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Léotard, François

Publié le 10/04/2013

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1 PRÉSENTATION

Léotard, François (1942- ), homme politique français, plusieurs fois ministre entre 1986 et 1995 et président de l’Union pour la démocratie française (UDF) de 1996 à 1998.

2 DU PARTI RÉPUBLICAIN AU MINISTÈRE DE LA CULTURE

Né à Cannes, frère du comédien Philippe Léotard, François Léotard se destine dans un premier temps à entrer dans les ordres (il fait une année de noviciat à l’abbaye bénédictine de La-Pierre-qui-Vire). Il entre ensuite à l’École nationale d’administration (ENA) et entame une carrière dans la fonction publique. Sous-préfet, maire de Fréjus (1977-1997), comme l’a été son père de 1959 à 1971, il est élu député UDF du Var en 1978. Il fait partie de la nouvelle génération néolibérale qui entend moderniser la vie politique à droite. Secrétaire général du Parti républicain (PR), de 1982 à 1988, il en devient président de 1988 à 1990. Nommé par Jacques Chirac, lors de la première cohabitation, ministre de la Culture et de la Communication (1986-1988), il fait adopter une loi qui modifie le paysage audiovisuel français et conduit notamment à la privatisation de la première chaîne, TF1. Mis en examen en 1992 pour ingérence, trafic d’influence et corruption dans le cadre d’une affaire immobilière, il décide de renoncer à tous ses mandats électifs. Totalement blanchi par un non-lieu, il est réélu maire de Fréjus et député du Var en 1993.

3 DU MINISTÈRE DE LA DÉFENSE À LA PRÉSIDENCE DE L’UDF

Lors de la deuxième cohabitation, Édouard Balladur lui confie le portefeuille de la Défense. Son soutien à Édouard Balladur, candidat malheureux à l’élection présidentielle de 1995, soulève de nombreuses critiques parmi ses amis politiques et affaiblit l’UDF. Il décide alors de reprendre en main le PR dont il redevient président en 1995 et est élu un an plus tard à la tête de l’UDF. Mais, affaibli par l’opposition interne au sein du PR conduite par Alain Madelin, il démissionne en juin 1997 de la présidence du PR, devenu Démocratie Libérale (DL), qu’il quitte en 1998. En 1997, il est réélu député du Var mais, hostile à toute alliance avec le Front national, il ne parvient pas à remporter la présidence du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur lors des élections régionales de mars 1998. Il doit alors faire face à la dissidence de plusieurs dirigeants de l’UDF qui acceptent le soutien électoral de l’extrême droite. Il abandonne peu après la présidence de l’UDF à François Bayrou. En janvier 2002, il démissionne de son mandat de député du Var à la suite de sa nomination comme inspecteur général des finances.

4 DE LA POLITIQUE À LA LITTÉRATURE

Retiré de la vie politique, François Léotard se consacre à l’écriture, non plus d’essais mais de romans, tels que la Couleur des femmes (2002), À mon frère qui n’est pas mort (2003), la Vie mélancolique des méduses (2005) et le Silence (2007).

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