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Le théâtre au moyen-age

Publié le 28/10/2014

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Le Théâtre au moyen âge IntroductionAu début du Moyen Age, le théâtre n'est plus aussi bien organisé que dans l'Antiquité où il avait connu un développement important. Les spectacles étaient proposés dans les châteaux ou les villages. Ils sont le fait de bateleurs, jongleurs, montreurs d'animaux et troubadours ambulants qui travaillent avec peu de moyens. Le vrai théâtre avait été interdit par l'église car elle le considérait comme un lieu de débauche et de tradition païenne. Il va renaître paradoxalement dans les églises qui demandent à ce que la Bible et le nouveau testament soient mis en scène à l'intérieur même des églises, dans le choeur ou dans la nef, pour que le peuple comprenne mieux le contenu des livres saints qui étaient rédigés en latin. C'est la naissance du drame liturgique. Le théâtre religieux 1. Le drame liturgique Le drame liturgique est toujours représenté à l'intérieur des églises. Il se caractérise par sa durée très brève (quelques minutes), par son lieu : le choeur de l'église, devant l'autel, par ses acteurs : les clercs eux-mêmes et les moines en habits liturgiques, par sa langue : le latin. La première représentation est le Quem Quaeritis (Qui cherchez-vous ?). Ce passage est un dialogue qui raconte la venue des saintes femmes sur le tombeau du Christ lors de la résurrection et est joué &agr...

« Les Miracles : Ces pièces représentaient des scènes de la vie des saints, ou de la vierge marie.

Exemples : - Le Jeu de saint Nicolas de J.

Bodel(XIIIe).

- Le Miracle de Théophile de Rutebeuf (XIIIe) Les Mystères : Ce style a dominé le XIV siècle.

Les mystères étaient tirés de la passion du Christ.

Les infrastructures pour ces théâtres étaient très imposantes, et il fallait parfois plusieurs jours pour les jouer.

Les Demandant beaucoup d’acteurs, (environs 200 par pièces) ces pièces étaient jouées par des confréries de clercs, d’étudiants ou d’artisans. Exemple : - Le Mystère de la Passion d'Arnoul Gréban.

2.

Le théâtre profane (ou comique) L’origine de ce registre est incertaine.

En effet, il n’y a pas preuve de l’imitation des comédies de l’antiquité.

Il serait apparu dans le courant du XIII siècle. La Sottie (ou Sotie) La particularité de la sottie est les acteurs.

La plupart du temps ces pièces étaient jouées par les Enfants-sans-Soucis, ou les Sots.

Ils fondent leurs textes sur l’hypothèse que le monde est peuplé de fous.

Les pièces parlent de sujets d’actualité, avec une série d’allusions satiriques.

Sur leurs costumes, les acteurs portent des attributs, montrant leurs rôles dans la société (un juge, un roi…) Le Moyen Âge ne bâtit pas de théâtres en dur, mais il sait théâtraliser les espaces et s'emparer des lieux capitaux des cités afin d'y représenter des spectacles éphémères : les églises pour les drames liturgiques, les parvis et les places pour le théâtre urbain, les palais de justice pour les sotties de la basoche (les gens de justice), les tavernes ou les cours d’auberges pour le théâtre profane. Le théâtre religieux Condamné par les Pères de l'Église, le théâtre à la manière antique disparaît d'Occident durant le premier millénaire.

Il renaît pourtant, paradoxalement, dans les nefs des églises : au IXe siècle, les textes religieux, en latin, restent inaccessibles au commun des mortels et les scènes des Évangiles sont représentées dans des saynètes de quelques dizaines de vers. Au Xlème siècle, le drame est joué dans l'église, devant l'autel ou dans la nef.

Des mansions spécifiques sont dressées autour de la nef, le paradis étant généralement situé au pied de l’autel, une gargouille (tête monstrueuse avec une gueule béante) représentant l’entrée de l’enfer de l’autre. »

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