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Communication et contrôle (histoire des sciences)

Publié le 19/03/2012

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La communication et le contrôle recouvrent un large éventail de sujets qui, bien que situés au centre de l'activité humaine, n'en restent pas moins, étant donné leur caractère impalpable et la difficulté de les visualiser, beaucoup plus malaisés à comprendre que la technologie fondée uniquement sur le 'matériel' que les Anglo-Saxons appellent 'hardware'. Les difficultés commencèrent probablement il y a cent cinquante ans, lorsque le chimiste et physicien anglais Michael Faraday eut l'idée de mettre en pratique le phénomène de l'électricité tel qu'il se présente fréquemment dans la nature.

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« A droite: Vue d'une chocolaterie en Angleterre .

L'automatisation n'a pas seulement permis d'éliminer les tâches diffici­ les, elle a aussi fortement réduit l'habileté et l'intérêt pour le travail .

code Morse, l'héliographe fut utilisé pour réfléchir la lu­ mière du Soleil sous la forme d'une suite de brèves et de longues.

Dans bien des cas encore, le morse est aussi em­ ployé pour transmettre assez discrètement à l'aide d'une lampe électrique ou d'un projecteur à faisceau étroit des messages entre deux navires.

Le contrôle automatique a connu une histoire moins lon­ gue bien que les simples régulateurs centrifuges, compre­ nant des masses de rotation fixées sur des bras articulés serrant un frein au-delà d'une certaine limite de vitesse, étaient déjà utilisés au Tibet il y au moins six siècles pour commander la rotation des moulins à prières.

Vers 1500, ils étaient couramment utilisés sur les tourne-broches, et, en 1788", James Watt inventa la version moderne de l'au­ torégulateur pour contrôler ses machines à vapeur.

De­ puis, toutes les formes de moteurs et tous les types de ma­ chines ont pratiquement adopté, sous une forme ou une autre, un contrôle automatique avec rétroaction en vue de maintenir un fonctionnement continu.

Mais l'automa­ tisation va bien au-delà du simple contrôle de la vitesse.

Dans la plupart des procédés de fabrication modernes et un nombre infini d'autres activités, ce contrôle automati­ que est appliqué aux poids, aux débits, aux épaisseurs, aux enchaînements de fonctions, aux nuances de couleurs ainsi qu'à un grand nombre d'autres paramètres .

A gauche: Publicités dans une station de chemin de fer à l'époque édou­ ardienne, dans l'Angleterre du début du XXe siècle.

L'éthique de la pu­ blicité est aujourd 'hui largement controversée.

Dans tous les cas, l'automatisation libère l'homme des travaux répétitifs pénibles.

En règle générale, elle permet de multiplier la vitesse d'un processus de dix à plusieurs millions de fois.

En effet, de nombreux procédés moder­ nes de conception mécanique impliquent couramment des calculs dépassant la capacité de la race humaine tout entière s'il fallait les effectuer sans assistance.

L'impor­ tance et l'impact des ordinateurs et des systèmes de télé­ communication ne sauraient être surestimés.

Ces moyens suppriment pratiquement les frontières nationalès, amé­ liorent les diagnostics de notre médecin, multiplient le rythme des découvertes et -contrairement à une croyance populaire -éliminent virtuellement les erreurs.

Chaque jour, le volume du trafic empruntant la voie de l'automa­ tisation s'accroît tandis que les coûts baissent régulière­ ment.

Il s'agit là assurément d'une des rares réussites sans mélange de l'humanité.

A gauche: Poids assyriens et babylo­ niens.

Les premiers agriculteurs se contentaient sans doute, au moment vendre leur récolte, de poids et de -•mP.•,ur•'-' rudimentaires mais prêts à l'emploi.

Lorsque le commerce com­ mença à s'étendre à des biens plus précieux, il devint nécessaire d'utili­ ser des poids et des mesures plus exacts .

Les balances et les poids nor­ malisésfirent alors leur apparition.. »

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