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Les années 1715-1787 ne sont-elles qu’un long déclin après le grd règne ou au contraire une longue marche vers la Révolution ?

Publié le 07/03/2014

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Les années 1715-1787 ne sont-elles qu’un long déclin après le grd règne ou au contraire une longue marche vers la Révolution ? Le XVIII e siècle a connu des inflexions correspondant à des politiques variées. Trois difficultés à la mort de Louis XIV :- la jeunesse de Louis XV 

-énorme dette de 3 milliard de livres -opposition d’une partie du clergé et de la magistrature à la bulle Unigenitus de 1713 obtenue du pape ; la bulle devait en finir avec le jansénisme ms avait heurté de nbrx gallicans . 

L’opinion était lasse, inspirait à des changements sans s’accorder sur leur nature. Certaines personnes voulaient poursuivre la politique du règne précédent (Mme de Maintenon, duc de Maine et les bâtards légitimés du roi) d’autre voulaient un régime plus souple avec une place plus importante pr la noblesse, tandis que le Régent cherchait comment « détendre à touches légères les ressorts trop bandés du système sans pour autant rompre celui-ci « (E.Le Roy-Ladurie) 

La Régence 1715-1723 

La polysynodie : 2 sept 1715 Philipe d’Orléans fit bloquer le parlement par les Gardes françaises et casser le testament de Louis XIV. La cour retrouva les droits de remontrances. Le gouvernement fut modifié : les secrétaires d’Etat furent écartés au bénéfice de 7 conseils (guerre, marine, finances, affaires étrangères, dedans, commerce, conscience) présidés par le Régent. Haute noblesse au gouvernement, siégeant dans les conseils (mais ne cherchant pas à déstabiliser davantage l’Etat. =polysynodie). Dès la Fronde (1648-1653) il n’y avait plus été question de remettre en cause le système politique du royaume ms d’y participer en y profitant au mieux. Pendant Régence entre les grandes lignages nobiliaires installées dans les conseils avaient la conviction de jouer les premiers ô évêques de l'Église catholique sous l'autorité du pape), solution finalement retenue le 4 mai 1717. le pape répliqua par la bulle Pastoralis officii le 8 septembre 1718 approuvé par le Régent. 

le système de Law Politique internationale active sans effet militaire. Effort pr baisser la dette laissé par LXIV (pas recours a la banqueroute ms création de la Chambre de Justice en 1716). 

Le ministériat 1723-1743 

L’autorité royale affermie : Conseil du roi tenue an main par Fleury, peu de discordes dans le royaume, les parlements st conciliants et les intendants connurent de beaux jours jusqu’en 1750. 

Fleury adversaire des jansénistes qu’il usa avec souplesse sans pr autant en venir à bout. Bulle unigenitus proclamés loi du de l’Etat et pas seulement de l’Eglise. Le parlement tenta de s’opposer à cette politique. 

Réformes furent tentées :- pr simplifier le droit coutumier en la modernisant. -Impôt du dixième rétabli en tps de guerre (1733-1736, puis après 1741) 

Orry (contrôleur général) voulu diminuer les dépenses, développa l’éco (créa des manufactures, généralisant la corvée royale …) 

*Le roi* et son entourage Marquise de pompadour eut un rôle de mécène appuya les philosophes, n’aimait guère le clergé hostile a sa présence. 

La guerre de Succession d’Autriche ; une victoire inutile A partir de 1743, une confusion régna au sommet de l’Etat avec des conséquences graves pr la France, entrainée dans un véritable conflit de dimension mondiale 

A partir de 1743, la bonne entente avec l’Angleterre est finie, cette dernière est hostile au commerce français jugé dangereux. Guerre déclarée au roi d’Angleterre en 1744 et à Marie Thérèse un mois après. … 

Le roi exempta finalement le clergé en 1751 en leur accordant un abonnement de 10 millions de livre par an. La levée du vingtième multiplia les inégalités. Rancœur dans les noblesses provinciales, mal disposées envers la cour. 

Le parlement intervient dans les affaires concernant les refus des sacrements. En 1753 il adressa au roi ses Grandes Remontrances (des magistrats furent exilés). Plusieurs parlements attaquèrent les prérogatives sacerdotales en matière d’administration des sacrements + le droit du Conseil du roi d’évoquer des affaires et de casser leurs arrêts. 

Inquiet de l’intransigeance du clergé et de la pugnacité du parlement, le roi changea encre d’allié et traita avec les magistrats : il rappela les magistrats parisiens exilés en 1754 et par la déclaration du 2 septembre imposa le silence absolu sur la bulle aux évêques, aux gallicans et jansénistes. Marchault perdit le contrôle général → succès pr les parlementaires. 

*IV) Les* années Choiseul 1758-1770 

En 1759 plusieurs cours soutiennent les magistrats comtois exilés. 1761 : les jésuites lancent un procès contres les négociants marseillais créanciers du P. Lavalette qui avait fait banqueroute à la Martinique. Le parlement déclara la constitution des jésuites contraires aux lois du royaume et décida l’expulsion des jésuites. Le parlement de Rouen rendit un arrêt d’expulsion en 1762. Plusieurs cours suivirent la cours de Rouen. Le pouvoir royal âpres avoir voulu une réforme, laissa faire et chassa les jésuites. 

En 1759, les parlements avaient contribués à l’échec du contrôleur général Silhouette qui voulait imposer subvention territoriale. En 1763, rapport de force entre le contrôleur général Bertin et les parlements. 1760 : nouvelle politique royal qui réassocie les cours aux discussions financières. 

Le « triumvirat « = Maupeou, abbé Terray et Aiguillon . Maupeou exila le parlement de paris en 1770 et le ressort de la cour fut divisé en six conseils supérieurs (Arras, Laon, Châlons, Blois, Poitiers, Clermond-Ferrand. Vénalité des offices abolie et la justice déclarée gratuite. 

Triomphe du despotisme ? Confiance incertaine dans la monarchie qui ne respecte plus l’ordre traditionnel. On réclamait de plus en plus les états généraux. 

Banqueroute était imminente. 

Un changement hésitant Rappela les parlements exilés et les rétablit ds leurs formes anciennes. Déclaration de discipline litant théoriquement leur activité politique. 

Les réformes de turgot 

la guerre d ‘independance américaine 

13 colonies d’Amérique s’étaient retournées contre L’Angleterre en 1775. L’opinion éclairée soutenaient les révoltés. Vergennes voyaient le parti qu’on pouvait en tirer de ses républicains ms préféraient attendre pr avoir le soutien espagnol, Turgot étai hostile à tte intervention militaire. 

Le 4 juillet, les américains proclamèrent leur indépendance et ce fut une véritable guerre qui s’en suit. Progressivement la France intervient. En 1777 , La Fayette quitta la France pr rejoindre les insurgés. Le roi reconnut l’indépendance américaine le 17 février 1778 et signa avec les américains un traité d’amitié et de commerce, susceptible de devenir une alliance militaire si L’Angleterre attaquait la France. 

A partir de 1778, la guerre devient générale, on se battit partout de Brest aux Indes et à l’Amérique Paix signée entre France et Angleterre le 3 septembre 1783 à Versailles. Prestige de la France rétablit. 

Réformes militaires et implications sociales 

Le fardeau de la dette 

Calonne, nouveau contrôleur général en 1783, emprunta énormément (pensait que pr trouver du crédit il fallait feindre la richesse dc dépenser). Mais une fois la paix revenu, l’emprunt pr régler les dépenses courantes s’avérait catastrophique.

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