Texte: LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 47. DESCARTES
Publié le 22/02/2012
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Enfin, lorsque l'air est renfermé en quelque vaisseau dans lequel on en fait entrer beaucoup plus grande quantité qu'il n'a coutume d'en contenir, cet air en sort par après avec autant de force qu'on en a employé à l'y faire entrer, dont la raison est que, lorsque l'air est ainsi pressé, chacune de ses parties n'a pas à soi seule tout l'espace sphérique dont elle a besoin pour se mouvoir, à cause que les autres sont contraintes de prendre une partie du même espace, et que retenant cependant l'agitation qu'elles avaient, à cause que la matière subtile qui continue toujours de couler autour d'elles leur fait retenir le même degré de chaleur, elles se frappent ou se poussent les unes les autres en se remuant, et ainsi s'accordent toutes ensemble à faire effort pour occuper plus d'espace qu'elles n'en ont.
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