donc aborder la guerre divisée sur de nombreux points. Elle n’est pas prête.  Ainsi, les décisions politiques des partis français ont apportés de nombreuses divisions que se soit le conflit entre antiparlementarisme et démocrates ou encore les décisions prises par Blum et Daladier et enfin les oppositions entre nationaliste et pacifistes. Mais il n’y a pas que les partis politiques qui sont divisées la population française l’est aussi.  En 1939, la population française vient juste de sortir de la crise qui la touchée en 1931, cela a poussée les français à s’orienter vers les partis extrémistes, ainsi une partie de la population française devient antiparlementariste. Le point culminant de ce mouvement est le coup de force de 1934, cette haine de la république s’ajoute à la xénophobie et à l’antisémitisme car certains pensent que la crise est due aux étrangers et aux juifs. Tout cela est alimenté par les ligues et surtout par la presse. Ce sont surtout les anciens combattants qui s’orientent vers les ligues. Une partie de la population française voudrait la mise en place d’un régime fasciste et autoritaire car ils ont peur des communistes, cette peur est alimentée encore une fois par la presse, et les française pensent que pour lutter contre les communistes, il faut mettre un place un régime autoritaire. C’est l’une des raisons de la défaite du front populaire en 1936, car la presse représente le front populaire comme étant dirigé par les soviétiques. Cependant une parti de la population française reste tout de même républicaine c’est pour cela qu’après la tentative de coup de force le front populaire accède au pouvoir lors des élections législatives de 1934, à noté que c’est le parti communistes qui a le moins de voie au sein du Front populaire, la peur du communisme est donc bel et bien présente.  Donc en 1939, la population française est divisée, certains veulent la mise en place d’un régime autoritaire d’autre veulent conserver la démocratie, les ligues ne sont pas étranger à l’augmentation des antiparlementaristes, ils utilisent la peur des communistes pour faire chuter le front populaire en 1936. La peur du communisme est toujours présente en 1939. Mais la population française est aussi divisée dans le monde du travail.  En 1939, le monde du travail est divisé, car les ouvriers après avoir obtenus des améliorations concernant leurs vies, voie en l’espace de quelques années un brusque retour en arrière. Ces lois ont été promulguées lors des accords de Matignon, après les grèves sur le tas en 1936. Celles-ci ont amélioré la vie des ouvriers qui avaient désormais la possibilité de pratiquer des loisirs, notamment du sport grâce aux ministres des sports de l’époque : Léo Lagrange, ils ont aussi la possibilité pour la première fois de partir en vacances, grâce aux congés payées. Donc en 1936, les français travaillent moins, ce qui préoccupe les patrons, certains sont donc obligés de travailler plus et de se priver de leur salaire ou encore de vacances pour faire fonctionner leur entreprises, car les ouvriers travaillent moins à cause de la semaines des 40 heures. En plus de cela les ouvriers voient leur salaire augmentée pour la plupart de 15%. Certains patrons décident donc tout simplement de ne pas appliquer les lois promulguées. Mais comme nous l’avons dit précédemment un brusque changement va survenir. En 1938 Daladier accède au pouvoir et décide de « remettre la France au travail «, car il lance le réarmement. Il supprime donc bon nombre de bénéfice obtenus par ces lois sociales comme la semaine des 40 heures ou encore les 15 jours de congé payés. Avec ces décisions il rassure ainsi le patronat, mais dans un même temps il rend les ouvriers mécontents. En 1939, La population française est donc divisée entre les ouvriers et le patronnât.  La population française est donc divisée dans le monde du travail, Blum et Daladier ont avec leur politique contradictoire alimenté le conflit entre deux classe sociales, les ouvriers et le patronat, ainsi en 1939, les lois sociales promulgués par le front populaire n’ont presque servi à rien car bon nombres des lois que Blum avait fait voté sont annulées. Par contre, le patronnât retrouve une grande partie des ces privilèges grâce aux réarmements et à Daladier. Mais la population française se divise sur un autre sujet : la guerre  En 1939, la population française est divisée ; elle ne sait que faire face aux provocations d’Hitler. Une partie pense qu’il faut céder face à ces demandes et donc ne surtout pas déclencher une guerre. Cette partie de la population est pacifiste. D’un autre côté, l’autre partie de la population est nationalistes et veut rentrer en guerre contre l’Allemagne, cette part de la population est minime. Ces deux camps s’opposent vivement après les accords de Munich de 1938. La paix est finalement obtenue, et les pacifistes se félicitent de cette décision de la part des français et anglais, on envisage même de signer des traités de paix avec l’Allemagne. Les nationalistes sont mécontents et pensent que la paix ne va pas durer et qu’il ne faut surtout pas croire Hitler, Daladier finit par les écoutés et lance le réarmement. Mais la France ne connaît pas le même élan patriotique qu’elle a connu en 1914. Lors de la déclaration de la guerre à l’Allemagne, la France se résigne à se battre face à la montée en puissance du Reich. Pour une grande partie des français les périls extérieurs sont moins importants que le danger que représentent les communistes.  La population française est donc divisées sur de nombreux points en 1939, que se soit dans le domaine politique, dans le monde du travail ou encore dans les relations avec l’Allemagne, la plupart du temps deux camps s’opposent (antiparlementarismes-démocrates, ouvriers-patronats et pacifistes-nationalistes). Les français ne sont donc pas unis et certains citoyens refusent encore de faire la guerre même après qu’elle ait été déclarée. Ils espèrent encore un traité de paix. Mais il y a encore un autres cas qui divise la France entière, les relations de la France en Europe en 1939.  En 1939, la situation européenne est très compliquée, la France l’Angleterre et l’Allemagne sont les pays qui ont décidés en quelque sorte du sort de l’Europe et cela crée de nombreuses au sein même de la population française. Les français ont peu d’influence dans les décisions concernant l’Europe et se résigne la plupart du temps à suivre le Royaume-Uni, et cela crée de nombreuses divisions. Ainsi, lors de la remilitarisation de la Rhénanie en 1936 la France veut agir mais elle n’a pas le soutien du Royaume-Uni, elle laisse donc l’Allemagne agir à sa guise, certaines personnes s’opposent à cette décision car ils pensent que c’est l’occasion de détruire le Reich quand il est encore faible. Lors de l’annexion de l’Anschluss en 1938 les anglais et les français n’essayent même pas d’intervenir. Mais en 1938 Hitler veut obtenir les Sudètes et une partie de la Tchécoslovaquie qui est un allié de la France.  Afin d’éviter un conflit une réunion est organisée, les accords de Munich. Daladier y va avec l’idée de ne pas céder face à l’Allemagne, tout en ne déclenchant pas une guerre. Mais il finit par se résigner à suivre l’Angleterre et signe à contre cœur ce traité qui permet donc à l’Allemagne d’investir la Tchécoslovaquie et d’annexer les Sudètes. Cette décision crée donc de nombreuses divisions au sein de la population française. Daladier pensant être désavoué en rentrant en France, se fait finalement acclamé. Pour lui c’est une défaite et il ne comprend pas la réaction d’une partie des français. Il dira même en revenant de Munich «  Ah ! S’il savait « en parlant des français  Donc on peut voir que la France à permis à l’Allemagne de se développer car elle n’a pas agit lorsqu’elle pensait qu’il le fallait mais lorsque l’Angleterre le pensait. Ce sont donc les décisions de l’Angleterre qui ont apportés la controverse et les divisions sur le sol français. Mais la France c’est aussi divisée sur le plan européen à cause des décisions prise de son chef.  En 1939 la France est divisée sur les décisions à prendre vis-à-vis des autres pays européens, elle veut à tout prix évité de prendre des décisions qui mèneront finalement à la guerre. Cela est dû au fait qu’une grande partie de la population française est pacifiste. L’exemple le plus frappant est en 1936 la guerre d’Espagne qui oppose les républicains et les nationalistes. Le front populaire espagnol, majoritairement communistes, est au pouvoir et il doit faire face aux nationalistes qui ont tentés un coup d’état afin d’obtenir le pouvoir. Au final cela va aboutir à une guerre meurtrière. En, France les communistes veulent agir car ils veulent lutter contre le fascisme et surtout car Staline à décidé d’envoyer des armes et des hommes en Espagne, Staline est très influent dan les décisions du parti communistes français. Mais Léon Blum se voit obligé de refuser car les radicaux et les Britanniques (ils ne veulent pas aider des communistes) lui demandent de ne pas rentrer dans un conflit, même données des armes, qui pourraient par la suite menées à une guerre plus importantes. Il y a donc une division politique au sein du parti dominant La population française est elle aussi divisée, une partie veut lutter contre le fascisme et donc Franco, une partie voit aussi la possibilité de portée un coup décisif à l’Allemagne qui envoyé son aviation en Espagne pour la tester (Guernica). Certains français vont même jusqu'à s’engager en Espagne avec les républicains car ils pensent que si l’Espagne républicaine tombe l’Allemagne pourra ensuite attaquer plus facilement la France. Une autre partie de la population française ne veut pas se résoudre à agir car elle est en grande majorité pacifiste, et surtout se soucie peu des périls extérieurs. La guerre d’Espagne apporte la discorde en France jusqu’en avril 1939. La France est donc divisée en 1939 sur les décisions concernant l’Europe. Elle veut à tout prix éviter une guerre avec les autres puissances du continent c’est pour cela qu’elle ne consent pas à aidée ces alliés lorsqu’ils en ont besoin.  Ainsi la France de 1939 est plus que jamais divisée. Les partis politiques s’opposent sur de nombreux points. Ils sont en désaccords complet sur le régime politique à adopter, mais leurs points de vues divergent aussi dans le monde du travail et la façon de considérer les ouvriers et le patronat. Ainsi certains partis se soucie plus des ouvriers et essayent donc de faire passer des lois sociales. Mais les opinions des partis divergent aussi concernant la position à prendre face aux actions d’Hitler. Certains pensent qu’il faut le laisser faire afin de pouvoir préserver la paix, d’autres partis politiques sont resté nationalistes même après la première guerre mondiale, mais ils représentent une partie infime de la politique française.  Mais les citoyens français sont aussi divisés sur de nombreux sujets, tout d’abord ils ne sont eux aussi pas en accord sur le régime politique à appliquée. Une partie de la population, à cause de la crise, se tourne vers les partis extrémistes, ils sont donc pour l’application d’un régime fasciste. Le reste de la population est attachée aux valeurs de la république et se tourne donc vers les partis républicains (front populaire). Ensuite le monde du travail est lui aussi divisé. Les ouvriers et les patrons s’affrontent dans la lutte des classes, l’instabilité politique à cette époque provoque tour à tour un mécontentement dans ces deux classes. Des lois sociales sont votées puis retirées, ce qui fait le bonheur dans un premier temps des ouvriers puis dans un second temps du patronnât. Enfin la population française est divisée concernant les agissements d’Hitler en Europe, d’un côté il y a les pacifistes et de l’autre côté il y a les nationalistes.  Enfin, la France est divisée concernant les décisions qu’elle doit prendre en Europe. Tout d’abord à cause de la peur de la guerre elle abandonne ces alliés. Ensuite ses décisions sont pour la plupart dépendantes de l’opinion de l’Angleterre ce qui pose de nombreux problème. Cela divise la France. Les française montrent un comportement très naïf en ayant toujours l’espoir que la paix pourra être préservé à n’importe qu’elle prix. Mais outres les divisions principalement apporté par l’Angleterre, il existe des cas où la France n'est pas d’accord au sein de sa majorité politique et de sa population ce qui provoque irrémédiablement des dissensions.  La France n’aborde donc pas, ce qui va être la seconde guerre mondiale par la suite, dans les meilleures conditions, c’est donc pour cela que la France va perdre très rapidement cette guerre, un seul homme annonçait cette défaite : Charles de gaule. Il est le seul général français à avoir remporté une bataille sur le sol français. On peut donc se demander outres les divisions internes de la France quelles sont les raisons qui le poussent à croire que la France va perdre ?