Homais

« quatre degrés, et, dans la forte saison, touche vingt-cinq, trente centigrades tout au plus, ce qui nous donne vingt-quatre Réaumur au maximum, ou autrement cinquante-quatre Fahrenheit (mesure anglaise), pas davantage ! - et, en effet, nous sommes abrités des vents du nord par la forêt d'Argueil d'une part, des vents d'ouest par la côte Saint-Jean de l'autre, et cette chaleur, cependant, qui à cause de la vapeur d'eau dégagée  par la rivière et la présence considérable de bestiaux dans les prairies, lesquels exhalent, comme vous savez, beaucoup d'ammoniaque, c'est-à-dire azote, hydrogène et oxygène (non, azote et hydrogène seulement), et qui, pompant à elle l'humus de la terre, confondant toutes ces émanations différentes, les réunissant en un faisceau, pour ainsi dire, et se combinant de soi-même avec l'électricité répandue dans l'atmosphère, lorsqu'il y en  a, pourrait à la longue, comme dans les pays tropicaux, engendrer des miasmes insalubres ; - cette chaleur, dis-je, se trouve justement tempérée du côté où elle vient,  ou  plutôt  d'où  elle  viendrait, c'est-à-dire du côté sud, par les vents de sud-est, lesquels, s'étant rafraîchis d'eux-mêmes en passant sur la Seine, nous arrivent quelquefois tout d'un coup, comme des brises de Russie !      ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~   Homais apparaît pour la première fois dans la deuxième partie mais joue un rôle important dans la critique de Flaubert.

Il fait son entrée dans le roman a Yonville, lors de la description la ville a l'arrivée des Bovary.   I- Un homme pretentieux   Cette première apparition de l'apothicaire est révélatrice.    Description de la boutique = orgueil : -       son nom en lettres d'or plus d'une fois -       il appelle sa pharmacie « laboratoire ». »