Hortense Allart de Méritens
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
1801-1879
Quand Chateaubriand la connait, à Rome, en 1829, elle est déjà l'auteur de la Conjuration d'Amboise, qui eut du succès. René a soixante et un ans, elle vingt-huit. Une longue amitié épistolaire prolongera leur liaison jusqu'en 1847. Femme savante, elle lui révéla la Symbolique de Creuzer. Et lui, qui semble avoir aimé que ses maîtresses fussent, à l'occasion, des secrétaires, lui dicta le morceau des Etudes historiques : “ La Croix sépare deux mondes… ”. A Paris, c'étaient des promenades au Champ-de-Mars, des dînettes près du Jardin des Plantes, où elle chantait du Béranger, le Dieu des Bonnes Gens, la Bonne Vieille, qu'il reprenait au refrain. On sait tout cela, et bien d'autres choses, par l'autobiographie romanesque que la dame sur son déclin publia en 1873 : les Enchantements de Prudence, où l'on voit qu'avec Chateaubriand quelques autres illustres l'enchantèrent : Béranger, Lamennais, Sainte-Beuve...
Liens utiles
- BELLE HORTENSE (La) Jacques Roubaud - résumé de l'œuvre
- MÉMOIRES d’Hortense et de Marie Mancini - résumé
- Schneider Hortense, 1833-1920, née à Bordeaux, artiste lyrique française.
- Napoléon III Président de la République de 1848 à 1852 et empereur des Français de 1852 à 1870, Napoléon III est le fils du roi de Hollande, Louis Bonaparte, et d'Hortense de Beauharnais - donc le neveu de Napoléon Ier.
- Hortense Schneider 1833-1920 Le duc de Gramont-Caderousse, chef avoué de la haute noce parisienne, mourut en 1865, à trente-deux ans.