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Le mot "Jupiter" dans l'oeuvre de DESCARTES

Publié le 18/07/2010

Extrait du document

jupiter

 

Règles pour la direction de l'esprit, Règle cinquième.

et la plupart des philosophes, qui, négligeant l'expérience, croient que la vérité sortira de leur cerveau comme Minerve du front de Jupiter.

  LA DIOPTRIQUE, DISCOURS NEUVIEME, LA DESCRIPTION DES LUNETTES.

Comme font ici XX et YY que je suppose tellement ajustées avec la plus parfaite QLM, que si on tourne la machine en telle sorte que par exemple la planète du Jupiter paraisse au travers de deux pinnules VV, elle paraîtra aussi au travers de la lunette XX, par laquelle outre Jupiter, on pourra aussi distinguer ces autres moindres planètes qui l'accompagnent ;

mais on ne pourrait savoir, que ces choses fussent en tel endroit de la telle des planètes qui accompagnent Jupiter, sans l'aide des deux autres, ni aussi la disposer à montrer ce qui est en tout autre endroit déterminé vers lequel on veut regarder.

  LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, CHAPITRE X, Des planètes en général, et en particulier de la terre et de la lune.

Je n'ajoute point ici comment il se peut rencontrer un plus grand nombre de planètes jointes ensemble, et qui prennent leur cours l'une autour de l'autre, comme celles que les nouveaux astronomes ont observées autour de Jupiter et de Saturne, car je n'ai pas entrepris de dire tout ;

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, RÉPONSES AUX CINQUIEMES OBJECTIONS, DES CHOSES QUI ONT ÉTÉ OBJECTÉES CONTRE LA CINQUIEME MEDITATION.

Mais tout ainsi que les poètes feignent que les destinées ont bien à la vérité été faites et ordonnées par Jupiter, mais que depuis qu'elles ont une fois été par lui établies il s'est lui-même obligé de les garder, de même je ne pense pas à la vérité que les essences des choses, et ces vérités mathématiques que l'on en peut connaître, soient indépendantes de Dieu, mais néanmoins je pense que, parce que Dieu l'a ainsi voulu et qu'il en a ainsi disposé, elles sont immuables et éternelles ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art. 6.

Jupiter, de trois mille et davantage ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art. 8.

En suite de quoi il est aisé de connaître que la lune et la terre paraîtraient beaucoup plus petites à celui qui les regarderait de Jupiter ou de Saturne, que ne paraît Jupiter ou Saturne au même spectateur qui les regarde de la terre, et que si on regardait le soleil de dessus quelque étoile fixe, il ne paraîtrait peut-être pas plus grand que les étoiles paraissent à ceux qui les regardent du lieu où nous sommes ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art. 10.

et nous pouvons juger le semblable de Mercure, Mars, Jupiter et Saturne, parce que leur lumière nous paraît beaucoup plus faible et moins éclatante que celle des étoiles fixes, et que ces planètes ne sont pas si éloignées du soleil qu'elles n'en puissent être éclairées.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art. 13.

Tellement que si nous supposions que quelqu'un de nous fût dessus Jupiter et qu'il considérât notre terre, il est évident qu'elle lui paraîtrait plus petite, mais peut-être aussi lumineuse que Jupiter nous paraît, et qu'elle paraîtrait plus grande au même spectateur s'il était sur quelque autre planète plus voisine ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art. 31.

Pensons aussi que la matière qui est autour de Saturne emploie quasi trente années à lui faire parcourir tout le cercle marqué ~, et que celle qui environne Jupiter le porte en douze ans avec les autres petites planètes qui l'accompagnent par tout le cercle 2f ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art. 33.

et que l'un de ces tourbillons a Jupiter en son centre, lequel fait mouvoir avec lui les autres quatre planètes qui font leur circuit autour de cet astre d'une vitesse tellement proportionnée que la plus éloignée des quatre achève le sien à peu près en seize jours, celle qui la suit en sept, la troisième en quatre-vingt-cinq heures, et la plus proche du centre en quarante-deux, et qu'elles tournent ainsi plusieurs fois autour de lui pendant qu'il décrit un grand cercle autour du soleil ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art. 35.

mais l'inclination est moindre en ceux de Jupiter et de Mars qu'elle n'est en celui de Saturne ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art. 36.

et lorsque Jupiter est en la balance, il en est plus éloigné que lorsqu'il est au bélier ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art. 39.

De plus, suivant l'hypothèse de Tycho, le soleil faisant un circuit tous les ans autour de la terre emporte avec soi non seulement Mercure et Vénus, mais encore Mars, Jupiter et Saturne, qui sont plus éloignés de lui que n'est la terre, ce qu'on ne saurait concevoir dans un ciel liquide, comme ils le supposent, si la matière du ciel qui est entre le soleil et ces astres n'est emportée tout ensemble avec eux, et que cependant la terre, par une force particulière et différente de celle qui transporte ainsi le ciel, se sépare des parties de cette matière qui la touchent immédiatement, et qu'elle décrive un cercle au milieu d'elles.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art. 139.

On peut seulement proposer encore une difficulté, savoir pourquoi il ne paraît point de chevelure autour des étoiles fixes, ni aussi autour des plus hautes planètes, Saturne et Jupiter, en même façon qu'autour des comètes.

Enfin, pour ce qui est de Jupiter et de Saturne, je ne doute point qu'ils ne paraissent aussi quelquefois avec une telle chevelure, aux pays où l'air est fort clair et fort pur ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art. 146.

A savoir, on peut penser que les deux tourbillons qui avaient les astres que nous nommons maintenant Jupiter et Saturne en leurs centres étaient les plus grands, et qu'il y en avait quatre moindres autour de celui de Jupiter dont les astres sont descendus vers lui, et sont les quatre petites planètes que nous y voyons ;

et enfin que les six tourbillons qui avaient Mercure, Vénus, la terre, Mars, Jupiter et Saturne en leurs centres étant détruits par un autre plus grand, au milieu duquel était le soleil, tous ces astres sont descendus vers lui et s'y sont disposés en la façon qu'ils y paraissent à présent ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art. 147.

Ainsi, voyant maintenant que les principales planètes, Mercure, Vénus, la terre, Mars, Jupiter et Saturne font leurs cours à diverses distances du soleil, nous devons juger que cela vient de ce qu'elles ne sont pas également solides, et que ce sont celles qui le sont moins qui s'en approchent davantage.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art. 149.

Puis voyant que la lune a son cours non seulement autour du soleil, mais aussi autour de la terre, nous jugerons que cela peut être arrivé de ce qu'elle est descendue dans le tourbillon qui avait la terre en son centre, auparavant que la terre fût descendue vers le soleil, ainsi que quatre autres planètes sont descendues vers Jupiter ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art. 154.

et, au contraire, que les quatre qui sont autour de Jupiter s'y meuvent fort vite ;

Car on peut penser que cette diversité est causée de ce que Jupiter, ainsi que le soleil et la terre, tourne sur son essieu, et que Saturne, qui est la plus haute planète, tient toujours un même côté tourné vers le centre du tourbillon qui la contient ainsi que la lune et les comètes.

  Correspondance, année 1645, A Monsieur CLERSELIER, 17 février 1645.

car il implique contradiction d'en concevoir plusieurs souverainement parfaits, comme vous avez très bien remarqué, et quand les Anciens nommaient plusieurs dieux, ils n'entendaient pas plusieurs tout puissants, mais seulement plusieurs fort puissants, au-dessus desquels ils imaginaient un seul Jupiter comme souverain, et auquel seul, par conséquent, ils appliquaient l'idée du vrai Dieu, qui se présentait confusément à eux.

 

jupiter

« Pensons aussi que la matière qui est autour de Saturne emploie quasi trente années à lui faire parcourir tout le cercle marqué ~, etque celle qui environne Jupiter le porte en douze ans avec les autres petites planètes qui l'accompagnent par tout le cercle 2f ; LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art.

33. et que l'un de ces tourbillons a Jupiter en son centre, lequel fait mouvoir avec lui les autres quatre planètes qui font leur circuitautour de cet astre d'une vitesse tellement proportionnée que la plus éloignée des quatre achève le sien à peu près en seize jours,celle qui la suit en sept, la troisième en quatre-vingt-cinq heures, et la plus proche du centre en quarante-deux, et qu'elles tournentainsi plusieurs fois autour de lui pendant qu'il décrit un grand cercle autour du soleil ; LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art.

35. mais l'inclination est moindre en ceux de Jupiter et de Mars qu'elle n'est en celui de Saturne ; LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art.

36. et lorsque Jupiter est en la balance, il en est plus éloigné que lorsqu'il est au bélier ; LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art.

39. De plus, suivant l'hypothèse de Tycho, le soleil faisant un circuit tous les ans autour de la terre emporte avec soi non seulementMercure et Vénus, mais encore Mars, Jupiter et Saturne, qui sont plus éloignés de lui que n'est la terre, ce qu'on ne sauraitconcevoir dans un ciel liquide, comme ils le supposent, si la matière du ciel qui est entre le soleil et ces astres n'est emportée toutensemble avec eux, et que cependant la terre, par une force particulière et différente de celle qui transporte ainsi le ciel, se séparedes parties de cette matière qui la touchent immédiatement, et qu'elle décrive un cercle au milieu d'elles. LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art.

139. On peut seulement proposer encore une difficulté, savoir pourquoi il ne paraît point de chevelure autour des étoiles fixes, ni aussiautour des plus hautes planètes, Saturne et Jupiter, en même façon qu'autour des comètes. Enfin, pour ce qui est de Jupiter et de Saturne, je ne doute point qu'ils ne paraissent aussi quelquefois avec une telle chevelure,aux pays où l'air est fort clair et fort pur ; LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art.

146. A savoir, on peut penser que les deux tourbillons qui avaient les astres que nous nommons maintenant Jupiter et Saturne en leurscentres étaient les plus grands, et qu'il y en avait quatre moindres autour de celui de Jupiter dont les astres sont descendus verslui, et sont les quatre petites planètes que nous y voyons ; et enfin que les six tourbillons qui avaient Mercure, Vénus, la terre, Mars, Jupiter et Saturne en leurs centres étant détruits par unautre plus grand, au milieu duquel était le soleil, tous ces astres sont descendus vers lui et s'y sont disposés en la façon qu'ils yparaissent à présent ; LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art.

147. Ainsi, voyant maintenant que les principales planètes, Mercure, Vénus, la terre, Mars, Jupiter et Saturne font leurs cours àdiverses distances du soleil, nous devons juger que cela vient de ce qu'elles ne sont pas également solides, et que ce sont cellesqui le sont moins qui s'en approchent davantage. LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art.

149. Puis voyant que la lune a son cours non seulement autour du soleil, mais aussi autour de la terre, nous jugerons que cela peut êtrearrivé de ce qu'elle est descendue dans le tourbillon qui avait la terre en son centre, auparavant que la terre fût descendue vers lesoleil, ainsi que quatre autres planètes sont descendues vers Jupiter ; LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art.

154. et, au contraire, que les quatre qui sont autour de Jupiter s'y meuvent fort vite ;. »

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