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suite à la crise de défaitisme

Publié le 29/10/2014

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Passées les premières heures de gloire de Poincaré à la présidence, la France connaît une grande crise de va­leurs et de défaitisme après trois ans de guerre meur­trière. En 1917, les désertions ne se comptent plus alors que des hommes comme Malvy et Caillaux prô­nent une paix blanche avec l'Allemagne. La France part à la dérive. Poincaré fait alors appel au "Tigre" pour remettre de l'ordre.

Le 16 novembre 1917, Georges Clemenceau (1841­1929) est appelé à succéder à Briand à la présidence du Conseil. Tout de suite, Clemenceau fait preuve d'une grande autorité et rétablit la confiance nécessaire pour affronter l'Allemagne. Il impose rapidement sa vision d'un commandement coordonné des forces alliées, lequel échet à Foch. Ce dernier entreprend aus­sitôt la grande offensive libératrice. Le 11 novembre 1918, l'armistice est signé. En un an, Clemenceau a transformé une situation désespérée en une victoire alliée. Sa popularité est immense.

Néanmoins, la manière forte n'est pas nécessairement une garantie de succès dans la course à l'Elysée. Réprimant la grogne sociale du printemps 1919, Cle­menceau adopte en contrepartie la loi sur la journée de 8 heures par souci de prévention. Au cours de cette brève période, il se fait un certain nombre d'ennemis, notamment parmi les catholiques, et bon nombre de politiciens, dont Briand, se liguent contre lui pour lui interdire l'accès à l'Elysée.

 

Paul Deschanel gagne les élections et Clemenceau dé­missionne avant l'entrée en fonction du nouveau président.

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