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Grand oral du bac : Sciences et Techniques LES PONTS

Publié le 06/02/2019

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l’eau, mais la force avec laquelle il a heurté la surface de l’East River est si violente qu’il décède peu après. Peut-être à cause de ce noir destin, le pont de Brooklyn a toujours attiré les casse-cou et s’est vite converti en un site idéal pour les candidats au suicide.

 

Actuellement, le pont de Brooklyn n’est plus le plus long pont suspendu du monde : cet honneur est désormais attribué au pont Verrazano (1964), également situé à New York. Long de 4176 m en tout et haut de 210 m, ce pont stupéfiant relie Richmond (Staten Island) à Brooklyn (Long Island), avec six voies de circulation, sur deux niveaux. Sa portée centrale est de 1298 m.

 

Pourtant, le pont de Brooklyn reste l’un des symboles de la grande métropole et a largement inspiré les artistes. Ainsi, le grand poète américain Walt Whitman (1819-1892) a pu écrire que la vue qu’offrait l’allée piétonne au-dessus de l’autoroute à six voies surplombant le pont était « le meilleur et le plus efficace des médicaments que son âme ait jamais pris ».

 

Parmi les plus célèbres représentations artistiques du pont de Brooklyn figurent le tableau cubiste d’Albert Greizes (1881-1953) ainsi que

Malheureusement, c’est le chef-d’œuvre de Roebling qui lui valut sa mort. Blessé pendant la construction de l’une des tours du pont, il mourut du tétanos trois semaines plus tard, le 22 juillet 1869.

 

Une réalisation « à distance »

 

Après la mort de son père, Washington Roebling est donc nommé directeur des travaux. Au bout de trois ans, il tombe gravement malade et doit garder le lit. De son appartement tout proche du futur pont, à Columbia Heights, il suit l’avancement des travaux à travers une paire de jumelles et sa femme fait parvenir ses directives aux responsables du chantier. Washington Roebling dirige également l’usine familiale de câbles située à Trenton, dans le New Jersey, et ceci jusqu’à sa mort, le 21 juillet 1926.

 

Il souffrait de la maladie des caissons qui affecte les personnes dont le corps a été soumis à une haute pression sous l’eau et qui, étant remontées trop vite à la surface, n’ont pas respecté les paliers de décompression nécessaires à l’organisme pour qu’il évacue les gaz toxiques accumulés dans le sang lors de la plongée. Washington a contracté ce mal alors qu’il travaillait sur les fondations du pont, bien au-dessous de la surface de l’eau. On effectuait ce travail dans des compartiments de métal renforcé appelés caissons, d’où le nom de l’affection. Cette maladie a causé la mort de 20 personnes pendant la construction du pont de Brooklyn.

 

Malgré d’autres événements malheureux comme la spectaculaire rupture d’un câble et la destruction d’un caisson à la suite de l’explosion de l’air comprimé qui l’alimentait, les travaux de construction furent menés à bien.

 

Cependant, même après son ouverture, le pont fait toujours la une des quotidiens américains. Ainsi, le 30 mai 1883, durant les heures de grande affluence, une femme trébuche sur le pont, au milieu d’une foule estimée à quelque 20000 usagers. La panique qui s’ensuit cause la mort de 12 personnes. En mai 1885, à la suite d’un pari, Robert Odlum se jette du haut du pont. Il est vivant à la réception dans

À Le pont de Brooklyn (ci-dessus, le pont de Manhattan) a relié l’ile de Manhattan et Brooklyn dès 1883.

 

Le câblage du pont de Brooklyn.

 

Chacun des quatre principaux câbles ne contient pas moins de 5 657 km de fil.

 

▼Le pont de Brooklyn créé par John A. Roebling causa sa mort. En 1869, alors qu’il le visitait, son pied se coinça entre un ferry et une cale. Il mourut trois semaines plus tard du tétanos.

Mary Evans Picture Library

le poème épique de Hart Cane (1899-932), intitulé The Bridge (le Pont), qui a utilisé la travée centrale du pont comme base de réflexions sur le style de vie américain. Le pont a également influencé les exposants de l’exposition du musée d’Art moderne de New York de 1932. Il apparaît également dans de nombreux films se déroulant à New York, comme Manhattan (1979), de Woody Allen, ou II était une fois en Amérique (1984), de Sergio Leone.

« Les ponts On distingue trois grandes familles de ponts : les ponts à poutres, les ponts voûtés ou en arc et les ponts suspendus ou à haubans.

Ces tech­ niques fondamentales sont encore toutes utili­ sées de nos jours, le choix se faisant essentielle­ ment selon la portée demandée à l'ouvrage.

Les ponts à poutres Les premiers ponts ont probablement été de simples troncs d'arbres tombés en travers de ruis­ seaux.

De nombreux ponts fonctionnent selon le même principe : une structure rigide dont les extré- Dans le cas du pont simple .....

(pont à poutres), le poids applique un effort vertical sur les piles ou la berge.

Le pont à arche transforme une partie de son poids en une composante horizontale qui s'exerce sur les berges.

Le poids du pont suspendu est transformé en tension transmise à des câbles retenus par des pylônes.

mités s'appuient sur des supports.

Ce sont les ponts à poutres.

La structure rigide doit résister à la flexion et au cisaillement.

Les performances dépen­ dent du type de matériau utilisé.

Certains ponts utili­ sent de grandes dalles de pierre qui s'appuient sur des piles plus petites reposant dans le lit de la riviè­ re.

Le bois, matériau résistant et très courant, était également très utilisé dans la construction des ponts.

Le principal inconvénient de ce type de ponts réside dans la nature de l'effort que doit sup­ porter la structure.

Jusqu'au XIX" siècle, pierre et bois étaient les seuls matériaux disponibles: la portée, c'est-à-dire la distance entre deux piles du pont, était très limitée.

Laugmentation de l'épaisseur de la structure permettait une meilleure résistance au cisaillement et à la flexion, mais l'augmentation du poids limitait les améliorations possibles de cette façon.

Il faudra attendre la fabrication de poutres en acier et en béton précontraint pour atteindre des portées de plusieurs dizaines de mètres.

Les variantes du pont à poutres L' utilisation de poutrelles métalliques a permis de disposer d'un matériau plus rigide et plus facile à assembler pour former des structures plus com­ plexes.

Une première variante a consisté à renfor­ cer la rigidité du pont en lui adjoignant des poutres triangulaires pour soutenir le tablier LES STRUCTURES DE BASE ! Le pont A de Normandie, inauguré en 1995 et long de 2,1 km, est le pont à haubans détenant le record mondial de portée centrale avec 856 m.

Pont à haubans ..,..

à Cologne, en Allemagne.

Les câbles arrimés à la tour supportent le tablier.

chaussée 1 chaussée 1 chaussée pylône arche câble de suspension poids (sur les côtés, au-dessus ou en dessous).

Le sys­ tème cantilever , quant à lui, a permis de doubler la portée des ponts; ce type de pont est constitué de sections reposant chacune sur une pile cen­ trale; l'extrémité des différentes sections s'appuie sur l'extrémité de la section suivante.

Les ponts en arc ou voûtés Dans les ponts en arc ou ponts voûtés, tout le poids du pont est transformé en forces horizon­ tales qui s'appliquent sur les flancs de l'obstacle à franchir et assurent la cohésion du pont.

Ce type de pont a été très utilisé par les Romains.

Cette .......

Pont à caissons.

Les caissons, ici à section trapézoïdale, permettent de concilier une bonne rigidité et un poids limité.. »

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