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Grand oral du bac : Sciences et Techniques LES PORTS

Publié le 06/02/2019

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Les ports se divisent en zones spécialisées suivant le type de navire et de chargement : les pétroliers et les méthaniers possèdent des terminaux dédiés (Antifer, par exemple), les minéra-liers, les porte-conteneurs, les cargos mixtes, les paquebots, les vraquiers, les bananiers ont leurs propres sites.

 

Enfin, les allées et venues des navires sont surveillées et contingentés par une tour de contrôle, la capitainerie, qui s’assure, grâce à une surveillance radar de nuit comme de jour, que les navires sont toujours « à bon port ».

Les conteneurs

 

Dans les années 1960 se développent le transport par conteneur ainsi que les infrastructures attenantes, tels les portiques de chargement et de déchargement. Le conteneur est une sorte de boîte au format standard de douze mètres en métal léger que l’on peut verrouiller. Souvent

LES 10 PORTS LES PLUS IMPORTANTS

(trafic global en tonnes, 1996)

- Singapour 310 000 000

- Rotterdam 300 000 000

- Hong Kong 135 000 000

- Shanghai 130 000 000

- Nagoya (Jap.) 127 000 000

- Yokohama (Jap.) 115 000 000

- Kawazaki (Jap.) 110 000 000

- Anvers 110 000 000

- Osaka (Jap.) 98 000 000

- Marseille/Fos/Sète 95 000 000

 

 Port de Dakar au Sénégal.

 

Débutée en 1862, la construction de Dakar se fit au fond d’une vaste rade sur le site d’un village de pécheurs lébous. Son vieux quartier portuaire a gardé tout son cachet. Comme beaucoup de ports africains il est en fort développement.

 

Hong-Kong.

 

Premier port conteneurisé du monde le port franc de Hong-Kong, qui fut pendant près d’un siècle un territoire de la couronne britannique, a été rétrocédé à la Chine en 1997.

étanche, le conteneur peut être empilé sur un autre conteneur et stocké sur un quai. D’une efficacité évidente, ce type de transport permet à des marchandises très diverses de traverser les océans en toute quiétude.

 

Plus de 65 % du trafic portuaire, toutes marchandises confondues, se fait aujourd’hui grâce aux conteneurs. Le premier port conteneurisé est le port franc de Hong Kong suivi par Singapour, Kaohsiung, Rotterdam, Pusan, Hambourg, Long Beach...

 

Les règles

 

Les grands armateurs internationaux imposent leurs conditions au marché portuaire. Les aco-niers (entreprises de manutention qui emploient

 

les dockers) utilisent soit le matériel du port, public en France, soit celui de compagnies privées. Ils emploient de moins en moins de dockers, qui connaissent ainsi une crise, du fait de l’automatisation de la manutention.

 

En France, la plupart des ports sont nationaux et l’État confie à une régie autonome la gestion des infrastructures. L’autonomie financière des ports français tend à se rapprocher de celle de leurs voisins européens, qui ont une plus grande indépendance. Ainsi, les droits de douane varient suivant les zones et les pays.

 

Le port en lui-même est une zone franche entourée de points de passage dans lesquels l’on doit s’acquitter de taxes. La douane a un rôle important parce qu’elle est chargée d’accorder le droit de naviguer dans les eaux territoriales. Le bureau de douane maritime peut aussi jauger les navires pour contrôler leur chargement, l’état financier de l’armateur, percevoir les droits de quai, viser les documents de bord pour entrer et sortir du port.

 

Le bureau des affaires maritimes gère le personnel inscrit et en poste sur un navire afin d’en assurer la couverture social éventuelle.

 

L’avenir des ports

 

En Europe, la situation a évolué depuis quelques années en faveur des pays du Nord: le transport combiné eau-fer-route se déploie surtout à l’avan

« Les ports Les ports de commerce sont évidemment les lieux où l'on traite le plus de fret (marchandises et passagers).

Ce sont aussi les ports où les infra­ structures sont les plus coûteuses parce que les plus importantes: proportionnelles aux charge­ ments, celles-ci vont du simple quai d'accostage aux immenses grues, en passant par des cathé­ drales de conteneurs et des dizaines de kilo­ mètres d'oléoducs.

De tels ports se spécialisent bien souvent par secteur: les fruits et céréales, les passagers, les minéraux ...

Ils sont situés sur des axes maritimes privilégiés, et complétés par des voies de communication fluviales et terrestres (voie ferrée ou autoroute) afin de fluidifier les échanges.

Les ports dans l'Antiquité Dès l'Antiquité, de nombreux ports assurèrent plusieurs vocations, militaires et commerciales.

La plupart ont aujourd'hui disparu.

Ai!Jsi, en Méditerranée, le port d'Alexandrie en Egypte, dominé par un phare gigantesque, et certains ports grecs, ou encore le port antique de Mar­ seille, le lacydon, conçu au temps de la Grande Grèce par les Phocéens, dont il ne reste que � Saint-Tropez.

Petit port de pêche devenu une station balnéaire réputée, cette ville du Var est très représentative de l'évolution touristique de l'économie du littoral méditerranéen.

' Vue ancienne du port d'Alexandrie.

Dominée par un phare gigantesque et siège d'une bibliothèque renommée, cette ville égyptienne, grand foyer de la culture hellénique, était l'un des ports les plus Importants de l'Antiquité.

quelques traces subaquatiques.

Les navires de cette époque ne possédaient ni quille ni moteur et étaient à fond plat; peu nombreux, ils ne demandaient pas d'infrastructures particulière­ ment complexes.

Cependant, les grands empires guerriers comme Rome ou Carthage recherchent des eaux calmes, abritées et surtout fonctionnelles: les navires doivent pouvoir manœuvrer entre digues et rades, récifs et bancs de sable.

Carthage est un exemple d'architecture por­ tuaire accomplie: héritant du génie civil phéni­ cien puis romain, Je site va connaître, pendant près de mille ans (814 av.

J.·.C.

-250 apr.

J.-C.), un formidable développement.

Les Phéniciens, eurent tôt fait d'établir dans la baie un port mili­ taire ingénieux: un bassin de près d'un kilomètre carré en demi-cercle, bordé de niches en pierre pouvant abriter chacune deux navires en station­ nement, et au centre du bassin, l'îlot de la capitai­ nerie, un temple, des commerces ...

Le port de Carthage possédait aussi un versant commercial, tout en longue ur, qui offrait une ouverture sur la mer grâce à un chenal et des caches.

Les Romains, une fois maîtres de la ville, reconstruisirent Je port à l'identique.

Tout change avec l'apparition des bateaux à quille, de la boussole et d'une voilure qui autori­ sent la navigation en plein océan et les grandes découvertes.

De la Chine à la Hanse L'amplification des échanges commerciaux s'accentue surtout dans l'Asie du Sud, dès Je X" siècle.

Essentiellement maritimes, la province de Canton ou la ville de Shanghai obligent les auto­ rités impériales à un contrôle important.

S'y croi­ sent des voyageurs venus des empires islamiques mais aussi de l'Europe latine, tel Marco Polo.

La Chine s'organise pour contrôler totalement par la voie maritime le marché des épices et de la soie entre Constantinople et le Siam, et pour la première fois, le bateau s'avère plus rentable que les caravanes.

Néanmoins, le piratage pose le pro­ blème de la sureté des routes maritimes et celui de la nécessité d'un droit maritime international.

La naissance des républiques maritimes au Moyen Âge comme Venise, Amalfi, Gênes, ou des villes hanséatiques entraîne la création de comp­ toirs.

Ceux-ci regroupent des marchands, des armateurs et des grands bourgeois, qui protègent leur commerce en obtenant des privilèges des autorités royales ou militaires locales.

La notion de port franc apparaît: un port où les droits de douane sont moins élevés.

La ligue hanséatique peut ainsi contrôler tout le commerce de la Bal­ tique du XIn• au xvn• siècle.

Les ports modernes Au xvr siècle, avec les grandes découvertes, les ports connaissent un essor sans précédent.

Un droit maritime international voit le jour, premier texte transfrontalier.

Les galions espagnols ou por­ tugais s'équipent de matériel de navigation hérité des Arabes et partent à la conquête des Amé­ riques, imités en cela par les Hollandais, les Fran­ çais et les Anglais.

Avec J'arrivée de la vapeur, des coques renfor­ cées en métal, les navires changent de volume et embarquent un fret plus important à mesure que la distance entre deux rives océanes tend à se rapprocher.

Les écluses et les aires de stockage (charbon, minerais) apparaissent.

Le télégraphe (1844) puis les liaisons radio (1905) et enfin le radar (1942) assurent aux navires un transport de plus en plus sécurisé.. »

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