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il fut l'instigateur de l'embargo pétrolier qui frappa les pays occidentaux en 1973

Publié le 29/10/2014

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Selon la tradition, Ibn Abd el-Aziz Fayçal (1905­1975) n'aurait pu devenir roi puisque son frère aîné, Séoud, le devançait dans la succession au trône. Mais ce dernier, succédant à son père dès 1954, se montra trop faible et incompétent pour exercer le pouvoir auquel son frère Fayçal avait été associé dès sa prime jeunesse. Dès 1958, Fayçal exerce en réalité le pou­voir. Il en est cependant écarté en 1960. Ce n'était que pour mieux revenir en 1962. Il dépose son frère Séoud en 1964 et se fait proclamer roi.

Malgré ses positions très traditionalistes, notamment au point de vue religieux, Fayçal mène son pays sur la voie de la modernisation grâce aux revenus pétro­liers. Des écoles, des hôpitaux, des routes surgissent du désert d'Arabie. De surcroît, il estime que son panisla­misme ne l'empêche nullement d'établir de bonnes relations avec les pays occidentaux. Dès 1967, après la défaite de Nasser, Fayçal devient la figure politique dominante du Moyen-Orient. Allié des Etats-Unis, il n'en demeure pas moins le grand financier de la révolte palestinienne et de la lutte contre Israël. Il est de même l'instigateur, avec le Chah d'Iran, de l'embargo pétrolier qui frappa les pays occidentaux à la suite de la guerre du Kippour, embargo qui obligea les Russes et les Américains à imposer un cessez-le‑

feu aux Israéliens. Malgré cela, il reste un modéré au sein des gouvernants des pays de l'OPEP. Il meurt en 1975, assassiné par un de ses neveux.

 

C'est un autre Fayçal, en l'occurrence Fayçal ler (1885-1933), qui, par l'entremise de l'armée arabe di­rigée par le légendaire Lawrence d'Arabie, libéra Damas de l'emprise turque. Il n'eut cependant pas l'occasion de créer la première nation arabe. Néan­moins, il fut roi de Syrie de mars à juillet 1920 et roi d'Irak de 1921 à 1933.

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