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la faiblesse des pouvoirs présidentiels sous la Ive République

Publié le 29/10/2014

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Vmcent Auriol (1884-1966) est le premier président de la République à souffrir du peu de pouvoir que lui laisse la Constitution sous la Ive République. Il s'en tire cependant remarquablement et redore la fonction en lui donnant ce rôle de prestige et d'arbitre qu'elle conserve encore aujourd'hui.

Les pouvoirs présidentiels sont effectivement très res­treints. Le président ne possède plus l'initiative des

lois et ne peut plus exercer de pouvoirs réglementaires; tous ses actes doivent être contresignés par le chef du gouvernement ou par les ministres responsables; il n'a plus la possibilité de convoquer les Chambres ou d'ajourner les débats; enfm, toutes les initiatives prési­dentielles doivent être approuvées par le chef du gou­vernement. Le pouvoir est donc grandement privé de substance. C'est ce pouvoir dilué qui sera largement responsable de la faillite de la Ive République.

 

Vincent Auriol s'ingénie dès lors à jouer les rôles de conseiller, de négociateur et surtout de conciliateur qui doivent, selon lui, être l'apanage du chef de l'Etat. Il y réussit parfaitement en politique étrangère, mais plus encore en ce qui concerne les colonies.

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