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Le mot "louche" dans l'oeuvre de DESCARTES

Publié le 30/08/2006

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descartes

 

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, RÉPONSES AUX CINQUIEMES OBJECTIONS, DES CHOSES QUI ONT ÉTÉ OBJECTÉES CONTRE LA SIXIEME MÉDITATION.

 mais pour vous, non seulement vous n’en connaissez pas davantage que moi touchant l’esprit, mais vous n’y apercevez pas tout ce que j’y vois, de sorte qu’en cela c’est plutôt vous qui ressemblez à un aveugle, et je ne puis tout au plus, à votre égard, être appelé que louche ou peu clairvoyant, avec tout le reste des hommes.

  Correspondance, année 1647, A Monsieur CHANUT, 6 juin 1647.

 Par exemple, lorsque j’étais enfant, j’aimais une fille de mon âge, qui était un peu louche ;

 au moyen de quoi, l’impression qui se faisait par la vue en mon cerveau, quand je regardais ses yeux égarés, se joignait tellement à celle qui s’y faisait aussi pour émouvoir en moi la passion de l’amour, que longtemps après, en voyant des personnes louches, je me sentais plus enclin à les aimer qu’à en aimer d’autres, pour cela seul qu’elles avaient ce défaut ;

  Correspondance, année 1649, REPONSE DE Monsieur DESCARTES A Monsieur MORUS, 5 février 1649.

A l’égard de ma preuve, que vous appelez louche et presque sophistique, je ne l’ai employée que pour réfuter la proposition de ceux qui croient avec vous que tout corps est sensible, ce qu’elle fait, à mon avis d’une manière claire et démonstrative ;

 

 

 

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