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Georges Canguilhem, Idéologie et rationalité dans l'histoire des sciences de la vie (résumé et analyse)

Publié le 21/02/2016

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histoire

Georges Canguilhem (1904-1995)

 

Élève à l'Ecole normale supérieure au Lycée Henri IV, il eut pour professeur le philosophe Alain. Il a pour condisciples Aron, Sartre, Paul Nizan. Après son service militaire, il enseigne la philosophie dans différents lycées. Tout en poursuivant des études de médecine, il s'engage, dès 1941, dans la résistance. En 1955, il succède à Gaston Bachelard à la Sorbonne. Son œuvre constitue une minutieuse étude

des progrès des sciences de la vie -biologie et médecine.

 

Idéologie scientifique

 

«L'idéologie scientifique est évidemment la méconnaissance des exigences méthodologiques et des possibilités opératoires de la science dans le secteur de l'expérience qu'elle cherche à investir, mais elle n'est pas l'ignorance, ou le mépris, ou le refus de la fonction de la science». Georges Canguilhem, Idéologie et rationalité dans l'histoire des sciences de la vie.

«La médecine expérimentale, agissante, conquérante, dont Claude Bernard pense construire le modèle définitif, est la médecine d'une société industrielle.»

 

Georges Canguilhem, Idéologie et rationalité dans l'histoire des sciences de la vie

histoire

« Le progrès des sciences n'est pas fait de ruptur es l H • H l a vec le passê On ne peut pas dissocier théorie et progrès.

Les théories sont en elles-mêmes progressives.

La marche de la science est sans rupture ni révolution.

Le passé ense­ mence le présent et l' avenir de la connaissance.

L'histoire des sciences est continue C e sont sur les décou­ vertes de Cope rn ic que repose nt les th èses de Galilée.

Sans ces deux savants, Newton n'au­ rait jamais pu établir ses •Avec les théori es, il n'y a plus de révo lution s scien­ tifiques .

La science s'aug­ mente gradue lle ment et sans secousse .• Claude Bernard, Principes de médecine expérimentale lois de la gravitation uni­ verselle.

Une théori e sc ientifique porte en son sein les germes d'une nouvell e théori e ve nant la corriger, 1' affiner .

Il n 'y a pas ruptur e avec le passé.

L'histoire des sciences est J'histoire d'une q uête continuelle de la vérité.

Les connaissances actuelles dépen ­ dent du passé D e génération en génération, les hommes se transmet­ tent un savoir qui s'am­ plifie au fil du temps.

L a mon tgo lfière est à l 'origin e de l'avio n , lequel est à l'o rigine de la fusée spatiale.

Il en va de l'évo lut ion des technique s co mme de celle de la science .

Un e connaissance en engen- dre une aut re, et ainsi de suite.

La notion de rupture est incohérente N 'y a-t-i l pa s contra­ diction à affirmer que, d'un côté, la science n e peut progr esser qu'à la condition de rompre av ec le pas sé, et, de J 'autre , reconnaître que tout en l'homme dépend de la culture , c 'est -à -dire de l 'éducation , d'une expérience acquise pro­ gressivement? Rompre avec le passé est un e fic­ tion.

Les connaissances s'emboîtent, telles des poupées russes.

Tout ce qui concerne l'homme forme une histoire sans fracture.

Même Je savant ne peut pas ignorer que ce qu'il découvre LJ est le résultat de ce qu'il a appris de ses prédécesseurs, de ses maîtres et des Anciens.

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