L'action du feu et quelques-unes de ses conséquences
Publié le 22/02/2012
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L'usage du feu remonte au Paléolithique et là, déjà, l'homme a attaqué la végétation, mais la destruction des forêts immenses du Pléistocène s'est faite avec l'apparition des peuplades agraires du Néolithique, voilà pour le poids de l'histoire.
Il fallait de l'espace, et vite, on pratiquait la culture sur brûlis. Le drame, c'est que cela se fait encore, aujourd'hui, sur une trop grande échelle. Un écosystème forestier en son entier peut ainsi être neutralisé avec rupture de l'équilibre naturel. On peut s'arrêter à une possible régénération naturelle du sol. La production des cendres augmenterait la teneur en potasse dans le sol. Le piétinement intempestif des animaux en fuite ameublirait également la terre et favoriserait la pénétration de l'air. Le système du brûlis, très pratiqué en toute zone semi-aride, favoriserait l'apparition de l'herbe et détruirait inexorablement cet amas. d'arbrisseaux et de buissons considérés inutiles. Les répercussions des feux sont à examiner en fonction du lieu, bien défini, et non seulement à l'aide de notions hâtives par rapport à un trop grand territoire. Et cela aussi bien dans ce qui pourrait être bénéfique que néfaste.
Ce qu'il faut retenir surtout dans nos considérations, c'est le côté irréversible des choses, une destruction de zone forestière intertropicale a une portée incalculable. On se doit d'ajouter qu'il y a très souvent répétition des feux et «culture» itinérante, cela peut conduire à l'érosion des sols, le surpâturage qui suit y contribue aussi, en particulier avec chèvres et moutons en de nombreux endroits. Autrement dit tout défrichement disproportionné tend à la dégradation.
Que ce soit en zone tempérée ou en pays tropicaux, il serait absolument nécessaire de «cultiver» les forêts restantes devenues, à l'échelle planétaire, absolument indispensables à l'oxygénation de l'atmosphère.
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