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Mannerheim, Carl Gustaf Emil

Publié le 23/02/2013

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Mannerheim, Carl Gustaf Emil (1867-1951), maréchal et homme d'État finlandais. Il s'enrôla dans sa jeunesse dans l'armée russe, participa à la guerre russo-japonaise et à la Première Guerre mondiale. En 1917, alors qu'éclatait la Révolution russe, Mannerheim retourna en Finlande organiser l'armée blanche, alliée des nationalistes, qui combattit les bolcheviks lors de la guerre d'indépendance finlandaise de 1918. Principal protagoniste de la lutte finlandaise pour l'indépendance, il assura la régence de la nouvelle nation en 1918-1919. Promu maréchal en 1933, il fit construire la ligne de fortifications qui porte son nom pour protéger l'isthme de Carélie, une langue de terre longue de 113 km. Il commanda l'armée finlandaise lors de la guerre russo-finnoise de 1939-1940 et conduisit l'attaque germano-finlandaise en 1941 contre l'URSS. Président de la Finlande de 1944 à 1946, il mit fin aux hostilités entre la Finlande et l'URSS.

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« prédécesse ur Ari sto te (384 -322 av.

J-C.): ce fa u x m odè le, s outenu par les p o u voirs re lig ie u x, ensei­ g n a it q ue la Te rre é ta it a u centr e du mo nde e t que tous les autr es astres app arten aie nt à d es sphèr es e n rotation auto ur d 'elle.

Le sys tè m e d'A risto te nécess it ait cinquan te -c i nq sph è r es em boîtées pour explique r le mouve ment appa re nt d es astres.

Repr is par P to lé m ée au déb ut de notre è re (ve rs 90- 168 ap.

J-C.), le dog m e deva it régner pen­ dant q uatorze siècles, jusqu'à la Ren ai ssa nce.

Nicolas Copernic C'es t le Polo nais N i colas Cope rnic qui d eva it s'at­ t aqu er au mo d èle e r roné d 'Aristo te e t Ptolé m ée, et r éta blir la vérit é d'une Te rre e n d oub le r évo lu­ tion s ur elle-mêm e e t a uto ur du Soleil.

N icolas Cope rnic est n é à To run , sur les rives de la V is tul e, le 14 f évrier 14 7 3.

Fils d 'un m ar­ c h and pr ospèr e, il fit ses études à J'université de Cracov ie en 1491 , o ù il passa trois a n s, puis il l es pours uivit dans l es uni versités cie B ol ogne et d e Pado ue e n Ita lie où il é tudia ne uf ans e nco r e.

Lorsqu'il r evint en Pologne, le je u ne h omm e ava it acc umu lé un savo ir en cyc lopéd iq ue r éellem e nt imp ress ionnant, tant en astron omie e t en m a thé­ m a tiques qu'en médec ine.

Appo inté cha no in e à la cathédra le cie Fra ue n berg, Cope rnic obtint n éanm oins l'autori­ sation d e pro lo n ger ses étu d es e n Italie et s'inscri­ vit aux facultés d e m édec ine e t de dro it de l' uni­ vers ité de Pado ue.

Il put a lors se consac re r à l 'ob­ serva tion astrono miq ue, re levan t au sex tant les posi tions des é to il es et cles p la n èt es n u it après nu it : ses obse r vatio ns eu ren t vit e fa it de le conva incre que le modè le de P to lé m ée était faux.

Reçu doc te u r en dro it canon à l' uni ver sité Réplique du télescope original que ......

Galilée fabriqua à Venise , en 1610.

Le télescope avait été inventé en 1608 , mais l'astronome-physicien le perfectionna , notamment en ce qui concerne la puissance des lentilles (lunette à oculaire divergent).

de Fe rra re e n 15 0 3, il re ntr a définiti vem e nt en W a rmi e à la fin d e cette mêm e a nnée.

En se p en­ c ha nt sur l es écrits classiques, il fut frappé e n r eva n ch e de l 'élégant e simpli cit é elu m odè le a nti que d'A rista rqu e cie Samos qui plaça it le Soleil a u centr e de l'Univers et la Te rre s ur une orb ite circ ulair e a uto ur de l'astre du jour.

Cope rnic trava ill a s ur ce modè le to ute sa v ie du rant , e t se la n ça d ans la ré d actio n d' un livre sur l a q u estion en 1530.

Parve nant à convainc re l e pap e C lé m e nt VIl de la jus tesse cie sa thèse, Co p ernic reçut l'autoris a tion d e l'imprim er peu ava nt sa m o rt la l ége nde veut qu'il corrigea les dernières épre uves sur son lit de m o rt en 1 543.

C'es t clo ne à titre posthum e que pa rut so n œ uvre mo num entale, D e r euoluti oni bus o rbium cœ lestium , qui deva it ch a nger à ja m ais no tre per­ ceptio n du m o nde.

On no te ra to ute fo is que p lus d' un s iècle s'éco ulera ava nt qu e la thèse soit accep tée p ar l a majo rit é du mo nde scie ntifiqu e, Une représentation de l'Univers ~ correspondant à la thèse de Nicolas Copernic.

Le Soleil est au centre de l'Univers , alors que la Terre et les autres planètes tournent autour de l'astre solaire.

les trava u x cie Co pe rni c aya nt lo ng te mps é té d écriés, v oir e ig n o r és.

D u p oint de v ue phil oso ­ phiqu e, la d octrin e no u velle cie Co pernic favoris a l'é m an c ipati o n d e la cosm o logie par r a pport à la théologie, e n ruin ant la thèse géoce ntri ste .

Elle influ ença p rofondé m e nt le phil oso phe G io rda no Brun o (1548- 1600), ainsi que de n ombr e u x a utres penseur s de ce temp s.

Tycho Brahé Troi s ans apr ès la m o rt cie Co perni c naiss ait un autr e g rand pionni er d e l 'astron omie e n la per­ sonne de T ycho Brahé.

Né en 15 4 6 à Knudstrup , l e Dano is se d estinait à une c arri ère d 'avocat lors­ qu'à l'âge d e quato r ze ans il obse rva une éclipse to ta le du S o le il: le je une ho mm e a vait trou vé sa voca tio n et d écida de deve nir a stron om e.

Étu d ia nt à Co p e nh ague, Tych o Brah é fut té m o in en 1 572 cie J'appa riti on d ' une no u velle é to ile dans la co nste llati on de Cas sio p ée (il s'ag issa it e n f a it de l 'ex plosion d ' une s upernova) et r éso lut a lo rs de dresse r un cata logu e e xhaustif des éto iles que l'o n p ou vait voir da ns le c ie l.

Encouragé par l e ro i Frédé rick Il du D ane­ m a rk, qui finança la constru ctio n d ' un site d 'ob­ servation muni des astrola b es et sex tants le s plus p erform ants (le té le s cop e n 'ava it pas en c ore é té inventé), l'astron o m e e nr egistra à l 'œil nu la posi­ tio n d e milli ers d'ét9iles avec une précisio n inéga ­ l ée p o ur l 'époque.

A l a mo rt cie son m entor Fré d é­ ric k Il, il émi gra à Pragu e po ur pours uivre ses obse r vations e t y fut rejo int en l'an 16 0 0 par un je un e ass is ta nt allem a nd de v ing t-n euf an s, Jo ha nnes K epler.

Leur colla bo ra tion fut d e courte cl urée car Tycho Brah é m ourut le 24 oct obre 1601 .

O n doit à T ycho Brahé de no ta bles a m é liora tions cla ns la conna issa nce cie la Lun e: il fut le premie r astron om e à te nir compte cie la ré fractio n et construisit une ta ble cie c orr ection e fficace.

S'il fut don c un gra nd p ra tic ie n d e l'astron o­ mie, il fut m o ins bien inspir é e n mati ère de cos­ m ol ogie : abandonnant le sys t è m e hé lioce ntriqu e que venait d e prop ose r Co perni c, il revint à un systè m e géoce ntriqu e inspir é de celui d'H é raclite du Pont ( IV ' siècle av.

J-C.). »

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