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Le mot "objection" dans l'oeuvre de DESCARTES

Publié le 21/07/2010

Extrait du document

descartes

 

ABREGE DE LA MUSIQUE, De la quinte.

Néanmoins je réponds que cette objection ne sert que pour appuyer notre sentiment, bien loin de l'ébranler :

  ABREGE DE LA MUSIQUE, Des degrés ou tons de musique.

Mais, pour mieux satisfaire à cette objection.

  DISCOURS DE LA METHODE, Sixième partie.

Mais encore que je me reconnaisse extrêmement sujet à faillir, et que je ne me fie quasi jamais aux premières pensées qui me viennent, toutefois l'expérience que j'ai des objections qu'on me peut faire m'empêche d'en espérer aucun profit :

et afin qu'on en ait d'autant plus d'occasion, je supplie tous ceux qui auront quelques objections à y faire de prendre la peine de les envoyer à mon libraire, par lequel en étant averti, je tâcherai d'y joindre ma réponse en même temps ;

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, Abrégé des six méditations suivantes.

Mais néanmoins, parce que je n'ai point voulu me servir en ce lieu-là d'aucunes comparaisons tirées des choses corporelles, afin d'éloigner autant que je pourrais les esprits des lecteurs de l'usage et du commerce des sens, peut-être y est-il resté beaucoup d'obscurités, (lesquelles, comme j'espère, seront entièrement éclaircies dans les réponses que j'ai faites aux objections qui m'ont depuis été proposées), comme, entre autres celle-ci :

Dans la cinquième Méditation, outre que la nature corporelle prise en général y est expliquée, l'existence de Dieu y est encore démontrée par de nouvelles raisons, dans lesquelles néanmoins il se peut rencontrer quelques difficultés, mais on en verra la solution dans les réponses aux objections qui m'ont été faites ;

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, Méditation Cinquième.

Tant s'en faut, c'est ici qu'il y a un sophisme caché sous l'apparence de cette objection :

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, REPONSES DE L'AUTEUR AUX PREMIERES OBJECTIONS.

Et, pour prébvenir ici une objection que l'on pourrait faire, à savoir que peut-être celui qui s'interroge ainsi soit-même a la puissance de se conserver sans qu'il s'en aperçoive, je dis que cela ne peut être, et que si cette puissance était en lui, il en aurait nécessairement connaissance ;

car bien que j'aie tâché de prévenir cette objection, néanmoins elle se présente si facilement à un chacun, qu'il est nécessaire que j'y réponde un peu amplement.

Voilà, Messieurs, ce que j'ai eu à répondre aux objections subtiles et officieuses de votre ami commun.

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, REPONSES DE L'AUTEUR AUX SECONDES OBJECTIONS.

Car encore que je ne voie rien, entre les choses que vous m'avez proposées, que je n'eusse auparavant rejeté ou expliqué dans mes Méditations (comme, par exemple, ce que vous avez allégué des mouches qui sont produites par le soleil, des Canadiens, des Ninivites, des Turcs, et autres choses semblables, ne peut venir en l'esprit à ceux qui, suivant l'ordre de ces Méditations, mettront à part pour quelque temps toutes les choses qu'ils ont apprises des sens, pour prendre garde à ce que dicte la plus pure et plus saine raison, c'est pourquoi je pensais avoir déjà rejeté toutes ces choses), encore, dis-je, que cela soit, je juge néanmoins que ces objections seront utiles à mon dessein, d'autant que je ne me promets pas d'avoir beaucoup de lecteurs qui veuillent apporter tant d'attention aux choses que j'ai écrites, qu'étant parvenus à la fin, ils se ressouviennent de tout ce qu'ils auront lu auparavant ;

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, REPONSES DE L'AUTEUR AUX SECONDES OBJECTIONS, Axiomes ou Notions communes, PROPOSITION PREMIERE.

Et ce syllogisme est le même dont je me suis servi en ma réponse au sixième article de ces objections ;

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, TROISIÈMES OBJECTIONS, OBJECTION VIIe, REPONSE.

S'il y a une idée de Dieu (comme il est manifeste qu'il y en a une), toute cette objection est renversée ;

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, TROISIÈMES OBJECTIONS, OBJECTION XIIe, REPONSE.

Et je suis étonné de n'avoir encore pu rencontrer dans toutes ces objections aucune conséquence qui me semblât être bien déduite de ses principes.

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, REPONSES DE L'AUTEUR AUX QUATRIEMES OBJECTIONS.

c'est pourquoi je ne me mets pas tant en peine des objections Qu'il m'a faites, que je me réjouis de ce qu'il n'y a point Plus de choses en mon écrit auxquelles il contredise.

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, REPONSES DE L'AUTEUR AUX QUATRIEMES OBJECTIONS, REPONSE A L'AUTRE PARTIE, REPONSE AUX CHOSES QUI PEUVENT ARRETER LES THEOLOGIENS.

A laquelle objection je pourrais très facilement m'exempter de répondre, en disant que jusques ici je n'ai jamais nié qu'il y eût des accidents réels :

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, RÉPONSES AUX CINQUIEMES OBJECTIONS.

Car, encore que vous n'ayez pas tant employé les raisons d'un philosophe pour réfuter mes opinions que les artifices d'un orateur pour les éluder, cela ne laisse pas de m'être très agréable, et ce d'autant plus, que je conjecture de là qu'il est difficile d'apporter contre moi des raisons différentes de celles qui sont contenues dans les précédentes objections que vous avez lues.

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, RÉPONSES AUX CINQUIEMES OBJECTIONS, DES CHOSES QUI ONT ÉTÉ OBJECTÉES CONTRE LA SECONDE MÉDITATION.

en quoi il semble que vous ayez voulu m'avertir que ces objections ne partent pas de l'esprit d'un subtil philosophe, mais de celui d'un homme attaché au sens et à la chair.

Et pour terminer une fois pour toutes ces difficultés, parce que vous m'objectez quasi toujours la même chose, et que vous ne combattez pas mes raisons, mais que les dissimulant comme si elles étaient de peu de valeur, ou que les rapportant imparfaites et défectueuses, vous prenez de là occasion de me faire plusieurs objections que les personnes peu versées en la philosophie ont coutume d'opposer à mes conclusions, ou à d'autres qui leur ressemblent, ou même qui n'ont rien de commun avec elles, lesquelles ou sont éloignées du sujet, ou ont déjà été en leur lieu réfutées et résolues, il n'est pas nécessaire que je réponde à chacune de vos demandes, autrement il faudrait répéter cent fois les mêmes choses que j'ai ci-devant écrites.

Tout ce que vous alléguez ici, ô très bonne chair, ne me semble pas tant des objections que quelques murmures qui n'ont pas besoin de repartie.

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, RÉPONSES AUX CINQUIEMES OBJECTIONS, DES CHOSES QUI ONT ÉTÉ OBJECTÉES CONTRE LA TROISIEME MÉDITATION.

et l'on pourrait aussi dire que vous n'avez pas fait ces objections, parce que vous les avez composées de paroles que vous n'avez pas inventées, mais que vous avez empruntées d'autrui.

Mais certes ni la forme d'une chimère ne consiste pas dans les parties d'une chèvre ou d'un lion, ni celle de vos objections dans chacune des paroles dont vous vous êtes servi, mais seulement dans la composition et l'arrangement de ces choses.

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, RÉPONSES AUX CINQUIEMES OBJECTIONS, DES CHOSES QUI ONT ÉTÉ OBJECTÉES CONTRE LA SIXIEME MÉDITATION.

C'est pourquoi je le supplie de ne pas trouver mauvais si, en réfutant ses objections, j'ai usé de la liberté ordinaire aux philosophes ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, LETTRE DE L'AUTEUR A CELUI QUI A TRADUIT LE LIVRE, LAQUELLE PEUT SERVIR ICI DE PREFACE.

Depuis ce temps-là, prévoyant la difficulté que plusieurs auraient à concevoir les fondements de la métaphysique, j'ai tâché d'en expliquer les principaux points dans un livre de Méditations qui n'est pas bien grand, mais dont le volume a été grossi et la matière beaucoup éclaircie par les objections que plusieurs personnes très doctes m'ont envoyées à leur sujet, et par les réponses que je leur ai faites.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, PREMIERE PARTIE, Art. 62.

Il me souvient d'avoir mêlé la distinction qui se fait par la pensée avec la modale, sur la fin des réponses que j'ai faites aux premières objections qui m'ont été envoyées sur les Méditations de ma métaphysique ;

  Correspondance, année 1637, AU R. P. MERSENNE. REPONSE AUX OBJECTIONS DE Monsieur DE FERMAT, 3 décembre 1637. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 5 octobre 1637.).

 Mais de quelque qualité que soient les objections qu'on voudra faire contre mes écrits, vous m'obligerez, s'il vous plaît, de me les envoyer toutes, et je ne manquerai pas d'y répondre, au moins si elles ou leurs auteurs en valent tant soit peu la peine, et s'ils trouvent bon que je les fasse imprimer lorsque j'en aurai ramassé pou remplir un juste volume ;

  Correspondance, année 1638, AU R. P. MERSENNE, 27 mai 1638. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 17 mai 1638).

(Petit), je n'ai nullement approuvé son écrit, et je juge qu'il a eu envie d'être de fête, et de faire des objections sans avoir eu toutefois aucune chose à objecter ;

Et ce qui m'a fait vous prier de tirer de lui ses objections contre ma Dioptrique, c'est que je crois qu'il n'en a point, et qu'il n'est pas capable d'en faire qui aient aucune couleur, sans montrer très clairement son insuffisance.

Je juge tout autrement de Monsieur Morin, auquel je crois avoir de l'obligation de ses objections, comme généralement je croirai en avoir à tous ceux qui m'en proposeront à dessein de faire que la vérité se découvre.

Et si je donne à imprimer quelques objections qu'on m'aura faites, ce seront seulement celles qui pourront être de quelque utilité, et avoir quelque force, et qui me pourraient ci-après être faites par d'autres, sans me soucier davantage du reste (à savoir de l'écrit dont vous avez pris la peine de transcrire une feuille pour me l'envoyer, et de ses semblables) que je ferais des injures que me dirait un perroquet pendu à une fenêtre pendant que je passe par la rue.

ce sera pour une autre fois, aussi bien ne suis-je point résolu de commencer sitôt à faire imprimer aucunes objections, car j'en attends encore quelques unes qu'on m'a fait espérer.

  Correspondance, année 1638, RÉPONSE DE Monsieur DESCARTES A Monsieur MORIN, 13 juillet 1638.

Les objections que vous avez pris la peine de m'envoyer sont telles, que je les aurais reçues en bonne part de qui que ce fût ;

Au reste, je suis marri de ce que vous n'avez choisi pour former des objections, que le sujet de la lumière, car je me suis expressément abstenu d'en dire mon opinion ;

Or je vous assure, monsieur, que j'admire que vous ayez pu imaginer quelque apparence de contradiction dans les passages que vous avez allégués, et, bien que je n'aie pas eu fort grande peine à y répondre, je ne laisse pas d'accepter la chaire que vous m'offrez en cet endroit, quia forte plus sapio sedens, et afin que je puisse écouter vos autres objections à mon aise.

Mais celle de vos objections qui est, à mon avis, la principale, et que vous aurez peut-être à ce sujet voulu réserver pour la fin, consiste en ce que si les pores des corps transparents doivent  être droits, il ne semble pas qu'ils puissent donner  passage à la matière subtile en tous sens, à cause qu'il est impossible qu'il se trouve en tous sens  des pores droits  dans un corps solide.

  Correspondance, année 1638, A UN R. P. JESUITE, 24 janvier 1638. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 22 février 1638).

si votre médecin a quelques objections à y faire, je serai très aise de les recevoir, et ne manquerai pas d'y répondre.

  Correspondance, année 1638, Au R. P. MERSENNE, 15 février 1638. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 25 janvier 1638).

Et pour les objections de l'artisan dont vous m'écrivez, elles sont ridicules, et témoignent une ignorance très grande, en ce qu'il suppose que le diamètre des verres, pour les plus longues lunettes, n'a pas besoin d'être plus grand que de deux ou trois doigts ;

et ceux qui vous donnent des objections contre moi, ne peuvent aucunement s'en prendre à vous des réponses que j'y ferai, ni se fâcher que vous me les envoyiez :

(Fermat) a été que j'ai feint d'ignorer son nom, afin qu'il sache que je ne réponds qu'à son Écrit, et que vous ne m'avez envoyé que ses objections, sans y engager sa réputation.

L'objection que l'on vous a faite contre vos expériences de l'écho, ne me semble d'aucune importance :

  Correspondance, année 1638, A Monsieur *** (ZUITLYCHEM), 20 mars 1638. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 9 mars 1638).

En effet, bien que je ne sois pas éloigné de La Haye de cent lieues, il a néanmoins été plus de trois semaines à venir jusques ici, où m'ayant trouvé occupé à répondre à des objections qui m'étaient venues de diverses parts j'avoue que son langage, et celui de l'Allemand qui a fait sa longue préface, m'a empêché d'oser converser avec eux avant que j'eusse achevé les dépêches que j'avais à faire, crainte de prendre quelque chose de leur style.

Le docteur Plempius, professeur en médecine à Louvain, m'a fait aussi quelques objections contre le mouvement du c_ur, mais comme ami, afin de mieux découvrir la vérité, et je tâche à répondre à un chacun du même style qu'il m'écrit.

  Correspondance, année 1638, Au R. P. MERSENNE, 8 octobre 1638. (Les éditions contemporaines retiennent comme date le 11 octobre 1638).

Mais vous lui pourrez dire, s'il vous plaît, que j'attends ses objections contre ma Dioptrique, afin que, si elles en valent la peine, je puisse répondre à l'un et à l'autre ensemble ;

Les objections de Monsieur N.

Et si Monsieur de Sainte-Croix a jugé qu'il eût quelque objection qui fût forte contre moi, c'est sans doute que, n'ayant pas vu ou bien ne se souvenant plus de ce que j'ai écrit, il a supposé que j'avais écrit les choses que réfute cet homme, lesquelles sont souvent fort mauvaises, mais elles ne viennent que de son esprit, qui a pris tout ce que je disais à contresens, à cause qu'il n'était pas capable de l'entendre.

  Correspondance, année 1638, AU R. P. MERSENNE, 18 JANVIER 1638.

Car entre nous, si lorsqu'il me voudra faire l'honneur de me proposer des objections, il ne veut pas se donner plus de peine qu'il a pris la première fois, j'aurais honte qu'il me fallût prendre la peine de répondre à si peu de chose, et je ne m'en pourrais honnêtement dispenser, lorsqu'on saurait que vous me les auriez envoyées.

Je serai bien aise que ceux qui me voudront faire des objections ne se hâtent point, et qu'ils tâchent d'entendre tout ce que j'ai écrit, avant que de juger d'une partie ;

  Correspondance, année 1638, AU R. P. MERSENNE, 24 février 1638. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 1er mars 1638).

et ce serait me faire grande injustice de ne montrer leurs objections et mes réponses qu'aux amis de Monsieur de Fermat afin qu'ils fussent ensemble juges et parties.

Tout conseillers, et présidents et grands géomètres (Fermat, Pascal, Roberval) que soient ces messieurs-là, leurs objections et leurs défenses ne sont pas soutenables, et leurs fautes sont aussi claires qu'il est clair que deux et deux font quatre.

mais s'ils vous donnent des objections recevez-les aux conditions mises ci-dessus ;

  Correspondance, année 1638, AU R. P. MERSENNE, 15 décembre 1638.

L'objection de Monsieur du Monsieur contre la Dioptrique montre qu'il n'entend point du tout la Dioptrique :

  Correspondance, année 1639, Au R. P. MERSENNE, 9 janvier 1639.

Et je ne vois point du tout de difficulté en votre objection :

  Correspondance, année 1640, A Monsieur REGIUS, 22 mai 1640. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 24 mai.).

A l'égard des objections, vous dites dans la première que de ce qu'il y a en nous quelque sagesse, quelque pouvoir, quelque bonté, quelque quantité, etc.

  Correspondance, année 1640, Au R. P. MERSENNE, 30 juillet 1640.

Pour l'objection de ce qu'on peut voir divers objets et diversement colorés par un même trou, je pense l'avoir assez résolue en ma réponse à Monsieur Morin, et il faut remarquer que ce trou ne doit pas être extrêmement petit, comme ces chercheurs de cavillations le supposent, mais assez grand, ou autrement qu'on ne pourrait guère voir par lui qu'une couleur ;

  Correspondance, année 1640, Au R. P. MERSENNE, 28 octobre 1640.

voulût en son particulier vous envoyer quelques objections pour moi, de ne me les envoyer qu'après en avoir averti ses supérieurs, ce que vous aurez raison de faire pour l'amour d'eux-mêmes, à cause que je vous ai ci-devant mandé que je prendrai dorénavant tout ce qui viendra de quelques-uns des leurs, comme s'il venait de tout leur Corps.

, pour n'avoir pas la honte de se dédire, et de souffrir que le démenti lui demeure, serait bien aise de m'envoyer quelques objections, tant mauvaises qu'elles puissent être, pour gagner cependant le temps, et m'en faire perdre.

  Correspondance, année 1640, A MONSIEUR ***, Sans date. (Les éditions contemporaines datent une partie de cette lettre du 14 novembre 1640).

mais je dirai, si ce n'est qu'on prenne au moins la peine de lire tout d'une haleine les cinq premières méditations, avec ma réponse de ce qui est à la fin des sixièmes objections, et qu'on n'écrive brièvement sur un papier les principales conclusions, afin qu'on, en puisse mieux remarquer la suite.

  Correspondance, année 1640, Au R. P. MERSENNE, 6 décembre 1640. (Les éditions contemporaines datent cette lettre de décembre 1640, sans indiquer un jour précis.).

Je crois que ce que je vous écris pour eux en latin est suffisant pour l'obliger de m'envoyer ses objections s'il en a envie, sans qu'il soit besoin que je lui en écrive plus particulièrement :

  Correspondance, année 1640, AU R. P. MERSENNE, 31 décembre 1640. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 24 décembre 1640 ( ?)).

Mais je m'étonne que vous me promettiez des objections de divers théologiens dans huit jours, à cause que je me suis persuadé qu'il fallait plus de temps pour y remarquer tout ce qui y est, et celui qui a fait les objections qui sont à la fin, l'a jugé de même.

Il faudra aussi, s'il vous plaît, avertir l'imprimeur de changer les chiffres de ses objections, où les pages des Méditations sont citées, pour les faire accorder avec les pages imprimées.

Ainsi je ne juge pas qu'il soit aucunement à propos, ni même possible, d'insérer dans mes Méditations la réponse aux objections qu'on y peut faire ;

car cela en interromprait toute la suite, et même ôterait la force de mes raisons, qui dépend principalement de ce qu'on se doit détourner la pensée des choses sensibles, desquelles la plupart des objections seraient tirées.

On ne me fera point aussi de déplaisir de me faire plusieurs objections, car je me promets qu'elles serviront à faire mieux connaître la vérité, et grâces à Dieu, je n'ai pas peur de n'y pouvoir satisfaire ;

  Correspondance, année 1641, Au R. P. MERSENNE , 8 janvier 1641 (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 31 décembre 1640.).

Mais je ne m'arrête pas davantage sur ces objections, à cause que vous me promettez de m'envoyer, dans peu de temps, toutes celles qui se pourront faire.

c'est environ la quatrième ou cinquième page de ma réponse aux objections.

  Correspondance, année 1641, Au R. P. MERSENNE, 28 février 1641. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 28 janvier 1641.).

Ce mot n'est que pour vous dire que je n'ai pu encore pour ce voyage vous envoyer ma réponse aux objections, partie à cause que j'ai eu d'autres occupations, qui ne m'ont quasi pas laissé un jour libre, et partie aussi que ceux qui les ont faites semblent n'avoir rien du tout compris de ce que j'ai écrit, et ne l'avoir lu qu'en courant la poste, en sorte qu'ils ne me donnent occasion que de répéter ce que j'y ai déjà mis ;

Je serai bien aise qu'on me fasse le plus d'objections, et les plus fortes qu'on pourra, car j'espère que la vérité en paraîtra d'autant mieux ;

mais je vous prie de faire voir ma réponse et les objections que vous m'avez déjà envoyées, à ceux qui m'en voudront faire de nouvelles, afin qu'ils ne me proposent point ce à quoi j'aurai déjà répondu.

  Correspondance, année 1641, A MONSIEUR*** (A L'ABBÉ DE LAUNAY), 15 juillet 1641. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 22 juillet 1641).

ce qui est cause que j'ai seulement parlé, à la fin des dernières objections que j'envoie au révérend père Mersenne, de la plus générale occasion pour laquelle il me semble que la plupart ont de la peine à remarquer la distinction qui est entre l'âme et le corps :

  Correspondance, année 1641, AU R. P. MERSENNE, Mon Révérend Père,.

Puis enfin j'ai trouvé une nouvelle objection dans la seconde copie que vous m'aviez envoyée, de laquelle j'ai composé le huitième point.

Mais peut-être qu'il est touché de mes réponses, à cause qu'il y reconnaît de la vérité, et moi je ne l'ai point été de ses objections pour une raison toute contraire ;

Et pour ceux qui voudraient fonder des objections sur de telles pointilles, ils ne feraient que témoigner par là qu'ils n'auraient rien à dire qui fût solide, et ainsi se feraient plus de tort qu'à moi.

mais parce que ces réponses se font pour être imprimées, et ainsi que je dois considérer l'intérêt du lecteur, lequel s'ennuierait de voir des redites, ou des choses qui sont hors de sujet, obligez-moi, s'il vous plaît, de le prier auparavant, de ma part, de revoir ses objections, pour en retrancher ce à quoi j'ai déjà répondu ailleurs, et ce où il a pris tout le contraire de mon sens, comme en son huitième article, et ailleurs ;

Ou bien enfin je lui répondrai, pour vous prier de lui faire voir ma réponse, et à ceux qui auront vu ses objections, mais non point pour les faire imprimer, de crainte qu'on ne m'accuse d'avoir voulu grossir le livre de choses superflues.

  Correspondance, année 1641, Au R. P. MERSENNE, 5 août 1641 ( Les éditions contemporaines datent cette lettre de septembre 1641.).

Que si mon dessein n'a pas réussi, et qu'il y ait trop peu de gens au monde qui soient capables d'entendre mes raisons, ce n'est pas ma faute, et elles n'en sont pas moins vraies pour cela, mais il y aurait de ma faute, si je m'en fâchais, ou que j'employasse davantage de temps à répondre aux impertinentes objections de vos gens.

Je vous prie derechef de ne m'envoyer plus ni aucunes objections contre ma Métaphysique, ni touchant la géométrie, ni choses semblables, ou du moins de n'attendre plus que j'y fasse aucunes réponses.

  Correspondance, année 1642, Au R. P. MERSENNE, 10 mars 1642. (Les éditions contemporaines datent cette lettre de mars 1642.).

Je vous envoie les trois premières feuilles des objections du Père B.

Au reste, j'ai lu le favorable jugement que Monsieur Chanut a fait de moi, m'estimant capable de répondre aux objections du Père B.

  Correspondance, année 1644, Au P. MESLAND, 15 mai 1644. (Les éditions contemporaines retiennent comme date le 2 mai 1644).

ce que j'ai insinué, en ma réponse aux premières objections, mais en peu de mots, afin de ne point mépriser les raisons des autres, qui admettent communément que non datur progressus in infinitum.

lesquels mots j'ai insérés à dessein, à la fin de ma réponse aux quatrièmes objections, pour m'exempter de l'expliquer.

  Correspondance, année 1646, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 1er février 1646 (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 3 novembre 1645.).

Je n'ai pas besoin de répondre à l'objection que peuvent faire les théologiens, touchant la vaste étendue que j'ai attribuée à l'univers, parce que votre altesse y a déjà répondu pour moi.

  Correspondance, année 1647, A Monsieur CHANUT, 6 juin 1647.

Mais mon admiration s'est redoublée, lorsque j'ai vu la force et le poids des objections que sa Majesté a remarquées, touchant la grandeur que j'ai attribuée à l'univers.

  Correspondance, année 1647, REMARQUES SUR LE TITRE, REMARQUES SUR CHAQUE ARTICLE.

Et pour montrer que l'on peut soutenir qu'il n'est autre chose qu'un mode, il tâche de résoudre une objection qui est prise de mes écrits.

De plus, la façon d'écrire que je m'étais proposée, qui était en forme de méditations, et que j'avais choisie comme fort propre pour expliquer plus clairement les raisons que j'avais à déduire, m'obligeait de ne pas proposer ces objections autrement que comme miennes.

  Correspondance, année 1648, REPONSE DE Monsieur DESCARTES, 16 juillet 1648.

Encore que l'auteur des objections qui me furent hier envoyées n'ait point voulu être connu ni de nom ni de visage, toutefois il n'a pu si bien se cacher qu'il ne se soit fait connaître par la partie qui est en lui la meilleure à savoir par l'esprit ;

  Correspondance, année 1648, REPONSE DE Monsieur DESCARTES. (Cette lettre est adressée à Arnauld), 29 juillet 1648.

Ayant reçu ces jours passés des objections comme de la part d une personne qui demeurait en cette ville, j'y ai répondu fort brièvement, parce que je croyais que si j'oubliais quelque chose, l'entretien le pourrait facilement réparer ;

  Correspondance, année 1649, REPONSE DE Monsieur DESCARTES A Monsieur MORUS, 5 février 1649.

mais j'ai voulu vous montrer par là que, de toutes les objections qu'on m'a faites jusques ici, il y en a très peu qui m'aient été aussi agréables que les vôtres, et que vos manières honnêtes et votre candeur vous ont entièrement gagné celui qui a un attachement inviolable pour tous les amateurs de la véritable philosophie.

 

descartes

« MEDITATIONS METAPHYSIQUES, REPONSES DE L'AUTEUR AUX SECONDES OBJECTIONS, Axiomes ou Notions communes, PROPOSITION PREMIERE. Et ce syllogisme est le même dont je me suis servi en ma réponse au sixième article de ces objections ; MEDITATIONS METAPHYSIQUES, TROISIÈMES OBJECTIONS, OBJECTION VIIe, REPONSE. S'il y a une idée de Dieu (comme il est manifeste qu'il y en a une), toute cette objection est renversée ; MEDITATIONS METAPHYSIQUES, TROISIÈMES OBJECTIONS, OBJECTION XIIe, REPONSE. Et je suis étonné de n'avoir encore pu rencontrer dans toutes ces objections aucune conséquence qui me semblât être biendéduite de ses principes. MEDITATIONS METAPHYSIQUES, REPONSES DE L'AUTEUR AUX QUATRIEMES OBJECTIONS. c'est pourquoi je ne me mets pas tant en peine des objections Qu'il m'a faites, que je me réjouis de ce qu'il n'y a point Plus dechoses en mon écrit auxquelles il contredise. MEDITATIONS METAPHYSIQUES, REPONSES DE L'AUTEUR AUX QUATRIEMES OBJECTIONS, REPONSE A L'AUTRE PARTIE, REPONSE AUX CHOSES QUI PEUVENT ARRETER LES THEOLOGIENS. A laquelle objection je pourrais très facilement m'exempter de répondre, en disant que jusques ici je n'ai jamais nié qu'il y eût desaccidents réels : MEDITATIONS METAPHYSIQUES, RÉPONSES AUX CINQUIEMES OBJECTIONS. Car, encore que vous n'ayez pas tant employé les raisons d'un philosophe pour réfuter mes opinions que les artifices d'un orateurpour les éluder, cela ne laisse pas de m'être très agréable, et ce d'autant plus, que je conjecture de là qu'il est difficile d'apportercontre moi des raisons différentes de celles qui sont contenues dans les précédentes objections que vous avez lues. MEDITATIONS METAPHYSIQUES, RÉPONSES AUX CINQUIEMES OBJECTIONS, DES CHOSES QUI ONT ÉTÉ OBJECTÉES CONTRE LA SECONDE MÉDITATION. en quoi il semble que vous ayez voulu m'avertir que ces objections ne partent pas de l'esprit d'un subtil philosophe, mais de celuid'un homme attaché au sens et à la chair. Et pour terminer une fois pour toutes ces difficultés, parce que vous m'objectez quasi toujours la même chose, et que vous necombattez pas mes raisons, mais que les dissimulant comme si elles étaient de peu de valeur, ou que les rapportant imparfaites etdéfectueuses, vous prenez de là occasion de me faire plusieurs objections que les personnes peu versées en la philosophie ontcoutume d'opposer à mes conclusions, ou à d'autres qui leur ressemblent, ou même qui n'ont rien de commun avec elles,lesquelles ou sont éloignées du sujet, ou ont déjà été en leur lieu réfutées et résolues, il n'est pas nécessaire que je réponde àchacune de vos demandes, autrement il faudrait répéter cent fois les mêmes choses que j'ai ci-devant écrites. Tout ce que vous alléguez ici, ô très bonne chair, ne me semble pas tant des objections que quelques murmures qui n'ont pasbesoin de repartie. MEDITATIONS METAPHYSIQUES, RÉPONSES AUX CINQUIEMES OBJECTIONS, DES CHOSES QUI ONT ÉTÉ OBJECTÉES CONTRE LA TROISIEME. »

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