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La paix syrienne imposée au Liban

Publié le 02/08/2006

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liban

1986 à 1991 - chronologie spécialisée

   
14 janvier 1986
Affrontements dans le camp chrétien entre les partisans d'Elie Hobeïka et les miliciens phalangistes. Elie Hobeïka, signataire de l'accord intermilices, est évincé au profit de Samir Geagea.

 

30 janvier 1986
Attentat à la voiture piégée à Beyrouth Est (secteur chrétien) : 30 morts, 120 blessés.

 

3 février 1986
Série d'attentats à Paris destinés à faire pression sur les autorités françaises dans la négociation sur la libération des otages (19 blessés).

 

17 février 1986
Enlèvement de deux militaires israéliens au Liban du Sud. L'un d'eux est exécuté par la " résistance islamique ". En représailles, Israël procède à une vaste opération de ratissage.

 

5 mars 1986
Le Djihad islamique annonce l' " exécution " de Michel Seurat (enlevé le 22 mai 1985).

 

8 mars 1986
Enlèvement à Beyrouth de quatre journalistes d'Antenne 2 : Philippe Rochot, Georges Hansen, Aurel Cornéa et Jean Louis Normandin. Le rapt est revendiqué par le Djihad islamique.

 

29 mars 1986
" Guerre des camps. " Affrontements entre Palestiniens et miliciens chiites d'Amal. Retour en scène des " arafistes ". Les 28 et 29 juin, en application d'un cessez le feu intervenu le 24, l'armée libanaise se déploie à Beyrouth Ouest, suivie, le 4 juillet, par l'armée syrienne.

 

1er avril 1986
Paris annonce le retrait de Beyrouth de 45 " casques blancs " (observateurs). Le retrait commence le 3, sans incident.

 

14 avril 1986
La France décide de maintenir son contingent de la FINUL pour deux mois mais déclare vouloir réduire ses effectifs.

 

20 juin 1986
Libération par l'OJR (Organisation de la justice révolutionnaire) de Philippe Rochot et Georges Hansen.

 

1er août 1986
Appel d'Amine Gemayel au président syrien Hafez El Assad pour qu'il favorise la reprise du dialogue interlibanais.

 

11 août 1986
Violents affrontements au Liban du Sud entre " casques bleus " français de la FINUL et miliciens chiites après la mort d'un responsable régional d'Amal tué le 11, à un barrage français de la FINUL : trois autres miliciens sont tués et 17 " casques bleus " blessés.

 

2 septembre 1986
Réunion du gouvernement libanais, pour la première fois depuis dix mois, afin de redéfinir les structures de l'Etat et de réévaluer les rapports avec la Syrie. Annonce d'une trêve illimitée et de l'élaboration d'un pacte national.

 

4 septembre 1986
Explosion d'une bombe télécommandée au Liban du Sud : trois " casques bleus " français sont tués.

 

4 septembre 1986
Série d'attentats meurtriers à Paris.

 

18 septembre 1986
Assassinat à Beyrouth de l'attaché militaire français, le colonel Christian Goutierre, revendiqué par les Brigades internationales anti impérialistes.

 

22 septembre 1986
Adoption par le Conseil de sécurité de la résolution française demandant le retrait d'Israël du Liban et le déploiement de la FINUL le long de la frontière israélienne.

 

27 septembre 1986
" Samedi fou " à Beyrouth Est : combats de rue entre miliciens chrétiens (une soixantaine de morts et près de deux cents blessés).

 

5 octobre 1986
Nouvelle " guerre des camps " entre Palestiniens et les milices chiites d'Amal. Le 25 novembre, début de la bataille de Magdouche.

 

11 novembre 1986
Libération par l'OJR de deux otages français, enlevés les 25 février et 7 mai, Marcel Coudari et Camille Sontag.

 

19 novembre 1986
L'attaque de positions syriennes à Tripoli par des miliciens intégristes sunnites est suivie d'une sévère répression syrienne (entre 100 et 400 morts).

 

24 novembre 1986
Libération par l'OJR du journaliste français Aurel Cornéa.

 

26 novembre 1986
Le Conseil de sécurité entérine le redéploiement de la FINUL et la réduction du contingent français.

 

7 janvier 1987
Attentat manqué contre l'ancien président Camille Chamoun : 6 morts, 30 blessés.

 

13 janvier 1987
Enlèvement à Beyrouth Ouest du journaliste français Roger Auque.

 

19 janvier 1987
Disparition de Terry Waite, émissaire de l'Eglise anglicane dans l'affaire des otages, arrivé, le 13, à Beyrouth.

 

15 février 1987
" Guerre entre alliés " opposant, d'une part, les milices chiites d'Amal et, d'autre part, les forces du PSP (druze) et le PC (multicommunautaire). Le 22, à la suite d'un accord imposé par Damas à tous les responsables musulmans, l'armée syrienne fait un retour en force (8 000 soldats) à Beyrouth Ouest.

 

27 février 1987
" Guerre des camps " : premier ravitaillement, depuis trois mois, du camp palestinien de Chatila.

 

6 avril 1987
" Guerre des camps " : assiégé depuis cent trente deux jours, le camp palestinien de Chatila est largement ravitaillé. Le 7, des soldats syriens se déploient aux abords du camp.

 

21 mai 1987
Le Parlement libanais abroge l'accord du Caire de 1969 régissant la présence palestinienne au Liban.

 

1er juin 1987
A bord de son hélicoptère, le premier ministre, Rachid Karamé, est tué dans un attentat. Selim Hoss assure l'intérim.

 

27 août 1987
Emeutes contre la vie chère dans la banlieue de Beyrouth, alors que la livre libanaise a perdu plus de 70 de sa valeur depuis le début de l'année.

 

5 septembre 1987
Raid meurtrier de l'aviation israélienne sur le camp palestinien d'Aïn Héloué : 46 morts, 40 blessés.

 

11 septembre 1987
La " guerre des camps ", opposant depuis vingt huit mois Palestiniens et miliciens d'Amal, prend fin : près de 2 000 morts.

 

24 septembre 1987
Assassinat d'un jésuite français, le Père André Masse, directeur du centre Saint Joseph de Beyrouth.

 

29 octobre 1987
Deux gendarmes français sont grièvement blessés au cours d'un attentat à Beyrouth. Depuis 1978, 125 militaires français ont été tués au Liban.

 

5 novembre 1987
La grève générale illimitée contre la débâcle économique illustre le " ras le bol " de la population libanaise.

 

8 novembre 1987
A Beyrouth, le groupe Abou Nidal revendique l'arraisonnement d'un bateau de plaisance, le Silco, ayant à son bord huit personnes : cinq Belges, une Française, Jacqueline Valente et ses deux filles, Marie Laure et Virginie.

 

25 novembre 1987
Six soldats israéliens tués et neuf autres blessés par un commando palestinien débarqué en ULM du Liban.

 

27 novembre 1987
Libération par l'OJR à Beyrouth de deux otages français : Jean Louis Normandin et Roger Auque. Polémique autour du versement d'une rançon à l'Iran pour cette libération.

 

1er janvier 1988
Epreuve de force entre la milice druze et l'armée libanaise consécutive au détournement d'un hélicoptère de l'armée régulière par un officier druze.

 

2 janvier 1988
Série de raids israéliens contre des positions palestiniennes au Liban.

 

16 janvier 1988
" Guerre des camps " : Nabih Berri annonce la " levée totale " du siège des camps palestiniens.

 

17 février 1988
Enlèvement au Liban du Sud, dans une zone contrôlée par les chiites, du commandant en chef adjoint de l'Organisation des Nations unies pour la surveillance de la trêve en Palestine (ONUST), le colonel américain Richard Higgins. Le rapt est revendiqué par l'Organisation des opprimés de la terre.

 

5 avril 1988
Accrochages meurtriers au Liban du Sud entre Amal et le Hezbollah : 27 morts et 47 blessés.

 

23 avril 1988
Attentat meurtrier à la voiture piégée à Tripoli : 69 morts, 111 blessés.

 

2 mai 1988
" Loi et ordre " : importante opération de ratissage israélien au Liban du Sud. L'opération se transforme en une bataille contre le Hezbollah à Maïdoun.

 

4 mai 1988
Libération des otages français Marcel Carton, Marcel Fontaine et Jean Paul Kauffmann.

 

5 mai 1988
Guerre inter chiite : sanglants combats entre miliciens d'Amal et ceux du Hezbollah (près de 600 morts). Le 27, l'armée syrienne pénètre dans les quartiers chiites de Beyrouth Ouest.

 

11 juin 1988
Nouvelle " guerre des camps " à Borj el Barajneh et à Chatila. Le 27 juin, le camp palestinien de Chatila tombe entre les mains de dissidents pro syriens. Les partisans de Yasser Arafat sont évacués vers Saïda. Le 8 juillet, les derniers " arafistes " quittent le camp de Borj el Barajneh.

 

18 août 1988
A deux reprises, le Parlement libanais, chargé d'élire un successeur à Amine Gemayel, ne parvient pas à se réunir à Beyrouth.

 

22 septembre 1988
Fin du mandat présidentiel d'Amine Gemayel qui quitte le pouvoir sans successeur. Il confie le gouvernement par intérim au général maronite Michel Aoun. Selim Hoss se déclare premier ministre par intérim.

 

7 octobre 1988
Bouleversement dans le " réduit chrétien " : les forces libanaises de Samir Geagea évincent Amine Gemayel de son fief.

 

19 octobre 1988
Attentat à la voiture suicide à Metulla : sept soldats israéliens sont tués dans la zone de sécurité crée par Israël le long de la frontière. Le 21, raids de représailles israéliens contre des positions détenues par le Hezbollah.

 

9 novembre 1988
Le général Michel Aoun est relevé de ses fonctions de commandant en chef de l'armée par le ministre de la défense Adel Osseiran.

 

1er janvier 1989
Reprise des affrontements interchiites dans le sud du Liban. Le 30, Damas et Téhéran imposent à Amal et au Hezbollah un accord de cessez le feu.

 

14 février 1989
Lutte pour le pouvoir dans le camp chrétien : des combats éclatent entre les Forces libanaises de Samir Geagea et l'armée libanaise de Michel Aoun.

 

14 mars 1989
Le général Michel Aoun lance sa " guerre de libération " contre l'occupation syrienne.

 

21 mars 1989
Le " réduit chrétien " est soumis à un blocus total de la part des troupes syriennes et de leurs alliés libanais. A peine décrété, dans la nuit du 28 au 29, le cessez le feu est rompu, les bombardements redoublent d'intensité.

 

12 avril 1989
François Mitterrand déclare : " Pour la France, il n'y a pas lieu de choisir entre les victimes des affrontements. " Damas accepte la venue de bateaux français. L'opération française d'aide humanitaire débute dans la nuit du 14 au 15.

 

28 avril 1989
La ligue arabe proclame un cessez le feu " définitif ". Le général Aoun salue " un pas timide dans la bonne direction ". La trêve est rompue dans la nuit du 1 er au 2 mai.

 

3 mai 1989
Le général Aoun lève le dernier obstacle à l'instauration d'un cessez le feu : il suspend son contrôle des eaux libanaises. Les bombardements reprennent le 7. Un nouveau cessez le feu, sous l'égide de la Ligue arabe, intervient le 11.

 

16 mai 1989
Assassinat du chef religieux et politique de la Communauté sunnite, le cheikh Hassan Khaled.

 

25 juin 1989
Reprise des bombardements syriens sur le " pays chrétien ". L'annonce d'une trêve, le 4 juillet, est accompagnée de nombreux accrochages.

 

23 juillet 1989
Walid Joumblatt menace de proclamer l'union " totale et complète avec la Syrie ".

 

27 juillet 1989
Enlèvement par un commando israélien d'un dignitaire du Hezbollah, cheikh Abdel Karim Obeid.

 

31 juillet 1989
L'organisation " Les opprimés de la terre " annonce, en représailles, " l'exécution par pendaison " du colonel américain Wiliam Richard Higgins, détenu depuis février 1988.

 

31 juillet 1989
Le comité tripartite (Algérie, Maroc, Arabie saoudite), chargé le 26 mai par la Ligue arabe d'une mission de médiation, annonce l'échec de sa mission. Grave revers pour Damas.

 

4 août 1989
Le général Aoun réaffirme sa détermination de poursuivre " la guerre contre l'occupant syrien ". Nouveau déchaînement de violence.

 

10 août 1989
Beyrouth et ses environs sont noyés sous un déluge d'obus. Le 11, Washington condamne la Syrie pour le " carnage aveugle " au Liban. Le général Aoun tient en échec les forces druzes et syriennes. La bataille s'étend à tous les fronts du " pays chrétien ".

 

16 août 1989
Le Conseil de sécurité de l'ONU demande à " toutes les parties " de cesser " immédiatement " leurs opérations. Acceptation du général Aoun. Jean Paul II dénonce le " génocide ".

 

17 août 1989
La France envoie des navires au large de Beyrouth pour rapatrier, si besoin, les 7 000 Français et Franco Libanais du pays.

 

30 août 1989
Les combats et les duels d'artillerie reprennent avec violence à Beyrouth dévastée et évacuée par plus de la moitié de ses habitants.

 

13 septembre 1989
Réactivation du triumvirat arabe afin de faire cesser les combats. Le 16, le Comité présente un plan en sept points s'alignant sur les thèses syriennes. Après avoir cherché à obtenir des garanties, le général Aoun accepte ce plan de paix le 22.

 

22 octobre 1989
Accord de Taëf (Arabie saoudite). Après trois semaines de négociations, les députés libanais approuvent un " document d'entente nationale " qui modifie l'équilibre institutionnel entre les communautés. Le texte ne prévoit qu'un " regroupement " des forces syriennes dans certaines régions, deux ans après la mise en forme des réformes. Le général Aoun rejette l'accord.

 

4 novembre 1989
Le Parlement est convoqué pour désigner un président. Le général Aoun, chef du gouvernement militaire chrétien, prononce, contre l'avis de la majorité des députés chrétiens, la dissolution du Parlement.

 

5 novembre 1989
Les députés, réunis dans une base militaire du Liban Nord, élisent René Moawad président de la République. Ce dernier charge, le 13, Selim Hoss de former un gouvernement d'union nationale. Le général Aoun se dit résolu à poursuivre son opposition au nouveau président.

 

22 novembre 1989
Assassinat à Beyrouth Ouest (secteur musulman) du président Moawad.

   Deux jours plus tard, le 24, les députés élisent Elias Hraoui à la présidence. Le premier ministre, Selim Hoss, forme, aussitôt, un gouvernement d'union nationale.

 

6 décembre 1989
Le président Hraoui lance un ultimatum de deux semaines au général Aoun, lui ordonnant de quitter le palais de la Bekaa.

 

24 décembre 1989
Nouveaux combats dans le sud du Liban entre le Hezbollah et Amal.

 

5 janvier 1990
Pour la première fois depuis des élections, le président Hraoui se rend à Beyrouth Ouest.

 

31 janvier 1990
De violents combats débutent dans le " pays chrétien " entre l'armée du général Aoun et les Forces libanaises de Samir Geagea que Michel Aoun veut soumettre à son autorité. Une trêve précaire s'instaure à la mi mai sans qu'aucun des belligérants ait pu l'emporter sur l'autre.

 

3 avril 1990
Samir Geagea, chef des milices chrétiennes des Forces libanaises, reconnaît l'autorité du président Hraoui.

 

10 avril 1990
Libération par le groupe d'Abou Nidal de Jacqueline Valente et de son compagnon.

 

17 juillet 1990
Les Palestiniens du Fath se déploient dans le sud du pays pour tenter de mettre fin aux sanglants affrontements qui opposent, depuis la veille, les intégristes du Hezbollah aux miliciens d'Amal.

 

27 juillet 1990
Les autorités françaises accordent la grâce au terroriste Anis Naccache.

 

21 août 1990
Le Parlement libanais vote les amendements constitutionnels prévus par l'accord de Taëf, instaurant un rééquilibrage en faveur des musulmans.

 

21 septembre 1990
Le président Hraoui annonce l'avènement de la IIe République.

 

28 septembre 1990
L' " Armée de la légalité ", commandée par le général Lahoud, impose un blocus aux forces du général Aoun qui se déclare prêt à combattre le blocus de son fief par " tous les moyens ".

 

11 octobre 1990
Les Syriens cernent le réduit chrétien du général Aoun.

 

13 octobre 1990
Le général Aoun se rend " pour éviter un bain de sang "  il se réfugie à l'ambassade de France. Les Syriens exécutent des dizaines de partisans du général Aoun.

 

19 octobre 1990
La famille du général Aoun arrive en France.

 

21 octobre 1990
Assassinat du maronite Dany Chamoun, de sa femme et de ses deux enfants.

 

24 octobre 1990
Sans fixer de délai, le gouvernement décide l'évacuation des milices du Grand Beyrouth.

 

5 novembre 1990
Les milices rivales chiites signent un accord de paix parrainé par la Syrie.

 

3 décembre 1990
Constitution du Grand Beyrouth, après le retrait de toutes les milices  l'armée libanaise, appuyée par l'armée syrienne, s'y déploie.

 

26 décembre 1990
Omar Karamé, avocat sunnite, nommé premier ministre, le 20, après la démission, le 19, de Selim Hoss, forme un nouveau gouvernement d' " union nationale " bien que les deux principaux mouvements chrétiens aient refusé, le 22 d'y participer.

 

9 janvier 1991
Le Parlement accorde sa confiance au gouvernement de M. Omar Karamé.

   Le 11, le druze Walid Joumblatt, chef du Parti socialiste progressiste, donne sa démission du gouvernement et annonce sa décision d' " arrêter son activité politique, pour le moment ".

 

6 février 1991
Début du redéploiement de l'armée libanaise dans le sud du pays.

 

28 mars 1991
Le gouvernement décide la dissolution des milices et la " nomination " de nouveaux députés.

 

30 avril 1991
Les milices, afin de permettre la restauration de l'autorité de l'Etat, remettent une partie de leurs armes à l'armée libanaise.

 

15 mai 1991
Le gouvernement adopte un traité de " coopération et de coordination " avec la Syrie.

 

22 mai 1991
Signature du traité à Damas entre les présidents Assad et Hraoui. Le gouvernement israélien condamne l' " annexion ". Le 23, le ministre syrien des affaires étrangères déclare que la Syrie " ne cherche pas pour le moment, une union avec le Liban ".

 

24 mai 1991
Jérusalem accepte le principe d'un échange de prisonniers palestiniens contre la libération des otages occidentaux.

 

27 mai 1991
Le Parlement libanais entérine le processus de ratification du traité en dépit des réserves exprimées par les représentants du camp chrétien.

 

29 mai 1991
En vertu du nouveau traité entre Beyrouth et Damas. Paris demande le retrait des troupes syriennes et des élections libres au Liban. 

 

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Le 25 novembre, début de la bataille deMagdouche. 11 novembre 1986 Libération par l'OJR de deux otages français, enlevés les 25 février et 7 mai, Marcel Coudari et Camille Sontag. 19 novembre 1986 L'attaque de positions syriennes à Tripoli par des miliciens intégristes sunnites est suivie d'une sévère répression syrienne(entre 100 et 400 morts). 24 novembre 1986 Libération par l'OJR du journaliste français Aurel Cornéa. 26 novembre 1986 Le Conseil de sécurité entérine le redéploiement de la FINUL et la réduction du contingent français. 7 janvier 1987 Attentat manqué contre l'ancien président Camille Chamoun : 6 morts, 30 blessés. 13 janvier 1987 Enlèvement à Beyrouth Ouest du journaliste français Roger Auque. 19 janvier 1987 Disparition de Terry Waite, émissaire de l'Eglise anglicane dans l'affaire des otages, arrivé, le 13, à Beyrouth. 15 février 1987 " Guerre entre alliés " opposant, d'une part, les milices chiites d'Amal et, d'autre part, les forces du PSP (druze) et le PC(multicommunautaire).

Le 22, à la suite d'un accord imposé par Damas à tous les responsables musulmans, l'armée syrienne. »

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