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Le mot "travailler" dans l'oeuvre de DESCARTES

Publié le 12/08/2010

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descartes

ABREGE DE LA MUSIQUE, Choses à remarquer.

Troisièmement, cet objet pour plaire doit être de telle façon qu'il ne paraisse pas confus au sens, qui ne doit pas travailler pour le connaître et le distinguer.

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, RÉPONSES AUX CINQUIEMES OBJECTIONS, DES CHOSES QUI ONT ÉTÉ OBJECTÉES CONTRE LA TROISIEME MÉDITATION.

 Enfin, ce que vous ajoutez, qu'il ne faut pas tant se travailler à confirmer la vérité de cette règle qu'à donner une bonne méthode pour connaître si nous nous trompons ou non lorsque nous pensons concevoir clairement quelque chose, est très véritable ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, LETTRE DE L'AUTEUR A CELUI QUI A TRADUIT LE LIVRE, LAQUELLE PEUT SERVIR ICI DE PREFACE.

 Mais voyant qu'il faudrait pour cela de grandes dépenses auxquelles un particulier comme moi ne saurait suffire s'il n'était aidé par le public, et ne voyant pas que je doive attendre cette aide, je crois devoir dorénavant me contenter d'étudier pour mon instruction particulière et que la postérité m'excusera si je manque à travailler désormais pour elle.

  LES PASSIONS DE L'AME, LETTRE Ire A MONSIEUR DESCARTES.

 et que la postérité vous excusera si vous manquez à travailler désormais pour elle :

 et néanmoins vous prétendez que la postérité vous excusera de ce que vous ne voulez plus travailler pour elle, sur ce que vous supposez que cette aide vous y est nécessaire et que vous ne la pouvez obtenir.

  Correspondance, année 1629, AU R. P. MERSENNE, 20 octobre 1629 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de septembre 1629.).

 mais je tiens qu'il y pourrait faire de telles choses, qu'encore que je méprise fort de semblables niaiseries, je ne vous cèlerai pas toutefois que, si je l'avais pu tirer de Paris, je l'aurais tenu ici exprès pour l'y faire travailler, et employer avec lui les heures que je perdrais dans le jeu ou dans les conversations inutiles.

  Correspondance, année 1632, AU R. P. MERSENNE, Avril 1632. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 10 mai 1632.).

Vous m'avez autrefois mandé que vous connaissiez des gens qui se plaisaient à travailler pour l'avancement des sciences, jusques à vouloir même faire toutes sortes d'expériences à leurs dépens.

  Correspondance, année 1638, AU R. P. MERSENNE, 27 mai 1638. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 17 mai 1638).

 Outre qu'il ne sait pas mieux les civilités de Paris qu'un étranger, et je crains que si on le voulait faire trop travailler dans les nombres il ne s'en ennuyât ;

  Correspondance, année 1638, Au R. P. MERSENNE, 15 février 1638. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 25 janvier 1638).

 Mais je ne sais si je dois désirer que Monsieur le Cardinal y fasse travailler suivant mon dessein :

  Correspondance, année 1638, Au R. P. MERSENNE, 8 octobre 1638. (Les éditions contemporaines retiennent comme date le 11 octobre 1638).

 c'est pourquoi je n'ai rien à faire en cela, sinon que j'aiderai et donnerai courage, autant que je pourrai, à ceux qui voudront y travailler.

  Correspondance, année 1638, A MONSIEUR ***, 25 Août 1638.

 Mais parce qu'ils n'ont rien su trouver en particulier à y reprendre, et que sitôt qu'ils l'ont entrepris, j'ai pu par un mot de réponse faire voir qu'ils n'entendaient rien en ce qu'ils disaient, ils ont trouvé une autre invention pour m'attaquer, à savoir, en me proposant des questions touchant les matières où ils ont cru que je me serais le moins exercé, et bien qu'ils n'aient pas eu de quoi me faire travailler, cela n'a pas laissé de me divertir, en même façon que deux ou trois mouches qui volent autour du visage d'un homme qui s'est couché à l'ombre dans un bois pour s'y reposer, sont quelquefois capables de l'en empêcher.

  Correspondance, année 1645, A UN SEIGNEUR (NEWCASTLE), octobre 1645.

 Mais, parce que le traité des animaux, auquel j'ai commencé à travailler il y a plus de quinze ans, présuppose plusieurs expériences, sans lesquelles il m'est impossible de l'achever, et que je n'ai point encore eu la commodité de les faire, ni ne sais point quand je l'aurai, je n'ose me promettre de lui faire voir le jour de longtemps.

  Correspondance, année 1646, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, Mars 1646 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de janvier 1646.).

La raison qui me fait croire que ceux qui ne font rien que pour leur utilité particulière, doivent aussi bien que les autres travailler pour autrui, et tâcher de faire plaisir à un chacun, autant qu'il est en leur pouvoir, s'ils veulent user de prudence, est qu'on voit ordinairement arriver que ceux qui sont estimés officieux et prompts à faire plaisir, reçoivent aussi quantité de bons offices des autres, même de ceux qu'ils n'ont jamais obligés, lesquels ils ne recevraient pas, si on les croyait d'autre humeur, et que les peines qu'ils ont à faire plaisir, ne sont point si grandes que les commodités que leur donne l'amitié de ceux qui les connaissent.

  Correspondance, année 1646, A Monsieur CHANUT, 6 mars 1646.

 mais parce qu'il faut aussi des mains pour les faire, et que je n'en ai point qui y soient propres, je perds entièrement l'envie d'y travailler davantage.

descartes

« travailler. Correspondance, année 1638, A MONSIEUR ***, 25 Août 1638. Mais parce qu'ils n'ont rien su trouver en particulier à y reprendre, et que sitôt qu'ils l'ont entrepris, j'ai pu par un mot de réponsefaire voir qu'ils n'entendaient rien en ce qu'ils disaient, ils ont trouvé une autre invention pour m'attaquer, à savoir, en meproposant des questions touchant les matières où ils ont cru que je me serais le moins exercé, et bien qu'ils n'aient pas eu de quoime faire travailler, cela n'a pas laissé de me divertir, en même façon que deux ou trois mouches qui volent autour du visage d'unhomme qui s'est couché à l'ombre dans un bois pour s'y reposer, sont quelquefois capables de l'en empêcher. Correspondance, année 1645, A UN SEIGNEUR (NEWCASTLE), octobre 1645. Mais, parce que le traité des animaux, auquel j'ai commencé à travailler il y a plus de quinze ans, présuppose plusieursexpériences, sans lesquelles il m'est impossible de l'achever, et que je n'ai point encore eu la commodité de les faire, ni ne saispoint quand je l'aurai, je n'ose me promettre de lui faire voir le jour de longtemps. Correspondance, année 1646, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, Mars 1646 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de janvier 1646.). La raison qui me fait croire que ceux qui ne font rien que pour leur utilité particulière, doivent aussi bien que les autres travaillerpour autrui, et tâcher de faire plaisir à un chacun, autant qu'il est en leur pouvoir, s'ils veulent user de prudence, est qu'on voitordinairement arriver que ceux qui sont estimés officieux et prompts à faire plaisir, reçoivent aussi quantité de bons offices desautres, même de ceux qu'ils n'ont jamais obligés, lesquels ils ne recevraient pas, si on les croyait d'autre humeur, et que les peinesqu'ils ont à faire plaisir, ne sont point si grandes que les commodités que leur donne l'amitié de ceux qui les connaissent. Correspondance, année 1646, A Monsieur CHANUT, 6 mars 1646. mais parce qu'il faut aussi des mains pour les faire, et que je n'en ai point qui y soient propres, je perds entièrement l'envie d'ytravailler davantage.. »

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